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Un visiteur
3,5
Publiée le 1 avril 2015
Un film totalement porté par la prestation de son acteur, Chadewick Boseman étant parfait dans son rôle. On suit ce biopic avec beaucoup de plaisir, bien aidé par des musiques évidemment cultes du chanteur. On regrette tout de même la complaisance autour du personnage, qui a tout de même fini par prendre sa femme pour un punching ball... Une vie difficile pour le chanteur, très très très difficile même.
Alors moi désolé mais j'ai détesté !! J'adore les biopics habituellement mais là ça m'a gonflé ! A part la bande son, tout est nul, cliché, stéréotypé !! La mégalomanie du personnage ça va deux secondes... Il y avait franchement mieux à faire avec cet immense artiste qu'était James Brown !!
"Get on up" est une biographie intéressante de James Brown qui nous permet de mieux connaître cet artiste désormais mythique ainsi que son parcours qui ne fut pas un long fleuve tranquille. Par ailleurs, son interprète est très bon et il incarne de manière époustouflante le parrain de la soul, rendant ce film très authentique. On a un peu peur au début de s'y perdre, mais le découpage de la narration est finalement assez subtil et dynamique, loin par exemple de celui de "La môme" qui était trop pompeux et prise de tête. Après, en tant que français, on se sent tout de même un peu étranger à cette histoire puisque le star est avant tout une icône aux Etats-Unis, éventuellement également pour le peuple noir si on se fie à ce qui nous est raconté ici. Surtout pour notre jeune génération qui ne le connaît pas ou les un peu plus âgés qui ne l'ont découvert qu'avec "Living in America" où effectivement on voyait que le bonhomme se donnait à fond sur scène (Ah "Rocky IV", je n'ai jamais vu une salle de cinéma autant en délire, c'était quand même un des bons côtés de la Guerre Froide). Nous, dans l'hexagone, on est en revanche plutôt adepte de son films Alphonse, qui nous fit non seulement découvrir la puissance du port du Havre, mais surtout danser le frunkp. Super highways, coast to coast...
Ce film est purement et simplement bordélique. C'est dommage car pourtant il y avait matière tout de même ! Mais pourquoi faire de constant flashback sans aucun lien les uns des autres et sans aucune explication !? Je ne comprends pas.
C'est pourtant vraiment bien joué et la musique est bien funky.. mais au final ça ne rend vraiment pas terrible. Dommage...
Le personnage de James Brown est présenté de manière caricaturale. Les dialogues sont indigents. Les scènes de concert et de danse n'impressionnent même pas. Quelle déception après les magnifiques biopics consacrés à Tina Turner et Ray Charles !
Aucune star morte ne semble pouvoir échapper aujourd'hui à la mode du biopic, ressource inépuisable trouvée par les studios hollywoodiens pour venir au secours de la panne d'inspiration scénaristique qui les frappe depuis plus de vingt ans. Le phénomène touche en premier les stars du rock dont les vies chahutées au rythme du fameux "sex, drugs and rock'n'roll" fournissent tous les éléments de scandale propres à attirer les fans toujours prompts à revoir sur l'écran leurs idoles disparues telles que les journaux les ont présentées au temps de leur gloire. C'est ainsi qu'Elvis Presley, Jerry Lee Lewis Jim Morrison, Ray Charles, Johnny Cash, Kurt Cobain ou encore Ian Curtis ont eu les faveurs de voir leurs vies passées au tamis glamour mais aussi parfois trash de l'usine à rêves. La maladie a même gagné la France, Serge Gainsbourg et notre Cloclo national ayant eu eux aussi le droit à leur biopic. Viendra bientôt le tour de Jimmy Hendrix. James Brown le parrain de la soul ne pouvait donc pas manquer à l'appel. C'est Tate Taylor le réalisateur du très consensuel mais néanmoins méritoire " La couleur des sentiments" qui s'est collé à la tâche. On connait les limites de l'exercice, souvent décrié car mécontentant tout le monde, en premier les fans qui crient au sacrilège de voir ainsi l'objet de leur dévotion trop souvent dépouillé de son art pour n'être présenté que comme un être immature, souvent tyrannique, au passé familial douloureux ayant tout à la fois trouvé refuge dans l'art pour étancher sa soif de revanche mais aussi assouvir son narcissisme. Même s'il tente de faire preuve d'originalité en cassant le rythme chronologique du récit, l'entrecoupant de flashbacks sur l'enfance chaotique de Brown, justifiant ainsi ses accès de paranoïa, sa violence conjugale et sa soif de pouvoir, Tate Taylor retombe dans les clichés habituels qui tentent d'expliquer le génie et les déviances par les traumatismes de l'enfance. De ce point de vue le film est tout à la fois naïf et commercialement opportuniste. Sur la forme l'image par trop ripolinée de Stephen Glodblatt est aux antipodes de l'esprit funk selon Mr Dynamite qui exsudait la sueur et le sexe. Chadwick Boseman acteur de télévision propulsé vedette pour sa vague ressemblance avec Brown donne assez bien le change lors des prestations du soul man sur scène. Notamment avec une parfaite reprise des fameux pas de danse de Brown ancêtres du moonwalk de Michael Jackson et ce malgré une allure longiligne qui cadre mal avec la force brute animale qui émanait du chanteur minotaure. On passe donc assez loin de l'objectif et le public ne s'y est pas trompé qui aux States n'a pas permis au film de couvrir ses frais (40 millions de dollars). Encore un projet qui aurait peut-être dû rester dans les tiroirs.
une bonne biographie sur cette icône planétaire de la soul JAMES BROWN. Ces chansons sont cultes et restent toujours d'actualité. On y montre également un personnage avec plusieurs facettes. On passe d'une époque de la vie du chanteur à une autre tout en flash back . L'enfance difficile, la jeunesse délinquante, le mari violent et jaloux, le chanteur à la gloire montante, le chanteur et danseur hors pair, et la star incontestée avec ses caprices sa démesure dans tout. très bonne réalisation originale. L'acteur est bluffant très bonne interprétation. un grand rôle pour ce jeune acteur je pense. pour les fan et pour les moins fan, film témoin d'une époque musicale.
Ce biopic sur le Roi de la Soul dispose d'un remarquable scénario, de décors et costumes fidèles à l'époque, une somptueuse, sublime et envoûtante bande-son, et est porté par la magnifique interprétation de son acteur principal, Chadwick Boseman. Un groove à découvrir rapidement !
Biopic sur James Brown, "Get On Up" entraîne rapidement son public au rythme de la musique. En effet, le scénario est bien écrit mais il fonctionne surtout grâce au lien entre la bande son et son histoire. Par ailleurs, la réalisation est réussie et vraiment plaisante. Quant aux acteurs, ils jouent très bien leurs rôles respectifs. Ainsi, le film est à la fois divertissant et captivant mais aussi maîtrisé.
Fan de James Brown, j'étais impatiente de voir ce film. Quelle déception ! C'est totalement fouillis et brouillon, il y a d'incessants flash-back, et des flash-back dans les flash-back, on ne sais plus où on est, ni de quoi il s'agit ! Un tourbillon d'images sans suite... Heureusement qu'il y a la musique, qui sauve (à peine) l'ensemble ! Quel dommage !
Dans ses meilleurs moments, "Get On Up" copie sagement Scorsese. Ce qui nous fait seulement regretter encore plus que Mick Jagger n'ait pas proposé le film à Marty...
« Get On Up » est un biopic ambitieux mais inégal. Si tout l’aspect musical est plutôt bien mis en avant, avec un parti pris de montage rythmé qui épouse idéalement les classiques de James Brown, le film manque d’un enjeu dramatique fort concernant sa vie personnelle. C'est sur ce point que la comparaison avec "Ray", le biopic sur Ray Charles est le plus flagrant. Autant le film de Taylor Hackford prenait le temps d'esquisser le personnage avec sensibilité et profondeur, autant le film de Tate Taylor sur James Brown se contente juste de le "caractériser" comme un être déterminé mais à lamanière d'un zapping. D'ailleurs, le fait d’éclater la narration est un parti pris pertinent en terme de rythme, mais cela à pour défaut d’affaiblir une véritable approche psychologique et de résumer sa vie à une suite d’épisodes connus (le concert de l'Apollo, la tournée au Vietnam, ses relations tyranniques avec les musiciens, son bizness…). Le seul vrai fil conducteur du film restant sa relation avec Bobby Bird (Formidable Nelson Ellis...) mais c’est un peu maigre. Mais de ses relations avec les femmes, bonjour les ellipses ! Dans une scène, on apprend qu’il va se marier et dans une autre, il tape sur son épouse et c’est à peu près tout. Après, c’est au cas par cas. Pourquoi focaliser sur la mort du producteur (Dan Aykroyd) et pas sur celle de son fils Teddy ? Pourquoi son engagement politique en faveur de la communauté noire n’est t-il pas plus explicite ? Et le regard de James Brown sur la génération rap, qui le sampla à outrance ? Mais le film contient son lot de jolies scènes aussi comme le combat de boxe des enfants, presque onirique, ou la scène des retrouvailles avec la mère. Et reconnaissons les efforts louables de Chadwick Boseman pour trouver le charisme, la flamme voire le sentiment de danger physique que pouvait inspirer le Godfather of Soul, jusque dans ses nombreuses performances scéniques. L’acteur porte le film littéralement sur ses épaules et jusqu’au grand écart. Au final, si « Get on Up » saisi l’essence de que fut James Brown, l’artiste, on ne fait pas vraiment le tour de l’homme sauf sur cette idée, vraie, de la solitude dans sa soif de contrôle et de liberté.
J'avais adoré les biopics Round Midnight, Ray, pour citer les deux premiers qui me viennent en tête, mais là je ne suis pas "rentré" dans le film malgré tout l'intérêt que je porte à James brown.