Avis : Villa Amalia - Page 9

Isabelle Huppert est admirable. Quelle grande actrice et quelle constance dans ses rôles. Le parcours d'une femme qui ose repartir de zéro et retrouve les sensations de la vie, un très beau film !

J'ai aimé le montage de ce film, la manière dont il sort de l'obscurité du personnage principal pour capter, comme si de rien était, la lumière qui passe ici et ailleurs.

Film sans grande importance, mou, sans gôut... Le thème aurait mérité mieux qu'une succession d'images... Sans intérêt si ce n'est les paysage!
l'histoire mériterait mieux...

magnifique ISABELLE HUPPERT qui sait plomber les atmosphères ! Jean-Hugues ANGLADE est très juste et apaise le malaise du film. On sent que ce départ pour une nouvelle vie vient de plus loin, remonte à l'enfance de ANNE/ELIANE.
Et puis, il y a de très beaux paysages.
Merveilleux film.
NIGRUNT

Benoît Jacquot ne s'est pas trompé sur le casting...c'est déjà ça ! Heureusement qu'il a fait appel à Isabelle Huppert (pour la 5ème fois) et à Jean-Hugues Anglade. Ann (Isabelle Huppert), une pianiste reconnue, découvre que son mari (Xavier Beauvois) la trompe. Au même moment elle retrouve Georges (Jean-Hugues Anglade), un ami d'enfance, qui deviendra son confident, seul attache qu'elle gardera de son passé. Elle veut tout quitter, tout vendre, partir loin et disparaître. La première partie du film m'a intéressé, je me suis retrouvé dans le personnage pour avoir vécu la même expérience. Dommage que Benoît Jacquot ait cru bon, pour être démonstratif, de nous proposer une longue succession d'actions (ventes des biens,...). Voilà au moins on a le mode d'emploi! Par contre Benoît Jacquot a bien montré ce sentiment savoureux de liberté, de renaissance, on tourne la page et on remet le compteur à zéro pour démarrer une nouvelle vie! La deuxième partie du film à partir du moment où Isabelle Huppert arrive à cette fameuse Villa Amalia, ne m'a plus du tout intéressé, malgré les belles images. De plus à partir de ce moment Benoît Jacquot change de rythme et le film devient lent, mou et pas convaincant ! Beaucoup de scènes sont inutiles et/ou ratées, la scène des explications avec son père en est le parfait exemple. On aurait aimé que Benoît Jacquot rentre dans les détails, dans l'émotion, les sentiments et la psychologie des personnages mais non il ne fait que survoler les choses. Au final, on est donc obligé de dire que le film n'est intéressant que pour les performances des acteurs...enfin sauf Xavier Beauvois dont le jeu est très mauvais. Sans eux on aurait décroché depuis longtemps. Isabelle Huppert est remarquable comme d'habitude, même si son personnage ne dégage aucune émotion, tout comme le film d'ailleurs ! Gros plaisir de retrouver Jean-Hugues Anglade, bien trop rare au cinéma...bon sang faites le tourner !!!

sublime Isabelle Huppert

Malgré un immense talent indéniable, Isabelle Huppert est loin de symboliser la joie de vivre, donc à éveiller de la sympathie pour ceux qui sont en quête d’amour et d’épanouissement. Dans Villa Amalia, la donne ne change pas, mais par on ne sait quelle magie sa froideur sociale, son regard indifférent se métamorphosent en une mélancolie magnétique. Ses décisions radicales sont justifiées. Les photos provenant d’une vie antérieure se consument devant nos regards approbateurs. Les horizons vers lesquelles elle s’élance deviennent nôtres. Le film repose entièrement sur ses épaules mais aucune reproche, à condition qu’elle accepte de nous ouvrir les portes de sa villa Amalia pour quelques jours…

Du cinéma de jacquot, je ne connaissais rien. Les premières minutes, j'ai crains que le style soit aussi ampoulé que celui de Téchiné. Puis, je me suis dit qu'il allait filmer une psy tout comme dans "l'autre", et que le transfert allait aussi opérer en me rendant petit à petit dépressif. Puis, je l'ai vu vouloir fuir tous ces cons qui l'entouraient et qui ne comprennent rien à la vie, comme dans "into the wild", et je me suis dit "bon vent, on aura la paix", et je lui honteusement souhaité une même fin que l'autre prétentieux. Quand j'ai entendu la musique, je me remémoré les horribles violons du non moins horrible "bellamy" de Chabrol
Et puis, je ne sais trop encore pourquoi, le charme a opéré, et je suis sorti conquis. La grâce d'Huppert, sans nul doute.

Le film n'est pas mal, mais trop de gros plans sur un visage fané et des seins applatis. C'est donc triste à souhait et vous risquez de bailler malgré de beaux paysages sur la fin. Cette semaine, allez plutôt voir Erreur de la banque... Cà vous détendra davantage.

Certes on ne va pas voir ce film par hasard.....
Mais on a tous été,un jour ou l'autre, pris aux tripes par une envie folle de foutre le camp !
Donc oui je me suis sentie concernée par cette envie de Liberté, par ce coup de pied dans la fourmilière, (certes indolore pour elle (Ann)car pianiste de renom)et cette reconstruction en cours qui laisse un petit gout d'inachevé ; bravo à l'impromtu des scènes, jamais brouillon : ainsi va la vie ! Confrontation avec notre moi profond....

Merveilleuse composition sur le thème du "désamour". Ce film procède par abstractions pour ne retenir que l'essentiel. Une sorte d'ascèse sentimentale, d'une beauté quasi évidente (les plans sont magnifiques), jamais triste, sans pathos, traitée avec une grande élégance. B. Jacquot nous parle ici de détachement mais aussi et surtout de respect, de dignité. La subtilité de jeu sans égal et la justesse d'interprétation d'Isabelle Hupert et de Jean Hugues Anglade (qui nous manque tant) y trouve là un écrin crée sur mesure. Du vrai, grand, cinéma français.

Un film tout en douceur où l'on essaye de comprendre un personnage (sans jamais vraiment y parvenir) trop froid pour que l'on puisse s'y attacher.
Une Isabelle Huppert qui ne sort pas des clous mais une bonne réalisation qui nous permet de ressentir les émotions du personnage (sans toutes fois les comprendre).

Un film malheureusement un peu long et "etrange" pour que je lui mette plus de deux étoiles. Mais Isabelle Huppert y est superbe comme à son habitude, cela le sauve un peu :)

Tout simplement un CHEF D'OEUVRE.
Isabelle HUPPERT est une immense actrice, elle est le personnage, j'ai rarement été autant impresionné par une actrice depuis 40 ans !
Merci au cinéma français de nous donner à voir des films comme celui-ci ! Toute la distribution est à féliciter, Jean-Hugues Anglade en tête.
La "simplicité" de l'histoire prouve que l'on peut faire des films merveilleux sans avoir à utiliser des artifices de scénario ou des effets spéciauoutranciers, comme il est habituel dans le cinéma courant.

helas deux heures de perdues. l'affiche, le soleil de la Sicile isabelle huppert, l'errance d'un personnage qui décroche, tout donnait envie dans ce film. sans avoir lu le roman de quignard, j'en avais eu de bons échos. Mais tout est faux: les dialogues, plats, mais également incongrus tant ils se posent mal sur les scènes; le jeu des comédiens: huppert plus froide que jamais ne correspond pas au rôle - et on se fiche que jacquot soit comme son frère, elle n'a qu'à le voir a diner plutopt que de nous embarquer dans un tel miscasting! sans parler des autres comédiens. Rien ne fonctionne. Si, à la fin, une belle scène entre isabelle huppert et son père dans le film. et quelques images d'une maison en sicile. bref un seul conseil: à fuir!