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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 avril 2009
J'ai adoré ..... Je suis sortie de la salle après avoir pris un vrai bol d'air grâce aux superbes vues de la Villa Amalia. Omniprésence d'Isabelle Huppert (que j'avais détesté dans "Home") qui habite son personnage .... à croire qu'elle a envie ou eu envie de tout quitter un jour. L'infidélité de son mari n'est que le catalyseur pour la décider à tourner la page sur sa vie de musicienne et de parisienne! Nous assistons à son parcours pour tout effacer, pour s'effacer de la vie et se reconstruire, voire se découvrir ailleurs. La frénésie du départ (accumulation de sacs poubelle gris, énormes et remplis de toute sa vie) laisse la place aux voyages à travers toute l'Europe avant d'arriver sur une île italienne perdue au milieu de l'eau à perte de vue : l'Homme est infiniment petit face à la nature. Elle se baigne comme pour se laver de tout souvenir de ce que fut sa vie : le départ de son père durant son enfance, la maladie de sa mère actuellement. Le dénuement et la simplicité succèdent à l'opulence et la richesse : pas d'électricité dans sa nouvelle maison, cheveux raccourcis et libres, vêtements légers et fluides après le trench bien serré à la taille comme un carcan.... Jean-Hugues Anglade fait une réapparition dans un rôle qui lui sied à merveille : l'ami d'enfance qui refait surface alors même qu'elle prend enfin la décision de tout effacer et qu'elle va utiliser comme paravent et comme seul lien avec son passé. A éviter si vous n'aimez pas le contemplatif!
Merveilleuse composition sur le thème du "désamour". Ce film procède par abstractions pour ne retenir que l'essentiel. Une sorte d'ascèse sentimentale, d'une beauté quasi évidente (les plans sont magnifiques), jamais triste, sans pathos, traitée avec une grande élégance. B. Jacquot nous parle ici de détachement mais aussi et surtout de respect, de dignité. La subtilité de jeu sans égal et la justesse d'interprétation d'Isabelle Hupert et de Jean Hugues Anglade (qui nous manque tant) y trouve là un écrin crée sur mesure. Du vrai, grand, cinéma français.
helas deux heures de perdues. l'affiche, le soleil de la Sicile isabelle huppert, l'errance d'un personnage qui décroche, tout donnait envie dans ce film. sans avoir lu le roman de quignard, j'en avais eu de bons échos. Mais tout est faux: les dialogues, plats, mais également incongrus tant ils se posent mal sur les scènes; le jeu des comédiens: huppert plus froide que jamais ne correspond pas au rôle - et on se fiche que jacquot soit comme son frère, elle n'a qu'à le voir a diner plutopt que de nous embarquer dans un tel miscasting! sans parler des autres comédiens. Rien ne fonctionne. Si, à la fin, une belle scène entre isabelle huppert et son père dans le film. et quelques images d'une maison en sicile. bref un seul conseil: à fuir!
Ce n'est pas parce que Isabelle Huppert joue (?) du Isabelle Huppert que le film n'en n'est pas pour autant insupportable d'ennui et de ridicule....il ne manquait à la fin qu'une scène nous montrant isabelle Huppert préparant les pillulles de la tri-thérapie de JL Anglade. .....A fuir
Un film peu conventionnel, qui ne m'a procuré aucune émotions, seulement peut-être par la musique bien utilisée et inspirée. Mais les personnages malgré la présence sublime d'Isabelle huppert et du grand J.H.Anglade ne m'ont pas touchés ni trop intéressés. Pourquoi pas?
Subtile analyse intimiste des mouvements de l’âme qui refuse le romanesque pour suivre une aventure intérieure au gré des évènements qui la conditionnent. On est transporté par la grâce d’Isabelle Huppert dans un de ses très grands rôles, exquise et fascinante.
Nul , j'ai quitté la salle au bout de 40mn et j'ai été voir la fin de monsters Vs aliens dans la salle d'a coté. et je ne regrette pas !!!! Encore une fois, Merci les cartes illimités
Si j'avais fort peu apprécié le travail d'Isabelle Huppert dans ses deux précédents films ("Home" et "Un barrage contre le Pacifique"), pour moi elle renaît ici à l'excellence, avec un rôle écrasant et magnifique, du calibre de "La dentellière" ou des Chabrol, cela sans doute grâce à sa grande complicité avec Jacquot. Ce dernier nous livre comme à son habitude un long métrage d'un abord plutôt austère, d'aucuns diraient "rebutant", mais qui fascine et bouleverse, tout entier attaché à son exceptionnelle interprète principale (on notera cependant aussi la prestation d'un très bon Jean-Hugues Anglade, jouant la partie de l'ami perdu/confident retrouvé). La musicienne réputée, la femme assise, a atteint l'âge de la liberté, celui de dire "non", de partir pour mieux se(re)trouver. Son ailleurs elle le trouve dans une thébaïde italienne, au bout d'un pèlerinage ou d'une errance, où se noyer dans les bleus confondus du ciel et de la mer, la "villa Amalia". Mais ce film n'est pas un portrait fini, c'est une ébauche, une épure, ce qui explique son absence de conclusion : Eliane/Ann n'a pas encore trouvé la paix.
Isabelle Huppert est admirable. Quelle grande actrice et quelle constance dans ses rôles. Le parcours d'une femme qui ose repartir de zéro et retrouve les sensations de la vie, un très beau film !
Qui n'aimerait pas pouvoir partir et tout recommencer! Que tout semble facile dans ce film, on jette tout, on vend en un clin d'oeil, un ami oublié vous tend la main et on se retrouve dans un lieu magique... Non, c'est trop! Bien sûr Isabelle Huppert est là! Mais elle semble de plus en plus lointaine, désincarnée,... On n'y croit pas ou très peu... Le scénario est alambiqué au possible et finalement c'est l'ennui qui prend le dessus! Dommage...
Le film n'est pas mal, mais trop de gros plans sur un visage fané et des seins applatis. C'est donc triste à souhait et vous risquez de bailler malgré de beaux paysages sur la fin. Cette semaine, allez plutôt voir Erreur de la banque... Cà vous détendra davantage.