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    Villa Amalia
    Note moyenne
    2,5
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    152 critiques spectateurs

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    nicocou
    nicocou

    39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2009
    Film à voir absolument. Le film est surprenant car la bande annonce, fort heureusement, est incomplète.
    On découvre un comportement, une attitude, des pulsions chez une musicienne que rien ne retient. La liaison cachée de son conjoint est, comme c'est si bien dit dans le résumé, "la goutte d'eau qui fait déborder le vase".
    Interprétation remarquable d'Isabelle et Jean-Hugues. Isabelle, comme dans la vraie vie sans doute, n'hésite pas, fonce pour elle avant tout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mai 2009
    Parce que c'est Elle ( Isabelle Huppert ) parce que c'est Lui( Benoît Jacquot ) !
    Parce que ce sont Eux ,parce que c'est moi ... dans un état d'esprit qui m'y prédisposait, ça a merveilleusement fonctionné .
    4 étoiles serait donc le prix de l'excellence, si ce n'était la retenue qui m' empêche de clamer que ce film magnifique doit être vu par tous, sachant qu'il ennuie beaucoup de personnes et en exaspère certaines.
    A apprécier sans modération ou à éviter !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 mai 2009
    Adepte de films intimistes, celui-ci n'a pas remporté d'émoi... C'est un film pour bobos pseudo intellectuels (vous constaterez les critiques de télérama xxx : rarissime).. L'affiche est plutôt séduisante, le thème très intéressant...Mais, nous avons là,une misérable narration, tout est glacial, à distance, les personnages ne nous atteignent pas, la musique est grinçante et lourde. Isabelle Huppert est une très grande actrice, cependant, dans ce rôle, elle est nombriliste, filmée en très gros plan, ras le bol des actrices fétiches bourgeoises, qui jouent encore les bourgeoises dans un film pseudo intimiste... "j'ai bcp aimé les scènes où pour changer de vie, de peau, elle jette entièrement sa garde robe chic !!! " JH Anglade est passif, ce film pousse à une déprime totale. Vu dans un petit cinéma d'art et d'essai où la porte était fermée, sous cette musique grinçante , les baillements des personnes présentes et les étirements prenaient place, quelques regards furtifs vers la sortie!!Je n'avais qu'une envie, comme bcp, me barrer et aller retrouver mon bouquin..En gros: un bon somnifère esthéstisant. Cependant, je reste curieuse je pense lire le romain de Pascal Quignard.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2009
    magnifique ISABELLE HUPPERT qui sait plomber les atmosphères ! Jean-Hugues ANGLADE est très juste et apaise le malaise du film. On sent que ce départ pour une nouvelle vie vient de plus loin, remonte à l'enfance de ANNE/ELIANE.
    Et puis, il y a de très beaux paysages.
    Merveilleux film.
    NIGRUNT
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2009
    J'ai accepté en maugréant, de me laisser traîner voir Huppert, géniale disait la critique, semblable à elle-même disais-je en renâclant. Je trouvais qu'avec le Barrage contre le Pacifique on avait donné, et la perspective de la voir traîner son spleen avec élégance me soulait un peu.
    J'avais tort, Villa Amalia, d'après le roman de Pascal Quignard que je n'ai pas lu, nous a vraiment plu. Malgré un passage à vide quand l'errance de l'héroïne devient maniaque et qu'on se demande où Benoît Jacquot est en train de s'enliser, le film est vraiment réussi. Bien mené, joué au cordeau par notre spécialiste nationale du mal-être de bon aloi, mis en scène avec un fort souci de réalisme et de rythme. Huppert joue du piano, court, nage, elle n'a voulu laisser place à aucune doublure. Elle parle même un italien tout à fait honorable. Et ce sont vraiment ses cheveux qu'on coupe dans la scène pivot où se met en place son rêve de fuite. La redécouverte de soi, d'une certaine liberté, l'abandon des stéréotypes que la vie vous a imposés, le dépassement des terreurs enfantines qui nous ouvre un avenir plus conscient, tout cela est traduit avec beaucoup de talent par le couple Jacquot Huppert, visiblement à fond dans leur sujet. Et, cerise sur le gâteau, la musique est tout simplement au diapason.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mai 2009
    très décevant... (esthetique mais lent, lent, très lent)
    Nelly M.
    Nelly M.

    100 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2009
    Un traitement minutieux et la magie Huppert bien entendu. Elle est ici peu loquace, le sourcil accentué, la chevelure en ponctuation, un visage exprimant plus une farouche détermination que la dépression, d'emblée surmontée. Privilège des musiciens qui peuvent déceler dans leurs notes qu'ils sont faux... Par ailleurs, toujours intéressant de voir une femme dire non et encore non. Qu'elle aille donc se promener, et même se perdre dans une cabane surplombant la mer, qu'elle joue à se mettre en danger histoire de renaître, son magot lui garantit gîte et couvert (d'ordinaire, ce délire vous prend autour de vingt ans)... Tout cela est bien empaqueté, fréquentes baignades, les sens se relâchent. Un ami précieux, la mère qui part peu à peu, le père déserteur lui aussi... Beaucoup de charme s'intercale dans ce retour sur soi-même dont on ressort un peu ahuri.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 mai 2009
    Tu connais les 5 phases du deuil ? Non? Laisse-moi t'expliquer.

    10ème minute du film, phase n°1, le déni. Tu penses: "Non, c'est pas possible, je ne me suis pas fourvoyé à ce point. Je refuse. Ce n'est que le début, ça va forcément s'améliorer."

    30ème minute, tu commences à craquer... c'est la phase n°2, la colère : "MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CETTE VASTE FARCE? J'AI PAYE 7 EUROS POUR CETTE DAUBE!? JE VAIS TUER CETTE BOURGE DEPRESSIVE ET COINCEE, ET APRES JE LUI CASSERAI LES DOIGTS POUR QU'ELLE ARRÊTE DE JOUER CES FOUTUS AIRS MACABRES SUR SON FOUTU PIANO!"

    Une fois la première heure écoulée, tu es si mentalement épuisé par cette flopée de scènes inintéressantes et mollassonnes que vient la phase 3 dite "du marchandage". C'est le moment ou toi, spectateur ébahi, tu regardes Isabelle Huppert dans le blanc des yeux (et crois-moi ce ne sont pas les occasions qui manquent vu la bonne centaine de gros plans dont tu es matraqué)et tu t'adresses à elle très sérieusement: "Ecoute Isabelle. Si tu te sors pas les doigts du *** dans les 5 min qui arrivent, si tu nous fais pas un coup d'éclat ou autre (suicide, s'il te plaît, vite!!), je jure que je quitte la salle. Parfaitement, ce sera une première, mais tant pis. Je ne plaisante pas, Isabelle."

    15 min après. La phase n°4,la dépression, est arrivée plus vite que tu ne le pensais. Elle t'a scié les jambes, soumis les rétines, vidé de toute volonté, et tu es scotché au siège malgré toi, à regarder Isabelle errer au sommet de l'ennui et des montagnes italiennes. Tu ne penses même plus, ton dialogue intérieur est figé, tu attends juste la mort.

    Fin du film. 5ème phase: l'acceptation. Tu te lèves, mécanique. Te diriges vers la sortie. ça va aller maintenant.. tout va s'arranger.. Oui, tu vas rentrer chez toi. Tu as perdu 7 euros et du temps libre, mais tu es vivant!
    Regarde autour de toi. Tu vois? Le monde brille d'un nouvel éclat, car tu as vu l'Horreur et renais à la lumière, plus fort.

    Villa Amalia... L'en
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 mai 2009
    La première partie du film est très fidèle au beau roman de Pascal Quignard, qui vient d'être réédité pour l'occasion. Mais dès que l'héroïne pose le pied sur l'île d'Ischia, Jacquot sort ses grands ciseaux et coupe tellement dans le livre qu'il ne lui reste plus grand-chose d'intéressant à raconter. JH Anglade est si placide qu'il en devient presque inexistant. Quant à Isabelle Huppert, elle a, malgré son immense talent, quelque peine à incarner cette déroutante Ann Hidden (Anne "cachée"). L'actrice ne lésine pas sur les regards égarés, les sourires forcés, les gestes saccadés. Il y avait peut-être mieux à faire avec l'histoire de cette pianiste célèbre qui décide du jour au lendemain de tout plaquer pour "éteindre la vie qui précède". Chez Quignard, elle sort renforcée des épreuves qu'elle traverse. Jacquot préfère la laisser planer entre l'eau et le ciel, et plonge le spectateur dans la perplexité, ou l'ennui, ou les deux ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 mai 2009
    ce film m'a ennuyé et donné le bourdon - sans grand intérêt pour moi
    Lilith99
    Lilith99

    15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2009
    Comme le temps est long quand les personnages sont antipathiques, les dialogues inconsistants et l'histoire atrocement plate. Mais le pire c'est ce ton prétentieux et intello pour finalement nous servir des platitudes pleines de vide avec cet aplomb qui nous fait sortir de la salle en se rappelant pourquoi un certain cinéma français est chiant... Si les critiques sont émerveillées, nous on sort juste catastrophés. En fait c'est nul quoi !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 avril 2009
    Le film paraît durer 3h alors qu'il n'en dure que la moitié. Mais les images sont belles et les acteurs sont justes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 avril 2009
    Benoit Jacquot est capable du meilleur (le 7em ciel, Sade, La Fille seule...) mais peut aussi (un peu) se fourvoyer, comme c'est le cas ici. Il y certes un vrai parti-pris, celui d'une sorte de film contemplatif nerveux, où la mise en scène prend en charge la tension qui habite le personnage partagé entre le désir de se mettre à l'écart du monde et celui de l'embrasser de façon presque convulsive. La quête permanente d'un ailleurs où se reposer (à jamais ?) et l'insatisfaction de ce que le monde peut offrir donne au récit une indéniable frustration, qui se fait malheureusement vite crispation, puis ennui. Le problème vient avant tout de la mise en scène qui échoue à filmer cette béance dans la quête, trop occupée à en traquer les signes extérieurs sur le visage contrarié d'Isabelle Huppert. Et c'est peut-être là le fond du problème : comme beaucoup des derniers films de l'actrice (Home mis à part), on a l'impression qu'elle phagocyte complètement l'entreprise, sans doute malgré elle, tant son pouvoir de fascination et son statut sont grands et transforment le films en un long documentaire sur elle-même. Ou lorsqu'une icône finit par vampiriser l'écrin qui l'a fait briller au risque de la momification... A moins qu'il ne s'agisse en fait de filmer la mort en action et les dernières convulsions de la victime... Dans ce cas, c'est sacrément gonflé, mais guère réjouissant...
    selenie
    selenie

    6 392 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2009
    Beau film sur une disparition volontaire... En sachant que une partie des disparitions en France sont aussi des disparitions volontaires... Ici une femme plaque tout après avoir appris l'adultère de son compagnon. Isabelle Huppert toujours aussi majestueuse est entouré de Jh Anglade qu'on aimerait voir plus souvent et de Xavier Beauvois quasi invisible. Le scénario s'attache à suivre la femme dans ses préparatifs de départ, dans ses premiers pas dans la clandestinité. Le film prend un rythme pas si lent et gagne un très bon point avec les paysages splendides d'Italie. La BO est par contre décevante avec des morceaux (notamment de l'héroïne) trop élitiste, dans un genre "grinçant" qui n'est pas en adéquation avec la liberté d'esprit et de corps du personnage principal ni avec le rythme beaucoup plus fluide. Evidemment l'héroïne n'est pas dans le besoin, le scénario préférant une bourgeoise à une prolétaire afin de faciliter la fuite et ses aléas financiers qui vont de soi. Cependant le film reste un très beau moment et on se laisse aller à penser, que peut-être un jour, qui sait...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2009
    L'une des plus belles idées de Benoit Jacquot est d'avoir, suivant les pans de l'histoire qu'il a choisi de nous raconter, dilaté ou contracté le temps rendant le rythme de son film complètement hypnotique. Ainsi, la première partie du film (la plus longue) prend bien le temps de raconter, dans les détails les plus matériels mais aussi les plus irréalistes quelquefois, la préparation de la disparition de l'héroïne sans fournir une quelconque justification à son geste (a-t-on seulement besoin de se justifier quand on a envie de disparaître ?). La fulgurance de cette disparition en marche (seuls quelques plans très courts et sans un seul dialogue décrivent son périple) durant laquelle Isabelle Huppert, tel un oignon, enlève progressivement les couches successives de sa vie, ne donne alors que plus de force à sa remise en question et à la violence de sa rencontre avec sa villa Amalia. Le film aurait alors gagné à se terminer là plutôt que d'entamer ce qui parait, à mes yeux, un autre film et qui n'apporte rien à l'histoire d'Anne/Eliane si ce n'est de lourdes explications (rencontre avec Giulia, retour du père). Inutile de dire qu'Isabelle Huppert, malgré l'immense talent que l'on vante à chaque film, trouve encore moyen de nous surprendre et d'inventer un personnage multiforme tant dans son allure que son comportement avec/envers/contre les autres. Elle est magistrale.
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