Avis : Villa Amalia - Page 7

Quel ennui ! Et quelle envie j'avais de partir au milieu de la séance. Sans être nul, on a du mal à être parfaitement enthousiaste à l'idée de suivre les aventures de cette femme, qui joue cependant très bien son rôle.

Quand je lis certaines critiques, j'ai du mal à comprendre qu'on aille voir ce film alors qu'en ce moment passe également Fast and furious 4 ou prédictions. Si on veut voir de l'action, des cascades, il ne faut pas voir "Villa Amalia ". Par contre, si on cherche un morceau de vie de;calme, une ambiance, un peu de nostalgie ; Isabelle Huppert, égale à elle meme, tient le film avec JH Langlade. Et la musique .Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais un excellent film tout de meme.

Tu connais les 5 phases du deuil ? Non? Laisse-moi t'expliquer.

10ème minute du film, phase n°1, le déni. Tu penses: "Non, c'est pas possible, je ne me suis pas fourvoyé à ce point. Je refuse. Ce n'est que le début, ça va forcément s'améliorer."

30ème minute, tu commences à craquer... c'est la phase n°2, la colère : "MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CETTE VASTE FARCE? J'AI PAYE 7 EUROS POUR CETTE DAUBE!? JE VAIS TUER CETTE BOURGE DEPRESSIVE ET COINCEE, ET APRES JE LUI CASSERAI LES DOIGTS POUR QU'ELLE ARRÊTE DE JOUER CES FOUTUS AIRS MACABRES SUR SON FOUTU PIANO!"

Une fois la première heure écoulée, tu es si mentalement épuisé par cette flopée de scènes inintéressantes et mollassonnes que vient la phase 3 dite "du marchandage". C'est le moment ou toi, spectateur ébahi, tu regardes Isabelle Huppert dans le blanc des yeux (et crois-moi ce ne sont pas les occasions qui manquent vu la bonne centaine de gros plans dont tu es matraqué)et tu t'adresses à elle très sérieusement: "Ecoute Isabelle. Si tu te sors pas les doigts du *** dans les 5 min qui arrivent, si tu nous fais pas un coup d'éclat ou autre (suicide, s'il te plaît, vite!!), je jure que je quitte la salle. Parfaitement, ce sera une première, mais tant pis. Je ne plaisante pas, Isabelle."

15 min après. La phase n°4,la dépression, est arrivée plus vite que tu ne le pensais. Elle t'a scié les jambes, soumis les rétines, vidé de toute volonté, et tu es scotché au siège malgré toi, à regarder Isabelle errer au sommet de l'ennui et des montagnes italiennes. Tu ne penses même plus, ton dialogue intérieur est figé, tu attends juste la mort.

Fin du film. 5ème phase: l'acceptation. Tu te lèves, mécanique. Te diriges vers la sortie. ça va aller maintenant.. tout va s'arranger.. Oui, tu vas rentrer chez toi. Tu as perdu 7 euros et du temps libre, mais tu es vivant!
Regarde autour de toi. Tu vois? Le monde brille d'un nouvel éclat, car tu as vu l'Horreur et renais à la lumière, plus fort.

Villa Amalia... L'en

On comment par quoi ?.. Les points positifs ? OK la belle vue sur la mer.. quoi d'autre ?
Olala quel ennui! Il est où le message ? Tout est trop facile pour elle, elle vend son appart, sa maison, disparait... Pas de contrainte, elle refait sa petite vie... C'est mou, mais qu'est ce que c'est mou... C'est le vide! Tellement désespérant que je me suis prit un fou rire avec ma mère 30min avant la fin.. C'est sûr Isabelle joue bien son jeux, on a envie de la secouée, de faire un truc, de lui dire 'mais il t'arrive quoi là?'..
La meilleure réplique tu père qui tombe du ciel ! 40ans qu'il a disparut, tranquilou il revient comme une fleur "vient on va manger, j'aime le omar"....

Désolé, mais sur ce coup là , j'ai mis 0 pointé , j'aurais pu mettre 1 pour la vue sur la mer.. Mais non..

Les avis en sortant de la salle étaient similaires aux miens et ceux de ma mère, on ne se sentait plus seules lol.. bref bref

du passé faisons table rase...anglade comme un garçon et huppert en petite fille toujours bien quoi qu'elle fasse...

rester une heure et demi devant ce film ou passer le même temps chez le dentiste, je ne sais pas ce qui est le pire

Belle prestation d'Isabelle Huppert, très beaux décors naturels. Il faut s'adapter néanmoins à la lenteur du film, et au manque d'action. N'allez pas le voir si vous avez sommeil...

Le film paraît durer 3h alors qu'il n'en dure que la moitié. Mais les images sont belles et les acteurs sont justes.

Le sujet est terrible et Isabelle Huppert rend bien ce drame, cette séparation de tout son passé, même de celui qu'on aurait cru être le seul à connaître LE secret.

On voit Isabelle Huppert du début à la toute fin, 100% parfaite, 100% impressionnante de simplicité, dans tous les détails de ses gestes, dans son regard et dans son attitude. Jean-Hugues Anglade est aussi parfait et très juste, je l'ai trouvé magnifique (pour une fois).

On est loin des precedent chef d'oeuvres de Benoit Jacquot: "au fond des bois" et " les adieux à la reine".
Le film est confus, ennuyeux,insipide.
Isabelle Hupert,quoique anthipathique, joue bien.
Je ne comprend pas la critique élogieuse de la presse.

Qui mieux qu'I.Huppert aurait pu incarner Eliane, la pianiste renommée Ann Hidden (nom prédestiné quand on sait que "hidden" en anglais signifie "caché(e)"!), qui du jour au lendemain rompt les amarres, quitte tout, et part, sa vie ressemblant aux sacs poubelle qu'elle entasse sans états d'âme, fragile en apparence, et pourtant si déterminée ?!
Elle ignore où elle va mais elle avance, comme obsédée par cette volonté de faire le vide autour d'elle pour mieux se retrouver, libre enfin de vivre, lestée de toutes ces contingences matérielles, à la recherche d'une vérité qui la libère et la rend à elle-même.
Une composition juste et sensible de Jean-Hughes Anglade, l'ami retrouvé par hasard, tout à la fois aimant et impressionnée par la femme qu'il a connue enfant.Passionnante réflexion, une fois encore sur le sens de la vie, ou comment revenir à l'essentiel : un parcours que l'on suit fasciné, jusqu'à cette Villa Amalia surplombant un paysage de retour aux origines, un très beau film...

Ce n'est pas parce que Isabelle Huppert joue (?) du Isabelle Huppert que le film n'en n'est pas pour autant insupportable d'ennui et de ridicule....il ne manquait à la fin qu'une scène nous montrant isabelle Huppert préparant les pillulles de la tri-thérapie de JL Anglade.
.....A fuir

PEUT ON ARRETER LES NAVETS...


Faire un film pour le sortir au cinema c'est le faire aussi pour le public. Si on veut faire un film à ce point intimiste alors il faut le destiner à ses intimes.

Mais que c'est lent mou chiant et loin de la vrai vie.

Le theme etait bon et l'histoire assez intelligente mais quel misere dans la narration et le traitement; la mise en scene abscente et le style et le ton totalement perché.

Du balai! Faites nous des film squi nous emporte pas ce genre de pretention pseudo intelligente qui laisse froid pour pas dire congelé.

Dommage, l'idée était bonne, le réalisateur pas mauvais, l'actrice pas mauvaise non plus ! mais au bout du n....ième plan de ses cheveux cela devient ennuyeux heureusement qu'elle joue bien et que l'italie est belle mais ce film ne "décolle " pas

Une pianiste célèbre (et riche, ça aide…) décide de « disparaître » et de refaire sa vie. En réalité, elle va se payer des vacances de « bobo », version hippie sur le retour. C’est à ce simple – et long – voyage touristique que nous sommes invités, hélas. Sans doute le roman de Pascal Quignard comportait-il des nuances littéraires que nous sommes censés retrouver dans les images. Raté. Le jeu minimaliste d'Isabelle Huppert correspond bien au travail d'entomologiste de Benoît Jacquot. Mais comme chacun sait, il n’y a que les entomologistes à se passionner pour les aventures sentimentales des mouches…
Un bon point pour le tourangeau Jean-Hugues Anglade, seul à se tirer avec les honneurs de ce banc de brume loin d’être électrique !