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Isabelle trimballe sa carcasse avec indolence, et l'on s'ennuie à regarder son visage fané. Comme elle on a envie de fuir, et de sortir de la salle!
S’appuyant pour l’essentiel sur le grand talent d’Isabelle Huppert, Villa Amalia ne brille guère par l’originalité du sujet. L’envie de bousculer les acquis affectifs, sociaux et professionnels d’une vie bien structurée, et de tout remettre en cause au seuil de la maturité, est un thème récurent du cinéma. Cela dit on rendra justice à la sensibilité et au sens de l’émotion intériorisée dont fait preuve Benoît Jacquot, même s’il abuse des symboles appuyés – abandon du téléphone, déménagements, photos souvenirs brûlées, retraite sur une île perdue. On ne peut s’empêcher de songer à Antonioni et Godard, pour l’errance flottante et la quête du sens de la vie, ou l’espoir ne surgit qu’en pointillé. Film lent et esthétisant, qui requiert de la disponibilité pour en goûter les charmes cachés.
J'ai aimé ! Cette fuite éperdue, ce voyage de solitude méritaient peut-être moins de "points morts". Quoi qu'il en soit j'ai adhéré. Si la réalisation m'a moins convaincue, Isabelle Huppert n'en reste pas moins prodigieuse.Certains face à face sont magnifiques, avec Jean Luc Anglade entre autre. Mais aussi avec la mère, le père ... et la banquière accrochée à son règlement comme la misère sur le monde.
j'attendais ce film avec impatience... j'en fus d'autant plus déçue!!! la musique est insupportable et stressantes, beaucoup de scènes inutiles n'apportant rien à la compréhension du film, encore moins à la psychologie du personnage. Isabelle Hupert est omniprésente mais exprime si peu d'émotions, elle parle peu, on se demande même parfois si elle est humaine... Beaucoup de scènes apparaissent décalées, avec des personnages providentiels qui arrivent comme par magie (ou comme un cheveu sur la soupe?). Seule la parenthèse italienne, hélas! trop brève, a un intérêt, sutout au niveau de la beauté des images. Je crois que je n'ai jamais autant baillé devant un film, quelle déception!!!!
Une étoile pour ce film inutile, mais 10/10 pour Maya Sansa :p
gimliamideselfes
Un film servit par une bonne actrice, une réalisation pas mauvaise du tout… un film qui se laisse regarder, un film qui laisse une marque… mais qui au final m'a un peu déçu, il manque quelque chose.
Mais quelle catastrophe ! Malgré des images parfois captivantes (d'où la présente étoile), Dieu que le réalisateur peine à diriger ses acteurs et que tout cela est académique et déprimant ! Le sujet a de quoi fasciner, et la réalisation semble tout droit sortie d'une brochure de voyage pour bobos en mal de rupture. Après l'indigeste "Barrage sur le Pacifique", notre Isabelle nationale n'est pas très inspirée dans le choix de ses films récents.
Quel ennui !Sur une belle idée de départ qu'il mène nulle part, Jacquot semble fasciné par Huppert (qui assume difficilement ses 55ans...) filmé en gros plan la larme à l'oeil. Si vous êtes fan, vous en aurez pour votre argent, sinon ça va bailler fort, le personnage met une heure à faire ses valises et à peine arrivé en Italie, elle revient en Bretagne pour l'enterremment de sa mère et revoir son père allemand dans une très mauvaise scène d'explication. On aimerait être bouleversé, mais tout reste glacial et à distance, on est juste gêné par toute cette intimité que l'on ne nous permet pas de partager.
C'est filmé avec élégance,il y a de grands acteurs mais l'ennui s'installe peu à peu.On se désintéresse assez vite du personnage égocentrique jouée par Huppert.L'histoire manque d'épaisseur et parait trop littéraire.Raté.
Tout ça est très étrange, sans queue ni tête, globalement sous-joué. Les longs plans sur une Isabelle Huppert, qui semble trop à bout de souffle pour pouvoir porter le flim, n'arrivent pas à meubler ce vide. Les passages filmés à l'épaule donnent le mal de mer. Un accident de parcours.
Une plongée dans la solitude,le silence et la Liberté.bon.
I.Huppert est fantastique dans ce film où il faut se laisser porter.J H.Anglade a enfin un rôle à la mesure de son talent.
Bref un vrai régal de film d'auteur français (jamais chiant!)
Bref un vrai régal de film d'auteur français (jamais chiant!)
Ann Eliane vit avec Thomas depuis 15 ans. Une nuit, au volant de sa voiture elle
commence à le suivre et sans être vue le surprend dans les bras d'une autre et reste sans réagir.
A partir de là, elle prend la décision de tout quitter; ses biens, ses meubles, la musique qui compose sa vie, cet homme ainsi que tous les souvenirs qui s'y raccordent. On pourrait associer cette attitude à une quête intérieure, à une sorte de recherche de spiritualité; tout abandonner pour mieux revivre après.
Marquer du désintérêt pour sa vie d'avant, se détacher sans regret des choses et des objets et partir vers une destination inconnue afin d'y trouver sa voie.
La caméra ne lâche pas une seule seconde Isabelle Huppert qui semble comme habitée par son personnage. On s'y attache, elle nous envoûte dans sa façon si particulière d'être à chacun de ses rôles une personne totalement hors du commun.
commence à le suivre et sans être vue le surprend dans les bras d'une autre et reste sans réagir.
A partir de là, elle prend la décision de tout quitter; ses biens, ses meubles, la musique qui compose sa vie, cet homme ainsi que tous les souvenirs qui s'y raccordent. On pourrait associer cette attitude à une quête intérieure, à une sorte de recherche de spiritualité; tout abandonner pour mieux revivre après.
Marquer du désintérêt pour sa vie d'avant, se détacher sans regret des choses et des objets et partir vers une destination inconnue afin d'y trouver sa voie.
La caméra ne lâche pas une seule seconde Isabelle Huppert qui semble comme habitée par son personnage. On s'y attache, elle nous envoûte dans sa façon si particulière d'être à chacun de ses rôles une personne totalement hors du commun.
Du jour au lendemain, une femme décide de tout plaquer et de faire la ‘morte’. D’un côté on a une Isabelle Huppert toujours aussi investie, et de l’autre on a un côté INTO THE WILD de Sean Penn sans la même dimension. Pourquoi part-elle, pourquoi fuit-elle, qu’est-ce qui la motive ? L’aspect psychologique est aux abonnés absents, on suit seulement la décision ferme et définitive d’une femme qui en a marre de dire oui et décide de dire non. Elle n’est plus une poupée qu’on articule à sa guise, elle se rebelle et part. Et son parcours va l’entraîner au bord de la Méditerranée. Huppert qui range ses affaires dans un sac, Huppert qui prend le train. Huppert qui demande des tartines, bref, après Martine à la plage, Isabelle à la recherche du temps perdu. Rapports humains étranges pour ne pas dire incompréhensibles, on a du mal à aborder une histoire, au départ totalement compréhensible, qui vire peu à peu dans le loufoque. Montrer une femme souhaitant être seule, un brin suicidaire, souhaitant dévoiler quoi ? Que le monde est cupide ? Que les apparats sont inutiles ? Un film qui réserve de très belles séquences de solitude, de recherche de soi, mais qui au final est réservé à une élite sociale : celle des bobos pseudo intello qui crieront au miracle cinématographique et qui, pour les autres, sera un somnifère guère efficace causé par une bande son piano omniprésente et limite criarde.
S'il y a un réalisateur qui illustre l'adage selon lequel réaliser des films c'est filmer l'actrice dont on est amoureux c'est bien Benoit Jacquot. Après la période Isild Le Besco, revoici une nouvelle complicité avec Isablle Huppert. Qui bien que d'une toute autre génération que Le Besco n'en semble pas moins toujours juvénile voire immarcessible. Le coté sphynx d'Huppert convient d'ailleurs bien au personnage d'Ann Hiden (caché en anglais), solitaire et distant. Il n'etait pas si evident d'adapter le bouquin de Quignard et cette adaptation est tout à fait convaincante. Une très belle photo de Caroline Champetier, un Jean Hughes Anglade très à la hauteur d'Huppert et qu'on retrouve avec plaisir dans un beau rôle. Etonnamment il n'y a quasiment pas de sensualité dans ces différents couples, dans ce qui pourrait être la langueur italienne. Tout le film est très cérébral, l'emotion affleure à peine dans des séquences que d'autres auraient rendu pleines de pathos. Et ceci n'est pas pour me déplaire.
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