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Un visiteur
4,0
Publiée le 18 avril 2011
Un scenario pas tres original mais bien traite par John Cameron Mitchell. Le duo d'acteurs est performant ce qui apporte un plus à ce film. Un bon film
Un bon film avec une histoire tragique et tres prenante ! On ne s'ennuie pas si l'on est intéressé par ce genre de scenarios et si l'on aime Nicole Kidman. Une de ses meilleures performances ! A voir pour les fans de l'actrice.
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3,5
Publiée le 2 février 2014
Quoi qu'on en dise, tout le monde y est confrontè un jour, de la perte de ses parents, ou pire, d'un enfant! Cela fait malheureusement parti de notre expèrience humaine et on doit s'y prèparer! Ces personnages que sont Becca et Howie dans "Rabbit Hole" essayent d'être en paix, après la perte de leur enfant, ils ne savent plus où ils se trouvent, tout s'est ècroulè en une seconde, et quand on est touchè par ce genre de tragèdie on a l'impression de pènètrer dans un autre univers! Ce drame bènèfice d'un casting parfait dont Nicole Kidman, bouleversante de naturel et donnant plusieurs facettes de son immense talent à une même scène (impossible d’oublier ses larmes au volant de sa voiture), sert à merveille cette histoire contèe avec beaucoup de dèlicatesse et de pudeur! Sensible au sujet, le rèalisateur John Cameron Mitchell a perdu son frère quand il ètait plus jeune, et connaît donc très bien ce sentiment, le vide et la solitude qui naissent de cette perte! Reste que, même s'il est encore loin de devenir une star du septième art, tout roule pour Miles Teller qui incarne le jeune homme responsable de la mort du fils d'une Kidman tout en retenue et d'un Eckhart tout en intensitè. "Projet X" et surtout "The Spectacular Now" montrent qu'il faudra compter sur lui dans les prochaines annèes! A moins d'avoir une pierre à la place du coeur, l'èmotion à fleur de peau de "Rabbit Hole" opère sans mal où la vèracitè du jeu des acteurs est primordiale, sous toutes ses formes, même si ça peut-être èpuisant à regarder pour celles et ceux qui ont perdu un enfant! A tous cela, ce film poignant doit être dèdiè...
On m'avait prévenu mais je dois bien avouer que c'était vrai : avec ce "Rabbit Hole", les habitués de John Cameron Mitchell risquent d'être surpris ! J'en ai entendu beaucoup pester du fait qu'avec ce film, Mitchell abandonnait malheureusement cette folie et ces thématiques pernicieuses qui le caractérisaient si bien, ou bien encore qu'il « s’était rangé », comme beaucoup le feraient une fois qu'on s'est fait un nom... Alors certes, c'est vrai, avec ce "Rabbit Hole" on bascule clairement dans une forme nettement plus classique, pour ne pas dire classiciste ! Musiques, composition des décors et de l'intrigue : tout semble répondre aux codes usuels et standardisés du film « à l’américaine »... Mais bon, pour ma part ce n'est pas parce que j'appréciais « l'ancien » Mitchell un peu déluré, que je n'apprécie pas forcément le « nouveau » Mitchell avec sa raie sur le côté ! Parce que, oui, à mes yeux, John Cameron Mitchell a beau adopter un style ultra-classique, notamment dans ses musiques (oh par tous les dieux du cinéma quelle horreur !) il n'en a pas pour autant perdu sa pertinence et son audace. A mon sens, le film se pare plutôt de la forme consensuelle du milieu qu'il entend décrire pour mieux en dévoiler les failles. Parce que, l'air de rien, "Rabbit Hole" a beau ne pas parler d'homosexualité ou n'expose peut-être pas de scènes osées explicites, il n'empêche qu'en abordant le deuil – et en l'occurrence le deuil d’un enfant – il met le doigt sur quelque chose de très sensible auquel il arrive à donner beaucoup d'envergure. Jamais le film ne s'enlise dans le pathos ou les effets faciles, toujours il recherche à démanteler les façades d'usage qu'on serait tenté d'arborer lors de telles situations. A ce titre, le chassé-croisé de ces deux personnages qui suivent chacun de leur côté leur propre parcours de sortie de deuil, loin des conventions d'usage dans lesquelles on semble vouloir les enfermer, est en cela riche d'évènement et surtout d'expériences sensitives. En cela, je pense que la remarquable interprétation de Nicole Kidman et d’Aaron Eckhart y est pour beaucoup car c'est clairement de la subtilité de leur jeu que le film parvient à lier sa forme classique et son propos audacieux. Décidemment, plus j'en parle et plus je m'en convainc : "Rabbit Hole" est quand même un film sacrément bien mené et qui finalement a bien caché son jeu. Personnellement, je trouve qu'il serait bien dommage de passer à côté d’une telle pépite, alors n'hésitez pas à vous laisser tenter si jamais l'idée vous a l'espace d'un instant démangé d'aller glisser dans ce ravissant trou de lapin plus charmant qu'il ne pourrait en avoir l'air...
(...) Rabbit Hole aborde un sujet casse gueule par excellence, qui peut engendrer des films répugnants et tire larmes, la mort étant souvent traitée de façon manichéenne.Tout ceci dans le but de nous guider vers un torrent d'émotions factices où la notion d'analyse et de compréhension est prohibée au profit du spectaculaire.Celui ci évite pourtant tous ces écueils et nous livre quelque chose de profondément émouvant, grâce à une mise à distance salutaire et nécessaire.(...) Quel rapport entretien t'on avec la mort d'un proche ? Tel est le vrai sujet du film. Sa force est de refuser toute explication facile et il ne donne à aucun moment raison à telle ou telle approche. Il se contente juste de suivre ce cheminement personnel face à la mort, à travers l’histoire de chaque personnage et celle de leur proche. Tout juste pourrait t'on lui reprocher, pour ne pas céder à cette émotion facile, d'être par instant un peu trop lumineux et en même temps austère, dans sa façon d'aborder cette thématique d’un point de vue trop analytique. Néanmoins, il convient de souligner le traitement fin et courageux de ce sujet délicat, qui justifie à lui seul, la vision du film.
Magnifique film sur le deuil(il se peut que ceux qui n'ont pas encore vécu le deuil d'un proche passent à côté),d'une sensibilité et d'une profondeur rarement rencontrées dans le cinéma américain.
Y a t-il une limite à la douleur exprimée dans ce film ? Tous ceux qui l'auront vu diraient que non... Pendant toute la séance le public oscille entre larmes et rire. Au final il reste un grand vide sur une tragédie dont personne ne peut se remettre vraiment. Nicole co productrice s'est investie avec force dans son rôle (le meilleur dans le genre depuis longtemps) et au cotés de Aaron, ils nous font partager toutes les phases qu'un couple peut traverser dans une telle épreuve. Les moments d'humour nous montrent bien les phases d'avancement dans les degrés de douleur. Pour finir celle-ci reste mais comme si l'on était sous anesthésie... A voir !!
Ennuyant , vide, film ou plutôt téléfilm de ménagère qui ne démarre jamais, plat du début a la fin, sans intérêt , vu et déjà vu. Pas de suspense en plus trop mal structurer j'ai été plus que blasé et lassé, nul !
Un traitement sobre du deuil qui empêche de tomber dans le mélo. Très bonnes interprétations de Nicole Kidman et Aaron Eckhart. Un film subtil et poignant.
Après le choc Short bus, John Cameron Mitchell prend un virage à 360°. Rabbit Hole n’a rien à voir avec son précédent film même si lui dit qu’ils se ressemblent. Ce nouvel opus est aussi fin et délicat que l’autre était désinhibé et hard. Il y a ici tout ce qu’il n’y a pas d’habitude dans ce genre de drame. Pas de clichés, pas de guimauve, pas d’émotion tire-larmes préfabriquée mais chose rare chez les américains : de la nuance. Tout est simple, calme, feutré, enfoui, alors qu’une vraie tempête s’agite sous le crâne des personnages. En surface tout est calme… Le deuil d’un enfant est certainement ce qu’il y a de plus dur à vivre et chacun le vit à sa façon. Il y a longtemps qu’un film n’avait pas aussi bien disséqué le drame d’un couple comme cela. L’émotion est là à chaque instant à fleur de peau. Ca monte puis ça redescend grâce aux quelques moments d’humour bienvenus qui nous font reprendre un peu d’air régulièrement…et puis ça remonte. Un fragile mais magnifique équilibre se crée ainsi. Comme cela m’arrive quelques fois (souvent ?), les larmes me coulaient sans que je puisse les retenir…Outre la mise en scène tout en retenue et sobriété et un scénario qui n’en fait jamais trop, la direction d’acteur est parfaite. Nicole Kidman, après un beau pétage de plomb dans le gentil navet Le mytho, retrouve enfin un rôle à la hauteur de son talent. On commençait à désespérer. Elle est ici touchante, sans esbroufe, sans fard (paraissant presque son âge…plus de chirurgie ??). Et comme on est jamais aussi bien servi que par soi-même aussi coproductrice du film et nomination à l’Oscar au bout. Face à elle Aaron Eckhart fait le grand écart entre les rôles sortant du tonitruant World Invasion : Battle Los Angeles. Il a rarement été aussi bon, volant presque la vedette à sa partenaire. La trop rare Diane Wiest est aussi très bien dans le rôle de la mère. La scène de la cave entre les deux actrices est pour moi la plus belle du film. Techniquement c’est aussi parfait, une très belle musique et de belles couleurs pastelles donnant un ton très mélancolique juste dérangées par les couleurs chaudes et vives des dessins d’enfant et de la fameuse bande-dessinée Rabbit Hole. Une extrême pudeur, voir discrétion, et une totale subtilité pour un film qui touche directement au cœur. Poignant, digne et profond. Rien d’autre à dire : un grand film…Et la vie continue…
Le deuil d'un enfant de 4 ans interprété avec justesse par Aaron Eckhart et Nicole Kidman. Lent, soporifique et conventionnel. Il y a beaucoup mieux dans le genre. La musique a également tout pour vous bercer dans les bras de morphée. Le thème n'est pas nouveau et le couple Kidman Eckhart n'a aucune affinité, rien de romantique, rien de vrai. C'est pire que mauvais.
Dans un mélo tendu mais tenu, jamais dans le trop, surfant toujours sur le fil fragile du pathos exagéré qu'il ne dépasse absolument jamais, rabbit hole est en fait un film assez pudique et donc tellement touchant dans sa sincérité et dans le jeu des acteurs. Un drame profondément juste qui se permet même des bouffées d'oxygène dans quelques sourires, parce que la vie n'est jamais qu'un pathos larmoyant ! Et la photo est éblouissante...