Derniers Avis : Villa Amalia - Page 6

Qu'est ce qui m'a pris d aller voir ce film? Qu'est ce qui m a pris de m'assoir en plein milieu d une rangée si entourée que j aurai fait lever au moins 10 personnes si j avais seulement osé essayer de sortir!!!!
Pourquoi? Pourquoi? La vie n'est pas assez pourrie pour en rajouter avec l ennui et la musique grinçante qui dechire les oreilles... Que de temps perdu a regarder Isabelle Hupert se regarder le nombril... Bouh!

Le sujet est terrible et Isabelle Huppert rend bien ce drame, cette séparation de tout son passé, même de celui qu'on aurait cru être le seul à connaître LE secret.

On voit Isabelle Huppert du début à la toute fin, 100% parfaite, 100% impressionnante de simplicité, dans tous les détails de ses gestes, dans son regard et dans son attitude. Jean-Hugues Anglade est aussi parfait et très juste, je l'ai trouvé magnifique (pour une fois).

Un film malheureusement un peu long et "etrange" pour que je lui mette plus de deux étoiles. Mais Isabelle Huppert y est superbe comme à son habitude, cela le sauve un peu :)

Isabelle Huppert joue parfaitement le rôle de cette femme dérangeante. De beaux paysages, une histoire belle et qui fait rêver... S'enfuir... Tout laisser... Malgré tout, je n'ai pas réussi à savourer entièrement ce film. Long. Dérangeant. Lent. Peut-être un état d'esprit que je n'avais pas ce jour-là. Mais j'ai apprécié ce moment.

PEUT ON ARRETER LES NAVETS...


Faire un film pour le sortir au cinema c'est le faire aussi pour le public. Si on veut faire un film à ce point intimiste alors il faut le destiner à ses intimes.

Mais que c'est lent mou chiant et loin de la vrai vie.

Le theme etait bon et l'histoire assez intelligente mais quel misere dans la narration et le traitement; la mise en scene abscente et le style et le ton totalement perché.

Du balai! Faites nous des film squi nous emporte pas ce genre de pretention pseudo intelligente qui laisse froid pour pas dire congelé.

Du très beau cinéma, intelligent, fin, pudique, sincère, émouvant, important. Isabelle Huppert est extraordinaire, bouleversante, tissant à nouveau une composition remarquable, loin de la marginalité, de la frustration et de l'extravagance qu'elle affichait dans Ma mère ou La pianiste. Elle insuffle à son personnage une ambivalence étonnante. Tout d'abord distante, froide, elle révèle petit à petit son côté profondément meurtri, une fragilité troublante, et une extrême chaleur humaine. Peu d'actrices sont capables de développer naturellement tant de facettes opposées. N'oublions évidemment pas les seconds rôles unanimement justes, notamment Jean-Hugues Anglade, chaleureux et touchant. Côté scénario, on s'éloigne continuellement des sentiers battus, servi par de nombreuses, originales et judicieuses péripéties. Ce qui est beau à voir et surtout à ressentir est le contraste frappant entre la terne vie parisienne, où tout tourne autour du travail, de l'emploi du temps chargé, de l'argent, des réglementations accablantes, instaurant un quotidien morne et fermé, et le passage à une vie lumineuse, à un espace ouvert et sans limites, à une calme liberté permettant de se retrouver, à la plénitude et l'épanouissement. Je comprends aisément les nombreux spectateurs désarçonnés. Il faut aimer le contemplatif, et une certaine lenteur que j'ai trouvé incroyablement douce et reposante. Une oeuvre profondément belle et humaine qui donne irrésistiblement envie de prendre le large.

Ce qu'on aime chez Benoît Jacquot, c'est son sens de la retenue, son mépris de l'emphase. Certains peuvent y voir les facteurs assurés d'un copieux ennui. Ce qui fut peut-être vrai pour certains films ne l'est plus du tout dans cet opus tout en finesse et traité sur le mode musical (la partition de Bruno Coulais y est sans doute pour quelque chose). Comme il s'agit ici d'une femme qui s'enfuit - admirablement campée par Isabelle Huppert - il serait tentant de parler d'un art de la fugue. Ni plus ni moins.

Belle prestation d'Isabelle Huppert, très beaux décors naturels. Il faut s'adapter néanmoins à la lenteur du film, et au manque d'action. N'allez pas le voir si vous avez sommeil...

Un film non pas à voir mais à ressentir... une actrice exceptionnelle, un film particulièrement cérébral, au meilleur sens du terme, des scènes d'anthologie, y compris quand Huppert devient le temps d'un moment à capter saphique... quel joli film! Courez-y... sauf si vous avez aimez "Coco"...

BEAU film. C'est pourtant dans un film de Benoît Jacquot, L'école de la chair, que j'avais fini par trouver Isabelle Huppert exaspérante. Mais cette fois, j'ai été touché par le personnage qu'elle incarne, cette dignité de femme blessée, fragile et obstinée. J'avais beaucoup aimé le livre de Quignard, difficilement adaptable a priori. Pari réussi. La première partie est peut-être trop développée : trop d'importance donnée aux détails pratiques sur la façon dont le personnage s'y prend pour disparaître ? J'aurais bien aimé m'attarder davantage, dans la seconde partie, dans la Villa Amalia (la maison abandonnée), dans les criques, les chemins escarpés. Goûter et partager l'apaisement recherché. L'abandon. De ce qu'il faut savoir abandonner pour s'accrocher et essayer d'être heureux malgré tout. Comme dans l'Intouchable et A tout de suite, ses précédents films, Benoît Jacquot filme de manière délicate et remarquable un personnage féminin en cavale et en quête - en quête de soi ? Je trouve ça intéressant et beau. Très belle musique aussi.

rester une heure et demi devant ce film ou passer le même temps chez le dentiste, je ne sais pas ce qui est le pire

Benoît Jacquot ne s'est pas trompé sur le casting...c'est déjà ça ! Heureusement qu'il a fait appel à Isabelle Huppert (pour la 5ème fois) et à Jean-Hugues Anglade. Ann (Isabelle Huppert), une pianiste reconnue, découvre que son mari (Xavier Beauvois) la trompe. Au même moment elle retrouve Georges (Jean-Hugues Anglade), un ami d'enfance, qui deviendra son confident, seul attache qu'elle gardera de son passé. Elle veut tout quitter, tout vendre, partir loin et disparaître. La première partie du film m'a intéressé, je me suis retrouvé dans le personnage pour avoir vécu la même expérience. Dommage que Benoît Jacquot ait cru bon, pour être démonstratif, de nous proposer une longue succession d'actions (ventes des biens,...). Voilà au moins on a le mode d'emploi! Par contre Benoît Jacquot a bien montré ce sentiment savoureux de liberté, de renaissance, on tourne la page et on remet le compteur à zéro pour démarrer une nouvelle vie! La deuxième partie du film à partir du moment où Isabelle Huppert arrive à cette fameuse Villa Amalia, ne m'a plus du tout intéressé, malgré les belles images. De plus à partir de ce moment Benoît Jacquot change de rythme et le film devient lent, mou et pas convaincant ! Beaucoup de scènes sont inutiles et/ou ratées, la scène des explications avec son père en est le parfait exemple. On aurait aimé que Benoît Jacquot rentre dans les détails, dans l'émotion, les sentiments et la psychologie des personnages mais non il ne fait que survoler les choses. Au final, on est donc obligé de dire que le film n'est intéressant que pour les performances des acteurs...enfin sauf Xavier Beauvois dont le jeu est très mauvais. Sans eux on aurait décroché depuis longtemps. Isabelle Huppert est remarquable comme d'habitude, même si son personnage ne dégage aucune émotion, tout comme le film d'ailleurs ! Gros plaisir de retrouver Jean-Hugues Anglade, bien trop rare au cinéma...bon sang faites le tourner !!!

J'avoue très mal connaître l'oeuvre de Benoît Jacquot mais j'avais un excellent souvenir d'A tout de suite, j'aime bien Isabelle Huppert... j'y suis donc allée direct. Et ce fût fatal... d'ennui. Je n'ai pas tenu le choc, je suis partie au bout d'une heure... Une femme trompée plaque tout et là, début du calvaire, le spectateur va suivre pas à pas cette fuite en avant... à regretter qu'elle ne se jette pas par la fenêtre ! Terrifiant de froideur, impossible de s'attacher au personnage, elle peut bien aller où elle veut, je m'en tamponne le coquillard non mais!

film magnifique qui montre une actrice en pleine possession de ses moyens.
sorte de rédemption qui mène a une nouvelle liberté sans aucune culpabilité, et pour cause...
un très grand film et découvrez-le sans aucun a priori.

on ne va pas voir ce film par hasard ... il faut d'abord aimer le contemplatif , aimer Isabelle Huppert (le film est basé sur elle et ses démons...et elle est parfaite ds son personnage qui lui colle a la peau, un Jean Hugues Anglade superbe aussi, et d'autres petits roles apportant un souffle de fraicheur de gaieté comme la mama italienne) , il faut aimer aussi s'interroger ...pourrions nous "disjoncter" vraiment et s'enfuir vers une autre vie une autre reconstruction...(qui se fait tout de meme ds l'organisation et en assurant ses arrieres...) ; un lieu choisi pour cela pas des plus sombre...tant qu'a faire! donc magnifique paysage aussi...