Avis : Rabbit Hole - Page 7

Un film parlant d'un sujet très triste, mais à aucun moment je n'ai été attristé par la mise en scène ou le dialogue.
Les jeux d'acteurs semblent faux, malgré des acteurs attrayants.
Je n'ai pas été touché et déconseille vivement.

Un film diffcile sur l' oubli du décès d'un enfant et ses bouleversements irréversibles avec une nicolle kidmann délaissant le botox er tout autre apparat pour retrouver une innocente fraicheur de jeu qui avait disparue .

John Cameron Mitchell après deux bijoux du cinéma queer plus ou moins underground, nous offre ici un mélo tire larmes un peu indigeste très loin de son univers (parallele ???)...
Kidman est toujours indigeste et on a l'impression ici qu'elle va se tourner d'un moment à l'autre pour dire "Hey, What did you expect?" comme dans la pénible pub d'une marque de soda....
bref.... petit film sans prétention, bien dramatique, mais pas (du tout) bouleversant, surtout à cause de la froideur glaciale de la Kidman;

Un scénario tout en finesse, même si à vouloir faire trop fin et trop propre, on peine à voir le déchirement des parents face à cette épreuve insupportable, comme si le réalisateur avait voulu présenter deux êtres d'une maturité et d'une stabilité exceptionnelle tout en laissant penser qu'il représenterait la majorité d'entre nous dans la même situation.

Quand un réalisateur a quelque chose à dire et qu'il en prend les moyens, c'est presque toujours un régal, c'est ce que j'ai cru saisir ici dans ce film au titre provocateur Rabbit' hole (trou de lapin)...C'est un délicat travail sur le deuil où un couple suit des cours de thérapie en groupe (genre qui semble couru dans la vie américaine)...Ce couple est superbement interprété par Nicole Kidman (d'une beauté bouleversante et lumineuse) et Aaron Eckhart...Hésitations du couple, tentations extérieures, deuil impossible d'un enfant perdu jeune, le travail de John Mitchell est sensible , délicat autant dans la photographie que la musique que les connaisseurs apparenterons à celle du film Jerry de Gus Van Sant (un piano lent et rempli d'émotions)... A noter aussi l'apparition touchante de la sino américaine Sandra Oh vue entre autre dans l'admirable Sideways (un de mes films favoris) de Alexander Payne...Un film délicat et touchant que je conseille...

Un film émouvant, parfois drôle, mais toujours d'une justesse incroyable. Les acteurs sont tous excellents, Nicole Kidman en tête, laquelle n'a pas volé sa nomination aux oscars. Le sujet (la vie d'un couple après la perte d'un enfant, les différentes façons d'essayer de vivre avec) évite le pathos et la mise en scène, sobre et tout en finesse, est tout-à-fait adéquate. Sans oublier une jolie musique, elle aussi discrète, mais du plus bel effet. Un petit bijou.

L'histoire et la réflexion qui l'entoure est intéressante mais John Cameron Mitchell est assez classique dans son approche et donne l'impression d'avoir pris un élément et de l'avoir étiré jusqu'à obtenir un film d'une heure et demie. Nicole Kidman assez juste dans son interprétation.

Un joli film sur la difficulté de trouver le courage de vivre et de continuer à se battre suite à la perte de son enfant. Très émouvant, cette histoire présentée par deux acteurs formidables (Nicole Kidman & Aaron Eckhart) nous touchera sans aucune difficulté grâce à la crédibilité de leur jeu. Des visions différentes confrontées chez ce couple suite à ce drame, le pardon, le sentiment de culpabilité, la difficulté de faire face à la réalité, l'évasion par des moyens différents...tout est parfaitement reproduit à l'écran. Un simple scénario porté magistralement par cette réalisation de John Cameron Mitchell ainsi que l'aide des acteurs, je dois dire, époustouflants de réalisme.

Baignant dans une ambiance pleine de poésie et de douceur, Rabbit Hole dispose cependant d'un fond amer et cruel.
Le film dispose d'une réalisation très douce et posée, ainsi que de superbes images appuyés par de très jolis plans et surtout d'une sublime photographie. Au niveau technique, que ce soit visuellement ou au niveau de la bande sonore, le tout est très réussi et agréable, on remarquera la réussite de l'ambiance. Il en va de même pour les acteurs. Nicole Kidman, nominée aux Oscars pour ce rôle, et Aaron Eckhart sont absolument admirables.
En revanche, le film est assez fade et ennuyeux sur la longueur. Rabbit Hole est dans l'ensemble bouleversant et poignant, mais entrecoupé de scènes extrêmement répétitives, n'apportant rien de plus que ce qui a déjà été dit ou deviné par le spectateur. Il est cependant à souligner que l'oeuvre n'est pas tombée dans un agaçant film larmoyant, ce qui aurait été très facile, vu le sujet.
Au final, Rabbit Hole n'apporte pas grand chose de neuf et, si le résultat est acceptable, le côté fade du film se fait fortement sentir.

15 / 20 Rabbit hole fait ressortir une certaine sensibilité. Ce long métrage arrive à la fois à nous émouvoir et à nous faire rire...et cela est très rare ! Nicole kidman mène le tout avec force en compagnie d' Aaron Eckhart qui s'en sort plutôt bien également. La dernière demi heure nous en met pleins la vue , j'avoue avoir eu quelques larmes...La photographie est ravissante. On en retient presque que du bon. Le rythme n'est pas tout le temps maitrisé mais dans l'ensemble c'est franchement respectable.

Un film bouleversant sur un couple qui tente de se reconstruire après la perte de leur enfant quelques mois plus tôt. Sans pathos excessif, le réalisateur met en scène une histoire dramatique et des personnages réalistes. L'interprétation des deux acteurs principaux, Nicole Kidman et Aaron Eckhart, sobres et émouvant à la fois, sont pour beaucoup dans la réussite de ce long métrage.

Un film admirable. Acteurs, scénario, mise en scène : tout concoure à aborder ces personnages avec humanité et subtilité. Le sujet est pourtant très sensible et pourrait conduire vers des maladresses et des facilités. La construction du récit est particulièrement complexe et subtile. Et tous les acteurs sont parfaits (y compris les seconds rôles). Le cinéaste a bien su faire oublier qu'il filmait une star internationale en la personne de Nicole Kidman. Et elle, a trouvé l'un de ses plus beaux rôles. C'est certain. A voir.

Très beau film, porté par un scénario au sujet difficile et casse-gueule au cinéma (le deuil après la mort d'un enfant), mais qui le traite avec beaucoup de pudeur et surtout sans pathos. Le réal nous plonge au coeur de l'intimité de cette famille détruite, qui tente de survivre sans pour autant être. L'oeuvre est porté par Nicole Kidman, que l'on retrouve, que l'on redécouvre après quelques ratages et quelques apparitions insignifiantes... Elle apporte une luminosité à ce rôle de femme détruite, blessée au plus profond d'elle-même, et forme avec Aaron Eckhart un magnifique duo. N'oublions pas non plus les seconds rôles, et surtout la mise en scène de J. Cameron Mitchell, que l'on découvre fin tragédien...

Un sujet comme celui-là exige de l'attention et du scrupule et il y avait certainement beaucoup des deux. Basé sur le livre Rabbit Hole écrit par David-Lindsay Abaire le film est fascinant de par sa réalisation et son concept. Il est très bien organisé sa structure narrative est impressionnante et il vous captive émotionnellement. L'histoire est celle d'une famille le mari (Aaron Eckhart) et la femme (Nicole Kidman) qui doivent faire face aux conséquences émotionnelles de la perte de leur enfant de 4 ans. Pour se libérer ils doivent accepter le passé et aller de l'avant mais aussi reprendre confiance en eux et s'engager à nouveau dans leur mariage. Le film aborde avec une réelle honnêteté l'allocation humaine au pardon lorsque la confrontation entre la famille brisée et le responsable de cette situation a finalement lieu. L'histoire peut sembler simple mais elle ne l'est pas grâce à la patience et à la passion que le réalisateur John Cameron Mitchell y a investies. Éblouissant visuellement et très inspirant ce film réussit à divertir à étonner et à redonner de l'espoir à son public...

De la difficulté de se reconstruire après un deuil et pas n’importe lequel : celui d’un enfant. De la difficulté de communiquer. Après le (dé)culotté « Shortbus », John Cameron Mitchell nous livre un film sage, une copie propre avec ce « Rabbit Hole ». Et surtout très bien interprété (à voir en VO). Tout en retenu à part une scène qui claque mais même en claquant, ça reste en équilibre, ça ne dérape pas. Le ton est juste. En tout cas, ça fonctionne pour Howie et Becca, deux personnages qui évoluent en intériorité. Et justement, tout est intériorisé, tous les personnages, les situations, il y a là comme quelque chose de feutré, de sage... trop sage. Je partagerai l’analyse d’un journaliste qui aurait aimé que cela soit plus mordant. Pourtant, ça l’est à petite dose homéopathique, voire à dose subliminale. Après tout, John Cameron Mitchell prouve qu’il peut passer à deux genres très différents et à la réalisation radicalement différente. Je ne boude pas mon plaisir, ce film est émouvant, tendre et réussi.