Un ptit film français à suspense on se pose beaucoup de question au debut du film. certes c'est pas le film de l'année et manque un peu d'action mais j'ai apprecier le film et le denouement de l'histoire !
A force de vouloir faire un film impeccable, sans défaut, Le Tueur en est fade et sans saveur. Cédric Anger nous montre ce que pourrait ressentir un tueur avant de passer à l'acte mais l'ensemble manque de noirceur et de psychologie.
A trop vouloir donner une tonalité très particulière à son film, le réalisateur s'est enfermé dans un exercice de style bien peu concluant. Froide, lente, la mise en scène est tristement banale, comme le sont aussi les images grisâtres ou nocturnes qui ajoutent encore à cette impression de lassitude. Les personnages bien peu charismatiques renforcent encore cette impression : tons monocordes, dialogues guère intéressants. Donc rien pour agrémenter un film qui bannit toute forme d'excitation dans le seul but de magnifier son ambiance pesante. Mais c'est raté. On peut aussi s'étonner du choix de musiques souvent inadaptées.
Kopas (Grégoire Colin) est un tueur qui a un contrat sur la tête de Léo (Gilbert Melki). Léo le contacte et lui demande un court délai de grâce. A partir d’un scénario simple mais assez ingénieux, Anger construit un film d’atmosphère basé sur les rapports improbables entre ses deux protagonistes. Rencontre de deux errances, temps morts, incertitude sur le futur, désillusions : l’amertume domine, dans les décors du sud-est parisien filmés sans concession. Mise en scène et découpages sont assez inventifs, sans que cela nuise à la continuité de l’ensemble. Les deux acteurs conviennent bien à leurs rôles, leur dissemblance est heureusement exploitée. Mais si l’on songe à Melville à cause de la dilatation du temps, ces durées qui chez lui créaient un malaise sournois, glaçant, et remarquable, provoquent plutôt ici un ennui diffus, peut-être à cause de l’abondante utilisation de la musique, plus surement parce que l’auteur s’attarde trop sur certaines scènes à l’épilogue prévisible, les deux dernières par exemple. Malgré ces réserves, le spectacle mérite d’être vu, et Anger semble avoir les qualités requises pour être un metteur en scène à suivre, pour peu qu’il ne sombre pas dans le maniérisme.
Ce premier film à l’idée de départ originale se révèle un peu décevant à l’arrivée. La faute sans doute au metteur en scène qui pompe un peu trop sur des modèles qu’il ne peut pas encore imiter sans tomber dans la caricature. Visiblement l’ombre d’Abel Ferrara plane sur ce premier essai avec des emprunts au très glauque « Bad Lieutenant » (la scène de défonce dans un squat) ou au lyrique « The King of New York » (la longue scène d’entrée dans la salle de bain). Il est vrai pour excuser Cedric Anger que le regard hypnotique de Melki peut faire de lui le Chritopher Walken français . Ces trop nombreux emprunts peinent à faire décoller le film et c’est dommage car vraiment l’idée qui tient le film était l’occasion de lancer la carrière d’Anger sur les chapeaux de roue. Ce sera pour la prochaine fois !
Polar minéral, le film est avant tout un Dispositif. Cedric Anger n'en fait malheureusement pas grand chose.On reste extérieur à cette mise en scene ethérée. Néanmoins le climat d'indolence et de somnolence qui habite et parcours le film confére à celui ci une forme de grace trouble qui ne le rends pas indigne d intéret.
alors là je vois pas l'intérêt du film... il est d'une lenteur mortelle. le seul point positif : gilbert melki joue très très bien comme à son habitude.
Excellent. Une sorte de film noir à la Vincent Gallo. Du cinéma français comme je l'aime, original, de personnages, et plein de significations que chacun dénichera...ou pas.
Un climat étrange et pesant du début à la fin, voila le point fort du film. en revanche question acteurs et histoire cela reste mi figue mi raisin car même le réalisateur se permet quelques facilités un peu dommageable au finale. Dans tout les cas il s'agit tout de même d'un bon thriller (qui aurait pu être encore meilleur à mon sens).
Un homme d’affaires sait qu’on va le tuer. Sans se précipiter, son bourreau l’observe. Angoissé, l’homme vient à sa rencontre et le sollicite pour un répit de quelques jours, juste le temps d’assurer ses arrières financièrement et de border une dernière fois sa fille. C’est bien connu, les tueurs à gage sont particulièrement magnanimes, si bien que l’autre accepte. Mais attention ! L’homme devra respecter le pacte sinon… c’est pas du jeu. D’ici là, les deux hommes mangent ensemble, histoire de mieux se connaître, et le tueur, qui a du temps devant lui jusqu’à l’accomplissement de sa besogne, patiente dans sa chambre d’hôtel en se gaussant devant des films de cul et en s’énervant devant une partie de golf. Voilà. Là est le magnifique pitch concocté par Cédric Anger jusqu’alors connu pour avoir écrit les scénarios de Selon Matthieu et Le petit lieutenant. Pour sa première expérience de réalisateur, il tente aussi vainement que lamentablement de faire un polar sombre et froid, à la manière d’un Jean-Pierre Melville. Mais sa caméra est incontrôlée (avec des effets de zoom sur des fenêtres et un gros plan sur un paquet de cigarettes complètement surréalistes), son récit grotesque et ses personnages inconsistants. Grégoire Colin traverse le film (et le cinéma) comme un zombie sans âme ni relief là où Alain Delon imposait sa stature et son impassibilité géniales dans Le samouraï. Gilbert Melki est… Gilbert Melki, c’est-à-dire qu’on a pas vraiment envie de s’attarder dessus. Si, une chose. Pour oublier ses maux (ils sont également physiques), il s’adonne à l’opium, à la manière d’un Noodles, alias Robert de Niro, dans Il était une fois en Amérique, mais son cas est tellement anodin que c’en est superflu. Ou alors c’est un clin d’œil bien inopportun d’Anger à Leone. Ce n’est pas tout. Les dialogues sont parfois si indigents qu’ils sembleraient parodiques. Le dernier échange entre Melki et Colin est en ce sens un grand moment. Seule Mélanie Laurent est à sauver de ce naufrage
Dans un style assez froid et très réaliste, on se laisse captivé par les différents parcours des protagonistes. Une bonne surprise avec de très bons acteurs.
Un film qui n'est ni trés bon, ni trés mauvais. Qui présente de bonnes idées, dont l'amitié naissante entre le tueur et sa victime. Néanmoins quelques points noirs aussi, dont une course poursuite... à pieds, dans un centre commercial, trés, voir trop longue à mon gout. Quelques temps morts. Néanmoins la fin du film est appréciable, tout le monde l'aura espérée à un moment du film. En bref, un poil plus interessant qu'un telefilm de mimi mathy se qui vaut bien 2 étoiles tout de même.