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Votre avis sur Rabbit Hole ?
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Christoblog
Rabbit hole parle du deuil d'un enfant et se heurte à un premier problème : des cinéastes de talent ont traité récemment du même sujet, et avec une autre réussite. Je pense entre autres à Moretti (La chambre du fils), Egoyan (De beaux lendemains), Arnold (Red road), les Dardenne (Le fils).
La succession est donc difficile.
Deuxième problème : l'acteur masculin, Aaron Eckhart. Tablettes de chocolat à la place des abdos, brushing impec, machoire carrée, oeil de cocker battu, il ressemble à s'y méprendre à Ken, le copain de Barbie, l'expressivité en moins. Dire qu'il est nul n'est qu'un pâle reflet de la réalité.
Troisième problème : un scénario convenu, conformiste, américain (triple pléonasme !). Tous les poncifs nous sont donc servis sur le sujet : le tri des jouets, le pétage de plomb au supermarché, la thérapie de groupe genre Alcooliques Anonymes, la tentation d'aller promener la zigounette ailleurs après 8 mois d'abstinence (oh, et puis non, ce serait trop con !), soyons fous, tapons nous un petit joint sur le parking (trop démeeeeeent), et à la fin tout le monde se réconcilia autour d'un so american way of life BARBECUE...
Tout cela est tellement sirupeux et insignifiant à la fois - comme du sirop d'érable qu'on aurait oublié au soleil sur une table de pique-nique - qu'on en vient à souhaiter QUE TOUT LE MONDE TUE TOUT LE MONDE, et sur une musique de heavy metal, qui plus est.
Bref.
Celle qui qui sauve (un peu) le film est Nicole Kidman. Une actrice botoxée que je déteste (elle a épousé le nain scientologue) et que je respecte à la fois (elle l'a quitté). D'habitude, sa façon de jouer cul et bouche serrés m'horripile, mais là, et ça me fait mal de le dire, elle est pas trop mal.
C'est elle qui m'empêche de descendre le film complètement et de lui infliger un piteux *, punition réservée aux plus immondes étrons de l'industrie cinématographique. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
La succession est donc difficile.
Deuxième problème : l'acteur masculin, Aaron Eckhart. Tablettes de chocolat à la place des abdos, brushing impec, machoire carrée, oeil de cocker battu, il ressemble à s'y méprendre à Ken, le copain de Barbie, l'expressivité en moins. Dire qu'il est nul n'est qu'un pâle reflet de la réalité.
Troisième problème : un scénario convenu, conformiste, américain (triple pléonasme !). Tous les poncifs nous sont donc servis sur le sujet : le tri des jouets, le pétage de plomb au supermarché, la thérapie de groupe genre Alcooliques Anonymes, la tentation d'aller promener la zigounette ailleurs après 8 mois d'abstinence (oh, et puis non, ce serait trop con !), soyons fous, tapons nous un petit joint sur le parking (trop démeeeeeent), et à la fin tout le monde se réconcilia autour d'un so american way of life BARBECUE...
Tout cela est tellement sirupeux et insignifiant à la fois - comme du sirop d'érable qu'on aurait oublié au soleil sur une table de pique-nique - qu'on en vient à souhaiter QUE TOUT LE MONDE TUE TOUT LE MONDE, et sur une musique de heavy metal, qui plus est.
Bref.
Celle qui qui sauve (un peu) le film est Nicole Kidman. Une actrice botoxée que je déteste (elle a épousé le nain scientologue) et que je respecte à la fois (elle l'a quitté). D'habitude, sa façon de jouer cul et bouche serrés m'horripile, mais là, et ça me fait mal de le dire, elle est pas trop mal.
C'est elle qui m'empêche de descendre le film complètement et de lui infliger un piteux *, punition réservée aux plus immondes étrons de l'industrie cinématographique. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Avis assez mitigé pour ce film.
Sujet délicat à traité que celui de la perte d’un enfant et je pense que John Cameron Mitchell l’a plutôt bien abordé. Le réalisateur se concentre sur le comportement et l’évolution du couple de parents après l’accident. A aucun moment il ne sombre dans le pathos et rien que pour ça je lui tire mon chapeau (surtout avec un sujet comme celui-ci). La psychologie des deux personnages principaux est développée et on voit notamment un rapprochement entre eux et Jason (Miles Teller). Il y a de bons dialogues et les interactions entre les personnages sont intéressantes. Néanmoins, je me suis parfois un peu ennuyé. Je pense que certains passages inutiles auraient mérité d’être supprimés. De plus, la fin aurait pu être différente, même si le message qui ressort est positif
L’ambiance créée est intéressante. Malgré la tragédie des événements, le réalisateur ne rentre pas dans les clichés et nous livre un film lumineux, avec des paysages somptueux et une magnifique photographie. Sinon, la mise en scène de John Cameron Mitchell reste classique.
Du côté des acteurs, je n’ai rien à redire. Le duo Nicole Kidman / Aaron Eckhart fonctionne très bien. Les deux acteurs sont très convaincants.
Bref, c’est un film émouvant et assez juste dans son ensemble.
Sujet délicat à traité que celui de la perte d’un enfant et je pense que John Cameron Mitchell l’a plutôt bien abordé. Le réalisateur se concentre sur le comportement et l’évolution du couple de parents après l’accident. A aucun moment il ne sombre dans le pathos et rien que pour ça je lui tire mon chapeau (surtout avec un sujet comme celui-ci). La psychologie des deux personnages principaux est développée et on voit notamment un rapprochement entre eux et Jason (Miles Teller). Il y a de bons dialogues et les interactions entre les personnages sont intéressantes. Néanmoins, je me suis parfois un peu ennuyé. Je pense que certains passages inutiles auraient mérité d’être supprimés. De plus, la fin aurait pu être différente, même si le message qui ressort est positif
L’ambiance créée est intéressante. Malgré la tragédie des événements, le réalisateur ne rentre pas dans les clichés et nous livre un film lumineux, avec des paysages somptueux et une magnifique photographie. Sinon, la mise en scène de John Cameron Mitchell reste classique.
Du côté des acteurs, je n’ai rien à redire. Le duo Nicole Kidman / Aaron Eckhart fonctionne très bien. Les deux acteurs sont très convaincants.
Bref, c’est un film émouvant et assez juste dans son ensemble.
tres grand role pour la belle Nicole Kidman , tres emouvant, surprenant, vraiment un tres bon film.
BeatJunky
Sujet délicat et pourtant très bien traité et surtout interprété. Kidman et Eckhart sont très bons, très crédibles et nous transmettent bien le désarroi dans lequel ils se trouvent, chacun de leurs côtés creusant l'éloignement entre eux qu'un tel évènement peut créer dans un couple. Chaque réactions des personnages est intéressante et rend le film bien captivant.
Très bon moment et assez émouvant.
Très bon moment et assez émouvant.
Plat, ennuyeux, aucune émotion, le film sent la fin de carrière pour Kidman qui ne ressemble plus à rien.
Le traumatisme engendré par la perte d'un enfant est un thème récurrent au cinéma et le couple Nicole Kidman/Aaron Eckhart n'apporte rien de bien neuf...
John Cameron Mitchell délaisse l'univers décalé et provoquant de ses précédents films pour s'attaquer au drame intimiste très prisé par les Oscars. Alors que l'on pouvait redouter un pensum chiant et tristounet, le metteur en scène de "Shortbus" parvient à livrer une réflexion intéressante et touchante (même si peu originale) sur le deuil et la difficulté de se reconstruire, ne prétendant jamais apporter une quelconque solution mais faisant éclore une certaine émotion le temps de quelques scènes. Si la mise en scène est un poil rigide par instants et que le tout manque singulièrement de cet humour qui faisait la force des précédents essais de Mitchell (hormis une courte séquence de fous rires), le scénario, lui, est un modèle de construction et d'économie, bien aidé par une interprétation impeccable (Aaron Eckhart en tête) même si l'on pourra regretter que le jeu pour une fois sincère de Nicole Kidman soit considérablement atténué par le visage peu expressif et botoxé de la comédienne.
Un très beau film!
Une réalisation qui contribue à nous placer dans une atmosphère quotidienne et en même temps, intemporelle....
Un événement aussi brutal, insoutenable, remet tout en cause... chacun réagit à sa manière et souvent de manière inconsciente. Les différences explosent au visage de l'autre, l'incompréhension se creuse.
Le réalisateur nous montre avec intelligence, délicatesse, l'indicible....tout ce qui est dit aussi.
De belles scènes: entre la mère et sa fille qui toutes deux ont vécu la disparition d'un enfant...de façons tellement différentes. Pudeur des scènes entre Becca et Jason le jeune homme. L'incompréhension et en même temps, ce qui unit Becca à Howie de façon inexorable.
Nicole Kidman est lumineuse, Aaron Eckart et les seconds rôles, très investis.
Une réalisation qui contribue à nous placer dans une atmosphère quotidienne et en même temps, intemporelle....
Un événement aussi brutal, insoutenable, remet tout en cause... chacun réagit à sa manière et souvent de manière inconsciente. Les différences explosent au visage de l'autre, l'incompréhension se creuse.
Le réalisateur nous montre avec intelligence, délicatesse, l'indicible....tout ce qui est dit aussi.
De belles scènes: entre la mère et sa fille qui toutes deux ont vécu la disparition d'un enfant...de façons tellement différentes. Pudeur des scènes entre Becca et Jason le jeune homme. L'incompréhension et en même temps, ce qui unit Becca à Howie de façon inexorable.
Nicole Kidman est lumineuse, Aaron Eckart et les seconds rôles, très investis.
Aucune implication personnelle du metteur en scène (classisisme de la réalisation), trop de clichés dans le scénario et une interprétation catastrophique : que dire de plus ? Le cinéma n'a rien d'artistique dans ces cas là, il est juste un moyen de gagner de l'argent en vendant des histoires tristes qui ne sont même pas comprises ni assumées.
Un film sensible, émouvant et pas trop mélo sur un sujet evidemment propice aux larmes. Mais le réalisateur évite le piège grâce à de petits moment de tendresse comique qui désamorcé un peu la gravité de la situation. Un très bon film, à voir absolument et pas seulement pour ses acteurs!
Récit du deuil impossible que représente la perte d'un enfant et les différentes manières de réagir à cet évènement (elle veut faire disparaître tous les objets renvoyant au souvenir de l'enfant, lui veut au contraire conserver sa présence intacte), Nicole Kidman porte le film sur ses épaules. Après plusieurs années perdue parmi les inepties cinématographiques et les injections de botox, au point qu'on la croyait perdue pour nous, elle revient enfin avec un rôle à sa mesure et qui rappelle à notre souvenir quelle grande actrice elle est. Dianne Wiest, dans le rôle de la mère de Becca dont elle est un peu le reflet vieillissant, est également excellente. Petit bémol pour le flash-back sur l'accident de voiture qui a coûté la vie au fils du couple dont la présence est logique vis-à-vis de l'évolution du personnage de Becca mais qui, avec ses ralentis exagérés et ses affreux décadrages, est très mal réalisé. Ce procédé est indigne d'un film qui jusqu'à présent était tout en subtilité et délicatesse. De même, et ce n'est qu'un détail qui ne nuit en rien à la qualité de l'ensemble, pourquoi les réalisateurs se sentent-ils obligés de passer en caméra tremblée pour signifier l'émotion forte ressentie par un personnage, parfois pendant tout au plus quelques secondes, alors que tout le reste du film est en caméra stable ? A croire que c'est la mode puisque nombreux sont ceux qui utilisent se procédé alors qu'il est parfaitement inutile et redondant. Et puis aujourd'hui, c'est tellement éculé que ça tient de la grosse ficelle.
Un couple qui vient de subir le pire traumatisme de la vie, la perte d’un jeune enfant, va tenter de se reconstruire, chacun trouvant son propre cheminement. Profond, intense et sans excès de pathos, le film de John Cameron Mitchell parvient à une grande justesse. La douleur et la culpabilité ne peuvent s’effacer, mais le temps apprend à vivre avec des cicatrices qui ne se referment jamais. En surmontant de telles épreuves, les deux protagonistes nous délivrent un beau message d’espoir. Si la mise en scène se montre parfois trop sage et académique, on saluera comme il se doit la surprenante interprétation d’Aaron Eckhart aux côtés d’une Nicole Kidman enfin retrouvée après tant d’années de médiocres errances.
Une supercherie... "Les ficelles sont grosses, l'empathie est impossible, l'émotion absente..."
film plein d émotion que ce rabbit hole abordant un sujet douloureux celui de la perte d'un enfant.
un film émouvant justement interprété par ses acteurs qui jouent justement leurs rôles toutes en retenues et sobriété mais faisant passer leurs douleurs a travers chaque scène.aaron eeckart a un visage et un regard qui parlent beaucoup. le film aborde certains thèmes tels que la reconstruction d'une vie d'un couple âpres un tel drame chacun des protagonistes a sa manière(kidman dans la solitude , la fuite..) et eeckart ( qui désire se rapprocher de sa femme , nouveau bébé , câlins , vivre avec le souvenir...) deux styles qui les font s 'éloignés au fur et a mesure. la culpabilité pesante de cette mort et sûrement propre a chaque fois sur ce genre de circonstance. film léger qui a des moments de mou mai qui reste intéressant.
un film émouvant justement interprété par ses acteurs qui jouent justement leurs rôles toutes en retenues et sobriété mais faisant passer leurs douleurs a travers chaque scène.aaron eeckart a un visage et un regard qui parlent beaucoup. le film aborde certains thèmes tels que la reconstruction d'une vie d'un couple âpres un tel drame chacun des protagonistes a sa manière(kidman dans la solitude , la fuite..) et eeckart ( qui désire se rapprocher de sa femme , nouveau bébé , câlins , vivre avec le souvenir...) deux styles qui les font s 'éloignés au fur et a mesure. la culpabilité pesante de cette mort et sûrement propre a chaque fois sur ce genre de circonstance. film léger qui a des moments de mou mai qui reste intéressant.
John Cameron Mitchell signe là un film émouvant, d'une infime justesse sur la perte d'un enfant et les manières de vivre avec. Le scénario est subtilement écrit et la musique, discrète, fait à merveille son effet. C'est au niveau de la mise en scène que le cinéaste s'en sort le moins, son style trop sage tombe dans les clichés du cinéma indépendant américain mais sert tout de même bien son propos. Nicole Kidman n'a pas volé sa nomination à l'Oscar même si le botox ne lui a vraiment pas réussi mais c'est Aaron Eckhart qui illumine le film par son émouvante prestation, d'une justesse incroyable.
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