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boscopax
82 abonnés
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3,0
Publiée le 7 mars 2010
Voici un véritable film d'auteur propre aux comédiens Huppert et Anglade. Un film sur la solitude, la famille, l'homosexualité, l'évasion. Bien évidemment trop personnel pour être totalement perceptible, Villa Amalia offre toutefois une beauté de décors européens magnifiques. Ce n'est pas un film pour divertir, mais un vrai film d'engagement personnel.
Non non non! Vila Amalia ou l'art de se contempler le nombril sans jamais prendre conscience que quelqu'un regarde, perd son temps à essayer de rentrer en vain dans un univers qui n'appartient qu'au réalisateur. Isabelle Hupert, juste correcte, joue un personnage complètement névrosé déconnecté de la réalité des gens modernes si ce n'est l'envie de s'exiler, de partir de tout oublier mais des films beaucoup plus réussis et surtout beucoup plus puissants sont passés par là avant : Into the wild et Deux jours à tuer pour ne citer qu'eux... Le label film d'auteur français n'excuse pas tout!
Villa Amalia,de Benoit Jacquot, un film supposé être dramatique, mais qui ne l'est pas. Je n'ai pas du tout apprécié ce film ! Un long métrage d'un ennui mortel ! J'ai très vite décroché, faut dire aussi que je n'ai pas accroché de tout le film, mais à un moment, j'avais vraiment envie de partir, tellement je trouvé ça plat, fade et ennuyeux. Cependant, je met tout de même une étoile, pour les acteurs, car ils jouent bien et que ne serait ce pour cette raison, le film ne mérite pas que je lui décerne un 0 étoile. Scénario mauvais, très mauvais ! Le film en lui même l'est aussi, il y a juste les acteurs qui releve le niveau.
Si le cinéma européen des années 2000 pérennise une tradition initiée au sortir de la seconde guerre mondiale, faite de personnages névrosés, souffrant de leur présence au monde, c’est qu’il retrouve dans ces motifs la joie d’explorer avec la caméra les scories du monde et de la psychologie humaine. «Villa Amalia» (France, 2008) de Benoît Jacquot suit l’échappée libératrice d’une fameuse pianiste. Au comble de sa gloire, la femme retrouve une nuit un ancien amant. L’évènement produit une rupture de conscience chez le personnage d’Isabelle Huppert et l’enjoint à se défaire des fioritures modernes de sa vie pour se contenter du simple appareil des plaisirs de la nature. Jacquot, adjoint d’une réalisation délicate, qui filme des pieds qui avancent avec une attention palpable, prête le regard et l’écoute à la renaissance d’une femme. La Villa Amalia éponyme sert de refuge au protagoniste. Maisonnée abandonnée au sommet d’une colline en bord de mer, cet Eden terrestre, avec ses devants de lieu délaissé, traversé de rayons luminescents, accueille l’exil de la pianiste. Sur un thème similaire, Sean Penn dresse des confins de carte-postale dans son embourgeoisé «Into the wild». A l’inverse, Jacquot se méfie de tout pittoresque pour déployer plutôt les bouleversements psychologiques du personnage aux dimensions du monde. Dans sa vie quotidienne d’artiste accomplie, le monde se pare de teintes ternes et de couleurs maussades. Une fois affranchie des contraintes sociales, apparaissent des couleurs plus chatoyantes et vives. Dans le basculement d’univers qu’articule le film et qu’accompagne le jeu en murmure de la sensible Huppert, ressort le projet d’une émancipation. Emancipation de l’artiste face aux contraintes de son art, émancipation de l’auteur face aux astreintes économiques du cinéma et émancipation du spectateur face au spectacle auquel il assiste. Ce sont chacun de ces gestes qui animent «Villa Amalia», du creux jusqu’à ses composants esthétiques.
J'ai ressenti une interruption temporo-spatiale en voyant ce film : subjugué par sa force, son incroyable actrice qu'est Isabelle HUPPERT, profonde, subtile, tour à tour désenchantée comme rayonnante, son ambiance méditerranéenne où l'Italie montre ses plus beaux paysages. Ce pétage de plomb m'a plu pour les raisons qui l'y ont conduit, et la détermination des valeurs contenues par l'actrice. Bref, j'ai adoré. A voir, revoir...
J'ai aimé le montage de ce film, la manière dont il sort de l'obscurité du personnage principal pour capter, comme si de rien était, la lumière qui passe ici et ailleurs.
Ce film vaut le coup pour les paysages, vraiment fabuleux! Mais le reste... Je n'ai pas vraiment compris: que cherche-t-elle, au juste? Que veut-elle? Le fond de l'histoire est loin d'être clair. D'autre part, pour parler du film en lui-même; y a-t-il un fil conducteur? Si oui, lequel? Les actions ont l'air de s'enchaîner sans aucun lien entre elles! A quoi sert la mère? Même son ami d'enfance est presque inutile. Sans parler de l'amoureux transi à qui on a envie de donner des claques! Non je n'ai pas aimé. Parce que je n'ai pas compris.
Adapté d’un roman de Pascal Quignard, ce film n’arrive pas à décoller du livre. Malgré une interprétation plus qu'honorable (Isabelle Huppert, comme toujours), la mise en scène est trop lourde et le scénario trop peu cinématographique pour faire un bon film.
Après "intouchable" je m'étais bien promis de ne plus aller voir un film de Jacquot... Mais ayant bien aimé le livre de Quignard, ayant un faible pour ces récits de rupture et de départ, j'y suis allé. Le choix d'une mise en scène vive, abrupte, elliptique aurait pu être judicieuse et donner une urgence, un rythme tendu à cette quête dont on ne saura pas grand chose. Mais ici toutes les scènes (ou presque) finissent par remplir rapidement le programme et malgré leur volonté brusque de devenir illustratives. Rien ne se veut en excès, rien ne déborde, très vite rien ne vit. Le "voyage" d'Ann Hidden devient alors un catalogue (ce mot, cette marque "jet-tour" me vint à l'esprit), assez chic, assez vain, assez cliché (l'idylle avec la jeune fille est vraiment mal fichue). En ne prenant jamais le risque de se confronter à la durée, au regard du personnage, à la possibilité d'un nouveau monde, Jacquot finit par s'appesantir sur les secrets de famille. Rien n'est vrai dans le film, à l'image du visage d'Huppert toujours nimbé d'un flou léger (la mise au point est sur son cou constamment, sans doute pour chercher la jeunesse éternelle). Bref cette fois je respecterais ma promesse d'oublier les films de Benoit Jacquot
Sombre, terne puis lumineux... puis interrogatif. Agréable expérience, insolite, d'une femme affranchie, simple et sobre malgré ses failles. Tout de même longuet.
Ah non, vraiment un grand regret d'être allée voir ce film. Il ne s'y passe pas grand chose, Isabelle Huppert est semblable a elle-même, elle fait la gueule et joue du piano, le tout avec une espèce de folie... à croire que c'est le seul rôle qu'elle sache jouer (et mal!). Le réalisateur a du oublier de couper certaines parties de son film, la caméra film le sol, l'herbe... bref, rien de bon !
Sur le papier, tout pour plaire. La quintescence d'une Isabelle au sommet de son art, dont on imagine qu'elle va nous emmener loin, bien plus loin que le sud de l'Italie, qu elle va nous déranger et nous troubler comme elle l'a parfois fait au théâtre, chez Regy. Et puis l'Italie, le reoman, tout cela. Dans la salle, apres un début somnambulique qui ne manque pas de panache, apres la mise a sac de cette vie d'avant, dépouillée de main de maitresse par Isabelle; nous voici enfin parti avec elle, délestés de tout. Et là,le mystere laisse la place à l'anecdote, a une contemplation un peu alanguie, à un estéhtisme convenu qui flirte parfois avec le catalogue de l'italie sauvage (on est dans la villa du Postino ?). La fin , le retour dupère, nosu emmeneb vers des chemins que l on aurait préfér éviter, le rapport au père et aux tartes à la creme. Déçu, forcément déçu malgré l intelligence du propos et du jeu. Mais pas envie d'être intelliget, juste d'être séduit !
Un film intimiste porté par 2 acteurs émouvants : Huppert et Anglade . Une chronique douce amère d'une dérive . Une pianiste quitte tout fait le vide derrière elle et part au hasard . Quelques longueur mais les personnages sont attachants bien qu'un peu caricaturaux .