Derniers Avis : Rabbit Hole - Page 12

Comment accepter et continuer à vivre après la mort de son enfant ? Ce n'est pas de ce film que la réponse viendra puisqu'évidemment, chacun aura sa propre réponse. Ce film qui se voudrait pathos, malgré le talent de Nicole Kidman ne fait passer aucune émotion. Pire, on s'y ennuie...

Magnifique film... Une histoire simple mais tellement émouvante, jouée par deux acteurs habitant réellement leur rôle. On passe du rire aux larmes en un clin d'oeil mais jamais ne s'en va vraiment cette mélancolie qui habite le film. It's amazing!!

Bouleversant, touchant, juste. M'est allé droit au cœur ... A voir absolument avec un mouchoir ...
Chaque scène relate très justement les sentiments, la colère, le désespoir et le chagrin.

Sur un sujet hyper lacrymal (la mort de l'enfant), Rabbit Hole nous offre un exercice de style très classique avec scènes de genre et pointes d'émotion mais sans que jamais les larmes ne nous montent réellement aux yeux (ou à peine!). Rien d'innovant, hormis la découverte du talent de Nicole Kidman ou surtout de Aaron Eckart, toujours juste. Pas d'effets cinématographiques, pas de scénario à surprise, on ressort ni agacé ni enthousiaste. On n'a plus qu'à revoir le DVd de Nanni Moretti "la chambre du fils" pour se souvenir de ce qu'un tel sujet gagne à ne pas être traité par les ordinateurs d'Hollywood.

Un très beau film de John Cameron Mitchell, un beau drame qui ne tombe pas dans le mélo. Les acteurs sont très bons, en particulier Aaron Eckhart!

un tres bon film a voir absolument !!!
un rythme propice au drame qui se déroule dans la vie simple de ce couple au bord du précipice. bien filmé en douceur avec des acteurs de talents.

17/20: Énorme coup de cœur pour ce film indépendant malheureusement mal distribué à travers le monde et qui va encore passer à la trappe chez nous. Passons... Sur un sujet si épineux (comment faire le deuil de son enfant?) il était quasiment impossible de ne pas tomber dans le mélo nihiliste. Au lieu de cela, John Cameron Mitchell livre une œuvre forte, assez chargée en émotion pour que le spectateur puisse partager la tragédie que vie ce couple mais avec un optimisme et un humour noir assez inattendue pour donner une délivrance à tout cela. Le final est déchirant de réalisme et de sobriété ne tombant ni dans le pathos ni dans le happy end facile. Reste les acteurs qui portent de bout en bout sans aucune fausse note le poids de ce film exigent. Mention à Nicole Kidman, incroyable dans sa prestation.

Alors que le synopsis de ce film laissait présager un pathos tire-larmes, se fut une agréable surprise de découvrir une splendide réflexion sur le deuil parental. John Cameron Mitchell, qui nous avait habitué avec ses films précédents à son militantisme gay, met en scène avec une sobriété impressionnante le drame de ce couple qui vit différemment la perte de leur jeune fils et nous le fait partager grâce à un subtil jeu de gros plans et aux interprétations exceptionnelles de Aaron Eckhart et de Nicole Kidman, deux acteurs dont les derniers films furent particulièrement décevants. Ce travail sur le deuil est également réussi grâce au travail sur les conséquences et les rapports conflictuels au sein de la famille suite à la tragédie qui nous fait véritablement méditer sur sa réaction dans une telle situation (le rapport au deuil étant réellement différent chez chacun) et c'est là que l'on ne peut retenir ses larmes.

un film formaté pour être efficace ! et il l'est ! sur un sujet rare : le deuil. une bonne thématique pour une soirée-débat, sur Arté ou France Télé ?

Un film qui traite d' un sujet très difficile. Les acteurs sont très bons même s il manque qqch a mon sens.

Bon film sur le deuil, académique et sans réelle surprise, mais bien joué et avec un bon petit scénario, parfois émouvant même...

Il y a cinq ans l’américain John Cameron Mitchell réalisait le décapant Shortbus, portrait au vitriol d’un groupe de new-yorkais à la sexualité débridée et aux mœurs guère conventionnelles. À cette époque, on avait loué à juste titre l’esprit de liberté qui entourait le long-métrage, abordant de manière à la fois frontale et légère les questions épineuses de l’identité sexuelle. On est donc aujourd’hui surpris que le réalisateur ne renoue pas avec la finesse dont il fit preuve auparavant. S’il est difficile, sinon impossible, d’insuffler légèreté, distance, voire humour, dans un sujet tragique, il n’est pas néanmoins nécessaire de l’inscrire dans un schéma si convenu et si policé. Non pas que les personnes à l’abri de tout souci matériel ne puissent être épargnés par le drame, mais c’est comme si celui-ci revêtait moins d’importance ou portait moins de conséquences. Mauvais procès d’intention, peut-être, mais lorsque Becca (Nicole Kidman plus souvent tête à claque que femme éplorée donnant envie d’être plainte) déclare que la vie n’est plus supportable, nous devons bien avouer que nous avons peine à la croire. Où s’expriment ici la douleur, l’impossible consolation, le rejet des autres (mari, mère, sœur et amis) ? Les invectives que Becca et Howie s’envoient à la figure (Aaron Eckhart un cran nettement au-dessus de sa compagne de jeu) sonnent étrangement faux, tout comme paraît artificiel le rapprochement avec le jeune homme responsable de l’accident qui provoqua le décès de Danny, surligné par la symbolique pour le moins lourdingue de la bande dessinée qu’il est en train de créer. De la même façon, les incartades de Howie, sous couvert de transgression (fumer du shit ou envisager de tromper sa femme) font long feu et tout finit par rentrer dans l’ordre très rapidement.
À grands renforts de violons, d’esthétisme sirupeux (tout est beau et léché dans le film), John Cameron Mitchell rate son objectif en provoquant, à force d’afféteries et de consensus, la désincarnation de l’histoire. En 2007, le français Gaël Morel mettait en scène sur un thème similaire Après lui, œuvre nettement plus noire, douloureuse et transgressive que le très lisse Rabbit Hole, dont l’absence flagrante de la moindre aspérité, comme si le dérapage devait toujours être contrôlé, ternit en réalité la portée. Preuve ultime d’avoir fait fausse route, le film sur papier glacé n’émeut jamais alors qu’il irrite dans sa vision unanimiste.

Beau sujet qui aurait dû me tirer la larme. Déception, aucune émotion ressentie, du déjà vu, une fin attendue et que d'ennui. Par contre bon retour de N. Kidman.

Une supercherie... "Les ficelles sont grosses, l'empathie est impossible, l'émotion absente..."

On s`ennuie. Pendant 45 minutes au moins. Avec un scénario qui se résume à ca : un couple qui a perdu un enfant continue de vivre. Le film est sauvé par la présence de "l`assassin", très bon acteur par ailleurs, qui donne un peu de matière à Nicole Kidman.Enfin on a une once d`intrigue. Mais finalement, il ne se passe rien, les dialogues sont vides de sens, et à la fin rien n`a vraiment changé. On les a vu vivre, (pas) évoluer, se crier dessus et pleurer. Malheureusement jamais je n`ai eu envie de partager avec eux cette souffrance. Je n`ai pas ressenti grand chose, et comme c`est la seule chose que proposait ce film, je dirais que c`est raté pour moi !