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Un visiteur
2,0
Publiée le 12 septembre 2012
je m'attendais à autre chose ! Deçu! le scénario donner envie de le voir car il traite d'un sujet assez complexe et difficile à surmonter. Au final le film sur toute sa longueur est tres lent et il ne se passe pas grand chose .
Un joli film sur la difficulté de trouver le courage de vivre et de continuer à se battre suite à la perte de son enfant. Très émouvant, cette histoire présentée par deux acteurs formidables (Nicole Kidman & Aaron Eckhart) nous touchera sans aucune difficulté grâce à la crédibilité de leur jeu. Des visions différentes confrontées chez ce couple suite à ce drame, le pardon, le sentiment de culpabilité, la difficulté de faire face à la réalité, l'évasion par des moyens différents...tout est parfaitement reproduit à l'écran. Un simple scénario porté magistralement par cette réalisation de John Cameron Mitchell ainsi que l'aide des acteurs, je dois dire, époustouflants de réalisme.
On ne peut être que touchés par cette histoire et ce couple essayant de survivre tant bien que mal au décès de leur jeune enfant. Il n'y a que les personnes qui ont dû faire face à cela pour comprendre ce que ce film veut vraiment faire comprendre. Mais John Cameron a aussi réussi à toucher les autres, ceux qui n'ont pas vécu une tragédie de la sorte. On ne peut qu'admirer le courage et la droiture de ces deux personnages qui tentent, chacun de leur manière, de faire face à cette perte dramatique. D'émotion en émotion, "Rabbit Hole" nous transporte dans une spirale dramatique qui est loin d'être ennuyeuse et dans laquelle on doit aussi affronter le malheur de ce couple. A noter cependant le décalage entre le jeu d'Aaron Eckhart et celui de Nicole Kidman. L'Australo-américaine a toujours un petit train de retard même s'il faut avouer que dans ce film, elle est assez touchante !
Interprétation parfaite et ton juste, ce drame se révèle aussi dur que sensible et touchant. Aaron Eckhart et Nicole Kidman sont pour beaucoup dans la réussite de ce film qui aborde le thème de la difficle reconstruction d'un couple après la perte d'un enfant.
Un couple fait face depuis 8 mois à la mort de leur fils de 4 ans. Le film démarre là, la douleur est encore à fleur de peau, la vie autour d’eux continue : naissances, anniversaires des enfants des proches,… Tous ces événements qui leur rappellent sans cesse qu’ils ne sont plus parents. Comment ne pas être bouleversé par une histoire quand on est soit même parent d’un enfant unique de 4 ans? Emu et bousculé par ce film, les relations d’un couple en souffrance sont traitées avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. La douleur au quotidien de vivre encore après un tel événement est toujours perceptible, la tension toujours présente. Beaucoup de justesse dans ce film, même si 2 à 3 scènes sont un peu théâtrales et maladroites. Cette œuvre délicate excluant tout pathos offre un dénouement très lucide permettant au spectateur de se projeter dans une tragédie dont on ne se remet jamais. Tout n’est que retenu dans ce film, l’interprétation très nuancée de Nicole Kidman entre le besoin de vie et le refus de la tristesse est poignante. A voir… attention tout de même aux glandes lacrymales… un final objectif ne vous assénant pas un dernier coup fatal ou un happy end neuneu… intelligent surtout pour un film américain, pas de facilités
Un thème difficile à traiter et à mettre en scène. Pour ce film, c'est plutôt bon même si je suis déçu par Aaron Eckhart alors que Nicole Kidman est éblouissante. Le scénario manque, je trouve, de violence, de force. Visuellement et musicalement, c'est très beau !!
Un film bouleversant sur un couple qui tente de se reconstruire après la perte de leur enfant quelques mois plus tôt. Sans pathos excessif, le réalisateur met en scène une histoire dramatique et des personnages réalistes. L'interprétation des deux acteurs principaux, Nicole Kidman et Aaron Eckhart, sobres et émouvant à la fois, sont pour beaucoup dans la réussite de ce long métrage.
L'histoire et la réflexion qui l'entoure est intéressante mais John Cameron Mitchell est assez classique dans son approche et donne l'impression d'avoir pris un élément et de l'avoir étiré jusqu'à obtenir un film d'une heure et demie. Nicole Kidman assez juste dans son interprétation.
Adapté de la pièce du même nom prix, et par ailleurs Pulitzer, « Rabbit hole » raconte à travers l’histoire de Becca et Howie le deuil que doivent effectuer les parents suite à la mort de leur enfant. Le film aborde avec beaucoup de pudeur et de retenue un sujet qui prête facilement au larmoyant et aux effets d’interprétation outrés. Le couple est incarné avec brio par Nicole Kidman et Aaron Eckahrt qui donnent beaucoup de crédibilité aux personnages et aux situations qui jalonnent leurs parcourt de deuil, bien aidés en cela par un scénario convaincant tant dans les péripéties du couple que dans les personnages secondaires et les réactions de chacun. Le film englobe tous les aspects que doivent affronter les couples durant leur chagrin : surinvestissement des parents, grossesses dans l’entourage, silence voire disparition des amis… Il n’hésite pas non plus en outre à égratigner les groupes de thérapie qui font florès aux Etats-Unis. Le parti pris de faire se rencontrer la mère et le garçon responsable de la mort de son enfant permet d’assister à un grand moment de tension, de compassion et de tâtonnement entre deux êtres que la colère, la peur et finalement l’incompréhension devraient séparer de façon inéluctable. Un film tout en nuance et délicatesse sur un sujet hautement tragique qui pourtant ne cède pas aux sirènes d’un sentimentalisme poisseux et préfère une peinture toute en finesse d’un parcourt de deuil et de réconciliation avec la vie convaincant et réaliste. À voir également pour une interprétation sans faille.
Une très belle histoire ! Je ne me suis pas ennuyée j'ai trouvé l'histoire très touchante. Nicole Kidman est extrêmement émouvante (surtout la scène du flash back dans la voiture) et Aaron Eckhart l'est tout autant ! de très bons seconds rôles. Un joli petit film.
De la difficulté de se reconstruire après un deuil et pas n’importe lequel : celui d’un enfant. De la difficulté de communiquer. Après le (dé)culotté « Shortbus », John Cameron Mitchell nous livre un film sage, une copie propre avec ce « Rabbit Hole ». Et surtout très bien interprété (à voir en VO). Tout en retenu à part une scène qui claque mais même en claquant, ça reste en équilibre, ça ne dérape pas. Le ton est juste. En tout cas, ça fonctionne pour Howie et Becca, deux personnages qui évoluent en intériorité. Et justement, tout est intériorisé, tous les personnages, les situations, il y a là comme quelque chose de feutré, de sage... trop sage. Je partagerai l’analyse d’un journaliste qui aurait aimé que cela soit plus mordant. Pourtant, ça l’est à petite dose homéopathique, voire à dose subliminale. Après tout, John Cameron Mitchell prouve qu’il peut passer à deux genres très différents et à la réalisation radicalement différente. Je ne boude pas mon plaisir, ce film est émouvant, tendre et réussi.
John Cameron Mitchell délaisse l'univers décalé et provoquant de ses précédents films pour s'attaquer au drame intimiste très prisé par les Oscars. Alors que l'on pouvait redouter un pensum chiant et tristounet, le metteur en scène de "Shortbus" parvient à livrer une réflexion intéressante et touchante (même si peu originale) sur le deuil et la difficulté de se reconstruire, ne prétendant jamais apporter une quelconque solution mais faisant éclore une certaine émotion le temps de quelques scènes. Si la mise en scène est un poil rigide par instants et que le tout manque singulièrement de cet humour qui faisait la force des précédents essais de Mitchell (hormis une courte séquence de fous rires), le scénario, lui, est un modèle de construction et d'économie, bien aidé par une interprétation impeccable (Aaron Eckhart en tête) même si l'on pourra regretter que le jeu pour une fois sincère de Nicole Kidman soit considérablement atténué par le visage peu expressif et botoxé de la comédienne.