Un récit d'une complexité assez hard, le premier à mêler 2 intrigues pour 2 personnages,
l'un Lyriq Bent (policier ne supportant pas la perte des gens) en victimes collatérale et dont le but est (comme toujours) juger à sa façon ou laisse mourir celles devenant les réelles victimes. L'autre, Scott Patterson (nouvel agent, F.B.I. cette fois-ci) au cœur de cette nouvelle machination physique et cérébrale qui, il faut le dire, nos chère agent ont toujours un train de retard et les morts ne cessent de s'accumuler. C'est là que l'incohérence commence à venir, pourquoi arrivent-ils toujours en retard par rapport à un homme ayant sans arrêt l'avance la plus monstre ? Un double récit pour nos 2 protagonistes mais pas seulement, le premier de cette saga ou ce scénario se déroule simultanément avec le 3... Autant dire que les révélations au compte gouttes sont d'une savoureuse complexité entre les suspects, réelles victimes, les morales toujours si saisissantes de Kramer et son origin story, autre fait marquant du film. Visuellement nous avons toujours une qualité photo impeccable, un montage plus haut de gamme pour la peine accompagné d'effets sonores toujours percutants. Les pièges, toujours ingénieux, sont à l'image des précédents, toujours hardement penser mais toujours si rapidement montrer. Le plus percutant, machiavélique et qui à "mon respect" restera celui pour Marty Adams dont les pêchés passés envers la gente féminine lui serviront de purgatoire, enfer aussi bien physique que mental avec un jeu, ambiance et direction d'une efficacité monstre. Se retrouver face à ses actes perverses et d'humiliation, une scène canon mais au final trop express. Beaucoup de rattachement au 3 avec les retour de Donnie Wahlberg piégé dès l'ouverture, là aussi dans un décors "magique". Si le jeu reste intact et n'à en aucun cas intérêt à baisser, le montage évoluant parfaitement, le son nettement plus efficace que dans le registre épouvante, des pièges toujours perfectionnistes et symbole d'une paranoïa totale, c'est bien le double récit qui reste à revoir puisqu'ici, Kramer ne s'en prend plus seulement à des personnes ayant gâchée leur "misérable existence", mais bien désormais à la police qui, film après film, tente avec de retentissants échecs, de le poursuivre et le stopper.
La morale canon d'un homme persécuté par le système judiciaire et policier ayant échouer avec le meurtre de sa femme des années plus tôt, un système qui de manière général échoue magiquement à cause des lourdeurs administrative, d'enquêtes à rallonge. C'est d'ailleurs pour qu'il à tout le temps d'élaborer des meurtres, le temps que l'enquête se fasse, les morts coulent. Un 4ème récit compliquer mais génialement jouer et diriger qui annonce une suite assurément plus mentale pour des révélations toujours plus grandioses. Kramer n'est officiellement plus, Amanda (l'élève) encore moins, Matthews (2ème victime policière) toujours moins, qui à présent pour la relève, et surtout, dans quel but ?