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    Villa Amalia
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    152 critiques spectateurs

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    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2009
    C'est filmé avec élégance,il y a de grands acteurs mais l'ennui s'installe peu à peu.On se désintéresse assez vite du personnage égocentrique jouée par Huppert.L'histoire manque d'épaisseur et parait trop littéraire.Raté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2009
    juste sublime. et salvateur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 avril 2009
    Mais quelle catastrophe ! Malgré des images parfois captivantes (d'où la présente étoile), Dieu que le réalisateur peine à diriger ses acteurs et que tout cela est académique et déprimant ! Le sujet a de quoi fasciner, et la réalisation semble tout droit sortie d'une brochure de voyage pour bobos en mal de rupture. Après l'indigeste "Barrage sur le Pacifique", notre Isabelle nationale n'est pas très inspirée dans le choix de ses films récents.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 avril 2009
    Benoit Jacquot est capable du meilleur (le 7em ciel, Sade, La Fille seule...) mais peut aussi (un peu) se fourvoyer, comme c'est le cas ici. Il y certes un vrai parti-pris, celui d'une sorte de film contemplatif nerveux, où la mise en scène prend en charge la tension qui habite le personnage partagé entre le désir de se mettre à l'écart du monde et celui de l'embrasser de façon presque convulsive. La quête permanente d'un ailleurs où se reposer (à jamais ?) et l'insatisfaction de ce que le monde peut offrir donne au récit une indéniable frustration, qui se fait malheureusement vite crispation, puis ennui. Le problème vient avant tout de la mise en scène qui échoue à filmer cette béance dans la quête, trop occupée à en traquer les signes extérieurs sur le visage contrarié d'Isabelle Huppert. Et c'est peut-être là le fond du problème : comme beaucoup des derniers films de l'actrice (Home mis à part), on a l'impression qu'elle phagocyte complètement l'entreprise, sans doute malgré elle, tant son pouvoir de fascination et son statut sont grands et transforment le films en un long documentaire sur elle-même. Ou lorsqu'une icône finit par vampiriser l'écrin qui l'a fait briller au risque de la momification... A moins qu'il ne s'agisse en fait de filmer la mort en action et les dernières convulsions de la victime... Dans ce cas, c'est sacrément gonflé, mais guère réjouissant...
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    Difficile de donner un avis, tant le film oscille entre de bonnes intentions et du surfait intellectualisé. Ce qui est sûr, c'est qu'il se produit quelque chose dans Villa Amalia. Quoi, on n'en est pas certain. Tout n'est pas donné sur un plateau. Quand Ann surprend son mari Thomas avec une autre femme, elle décide brusquement de changer de vie et se réfugie sur une île en Italie - ce qui octroiera les plus belles scènes du film. Isabelle Huppert excelle dans ce portrait de femme évanescente. Le scénario inspiré du roman de Pascal Quignard est un vrai souffle d'air frais, et permet au film de Benoît Jacquot d'avoir, pour une fois, une consistance qui élève le film vers des sphères qu'Au fond des bois ou les Adieux à la reine n'atteignaient pas. Néanmoins, le film reste particulièrement pénible par moments ; Benoît Jacquot, ce n'est toujours pas pour moi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 avril 2009
    Du très beau cinéma, intelligent, fin, pudique, sincère, émouvant, important. Isabelle Huppert est extraordinaire, bouleversante, tissant à nouveau une composition remarquable, loin de la marginalité, de la frustration et de l'extravagance qu'elle affichait dans Ma mère ou La pianiste. Elle insuffle à son personnage une ambivalence étonnante. Tout d'abord distante, froide, elle révèle petit à petit son côté profondément meurtri, une fragilité troublante, et une extrême chaleur humaine. Peu d'actrices sont capables de développer naturellement tant de facettes opposées. N'oublions évidemment pas les seconds rôles unanimement justes, notamment Jean-Hugues Anglade, chaleureux et touchant. Côté scénario, on s'éloigne continuellement des sentiers battus, servi par de nombreuses, originales et judicieuses péripéties. Ce qui est beau à voir et surtout à ressentir est le contraste frappant entre la terne vie parisienne, où tout tourne autour du travail, de l'emploi du temps chargé, de l'argent, des réglementations accablantes, instaurant un quotidien morne et fermé, et le passage à une vie lumineuse, à un espace ouvert et sans limites, à une calme liberté permettant de se retrouver, à la plénitude et l'épanouissement. Je comprends aisément les nombreux spectateurs désarçonnés. Il faut aimer le contemplatif, et une certaine lenteur que j'ai trouvé incroyablement douce et reposante. Une oeuvre profondément belle et humaine qui donne irrésistiblement envie de prendre le large.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 avril 2009
    un film qui aide à faire une bonne sieste car il n est pas trop bruyant et vraiment soporifique!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2009
    film magnifique, touché par la grâce. Au delà de l'identification (cette envie de tout plaquer qu'on a tous parfois), c'est tout simplement très beau et touchant. j'ai vraiment, vraiment aimé. Isabelle Hupert est merveilleuse encore une fois ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2009
    L'une des plus belles idées de Benoit Jacquot est d'avoir, suivant les pans de l'histoire qu'il a choisi de nous raconter, dilaté ou contracté le temps rendant le rythme de son film complètement hypnotique. Ainsi, la première partie du film (la plus longue) prend bien le temps de raconter, dans les détails les plus matériels mais aussi les plus irréalistes quelquefois, la préparation de la disparition de l'héroïne sans fournir une quelconque justification à son geste (a-t-on seulement besoin de se justifier quand on a envie de disparaître ?). La fulgurance de cette disparition en marche (seuls quelques plans très courts et sans un seul dialogue décrivent son périple) durant laquelle Isabelle Huppert, tel un oignon, enlève progressivement les couches successives de sa vie, ne donne alors que plus de force à sa remise en question et à la violence de sa rencontre avec sa villa Amalia. Le film aurait alors gagné à se terminer là plutôt que d'entamer ce qui parait, à mes yeux, un autre film et qui n'apporte rien à l'histoire d'Anne/Eliane si ce n'est de lourdes explications (rencontre avec Giulia, retour du père). Inutile de dire qu'Isabelle Huppert, malgré l'immense talent que l'on vante à chaque film, trouve encore moyen de nous surprendre et d'inventer un personnage multiforme tant dans son allure que son comportement avec/envers/contre les autres. Elle est magistrale.
    Brady20
    Brady20

    6 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2009
    Isabelle Huppert remarquable comme toujours ... accompagnée d'un très bon Jean-Hugues Anglade. Une très belle photo accompagnée d'une musique très sensible ... une belle mise en scène fluide ... mais cela ne fait pas tout ... car avant tout un bon film est un bon scénario mais là nous avons une plutôt mauvaise adaptation d'un bouquin de Pascal Quignard, oeuvre romanesque dénuée de sensualité dans ce film ... Une heure trente un peu longuette !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 avril 2009
    Une nouvelle fois, Benoît Jacquot filme avec une maîtrise et une liberté totale les femmes, leurs émois, leurs détermination à se dépasser elles-mêmes. Une nouvelle fois aussi, Isabelle Huppert se fond totalement, frénétiquement, dans le personnage du très bon roman de Pascal Quignard. Benoît Jacquot a pris le parti d'une adaptation à la fois assez fidèle (dans la première partie notamment) mais également très personnelle: il s'est davantage attaché, sans vouloir l'expliquer absolument, à la rupture de cette femme vis-à-vis de son environnement. Le surprenant thème musical de Bruno Coulais, très différent de ses compositions habituelles, accompagne avec violence et effroi l'agitation d'Ann Hiden, mais également ses moments plus paisibles. L'intelligence du montage du film (sec et extrêmement fluide au début, plus apaisé à la fin), les très grands comédiens (on retrouve un Jean-Hugues Anglade fragile comme on l'a rarement vu; Maya Sensa irradie l'île d'Ischia) et la beauté des images font de "Villa Amalia" une très belle oeuvre de Benoît Jacquot.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 avril 2009
    Film totalement soporifique, ennuyeux et qui n’apporte rien si ce n’est de voyager au travers des beaux paysages proposés. Je n’ai pas aimé le jeu d’Isabelle Huppert qui fait très vieille par rapport aux autres acteurs, je ne comprends pas bien ce choix. Le film est mou, l’héroïne a des réactions parfois très puériles (dans ses départs précipités, ses haussements de voix…). Il y a très peu de dialogue et des dialogues creux. On a l’impression d’un film réalisé par une femme qui se voudrait extrêmement touchant dans les non-dits, mais c’est raté.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 avril 2009
    Une célèbre pianiste, apprenant que son mari la trompe, décide de tout quitter et de disparaitre pour aller se ressourcer en Italie. Malgré l'excellence d'Isabelle Huppert, on est loin d'être emporté par ce film assez maniéré et chichiteux. Une première partie assez clinique démonte le processus de la disparition dans ses moindres détails. Trop longue malheureusement, sans doute pour permettre de développer le personnage de l'ami (joliment interprété par Jean hugues Anglade), elle empiète sur la seconde partie italienne, qui se veut pourtant le sujet du film, et où Jacquot semble soudain embarrassé et à court d'arguments, si bien qu'il ramène bien vite son héroïne en France pour un dénouement en forme d'analyse psychologique simplette et malvenue.
    Gellis
    Gellis

    4 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 avril 2018
    Belle représentation de >
    Ann, pianiste réputée, liquide tout après avoir vu son compagnon de 15 ans dans les bras d'une autre et retrouvé un ami d'enfance sur le ''lieu du crime'' : compagnon donc, appartement, travail, pianos, vêtement, photos - je jette donc je suis et l'argent n'est pas mon affaire. Puis elle entreprend un joli périple touristique, parfaitement recyclable dans une agence de voyage, périple qui après l'Allemagne l'emmène en Italie où elle s'installe dans un endroit unique et romantique, maison dominant la mer, construite par amour par un italien. S'ensuit des scènes bout à bout, même pas des sketches : Ann et la vieille italienne, Ann se baigne, Ann et la belle italienne, Ann à l'enterrement, Ann retrouve son père (ou l'inverse) ...
    Mais il y a Isabelle Huppert, un volcan qui s'éteint, en rallumant parfois des étincelles de Valseuses, le feu qui couve sous la cendre ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2009
    J'ai adoré ..... Je suis sortie de la salle après avoir pris un vrai bol d'air grâce aux superbes vues de la Villa Amalia. Omniprésence d'Isabelle Huppert (que j'avais détesté dans "Home") qui habite son personnage .... à croire qu'elle a envie ou eu envie de tout quitter un jour. L'infidélité de son mari n'est que le catalyseur pour la décider à tourner la page sur sa vie de musicienne et de parisienne! Nous assistons à son parcours pour tout effacer, pour s'effacer de la vie et se reconstruire, voire se découvrir ailleurs. La frénésie du départ (accumulation de sacs poubelle gris, énormes et remplis de toute sa vie) laisse la place aux voyages à travers toute l'Europe avant d'arriver sur une île italienne perdue au milieu de l'eau à perte de vue : l'Homme est infiniment petit face à la nature. Elle se baigne comme pour se laver de tout souvenir de ce que fut sa vie : le départ de son père durant son enfance, la maladie de sa mère actuellement. Le dénuement et la simplicité succèdent à l'opulence et la richesse : pas d'électricité dans sa nouvelle maison, cheveux raccourcis et libres, vêtements légers et fluides après le trench bien serré à la taille comme un carcan.... Jean-Hugues Anglade fait une réapparition dans un rôle qui lui sied à merveille : l'ami d'enfance qui refait surface alors même qu'elle prend enfin la décision de tout effacer et qu'elle va utiliser comme paravent et comme seul lien avec son passé. A éviter si vous n'aimez pas le contemplatif!
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