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Jake S.
83 abonnés
231 critiques
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2,0
Publiée le 11 septembre 2018
"2e sous-sol" a beau être écrit et produit par le talentueux français Alexandre Aja, cela n'enlève rien au fait que le film tombe dans les travers habituels des slashers 2000's où les screamers abondent et remplacent en quelque sorte un réel travail d'ambiance (car oui, c'est l'angoisse qui fait avant tout la réussite d'un film d'horreur). Pourtant, l'univers choisi est intriguant : un parking en sous-sol, toutes les issues bloquées et un sentiment d'isolement. Cette soirée de réveillon du 24 décembre rajoute aussi un contraste avec l'histoire proposée et c'est plutôt bien trouvé. Cependant, le psychopathe spoiler: de la sécurité interprété par Wes Bentley n'est pas toujours crédible ; sa folie peut être mise sur le compte de la solitude mais de là à en justifier toutes ses réactions démesurées au milieu et à la fin du film... je ne pense pas. C'est donc malheureusement un échec tant sur le fond que la forme. L'univers est nouveau, pas le reste.
Assez convenu dans ses rebondissements mais percutant, « 2ème sous-sol » confirmait déjà le talent du duo Franck Khalfoun - Alexandre Aja, cinq ans avant l'éprouvant et inventif remake de « Maniac ». Le cadre du parking désert le soir de Noël est bien exploité et le pitch, simple mais solide, reste relativement crédible de bout en bout, nous offrant une héroïne attachante face à un détraqué un peu plus subtil que l'on ne pouvait craindre. Dommage alors que le dénouement soit assez grandiloquent voire légèrement réac, mais grâce aux prestations du duo Rachel Nichols - Wes Bentley (dont la désastreuse gestion de carrière post « American Beauty » ne doit pas faire oublier le talent) et à l'efficacité de Khalfoun derrière la caméra, le suspense tient jusqu'au bout, avec en prime quelques scènes vraiment réussies : de la bonne série B.
Vous faites quoi le jour du réveillon de Noël ? Vous vous démerdez pour quitter plus tôt du boulot pour pouvoir rejoindre le plus rapidement possible votre famille pour passer un bon moment ; bref, comme tout le monde quoi…..bin pas Angela : elle, elle bosse encore alors que tout le monde dans l’immeuble s’est tiré depuis un moment. Et quand elle se souvient que sa sœur et sa mère l’attendent pour le réveillon, elle s’empresse de les rejoindre et descend au parking…mais c’était sans compter sa brave bagnole qui décide de ne pas démarrer ! Là on se dit que ça commence mal. Alors elle remonte et appelle un taxi….sauf que lorsque celui-ci arrive, elle se rend compte que la porte d’entrée et fermée et que le gardien n’est pas à son poste…maintenant ça pue carrément…rajoutez à cela que la seule personne présente dans l’immeuble avec elle est le type de la sécurité du parking et qu’il est légèrement dérangé, et vous aurez un aperçu de la sale vie qu’a Angela !! C’est ainsi que démarre "2ème Sous-Sol", un film qui ne perd pas trop de temps en exposition et qui rentre rapidement dans le vif du sujet : on est ainsi immédiatement propulsé dans une atmosphère profondément anxiogène grâce notamment à son décor unique qui donne ainsi au film son statut de huis-clos claustro. Rondement bien menée, jouant habilement sur les zones d’ombres et les parties éclairées du parking, le film maintient une tension oppressante jusqu’au bout. On est bien loin d’un slasher lambda avec un boogeyman invincible qui défouraille de l’être humain dans des hectolitres d’hémoglobine : non ici, on joue sur la peur constante avec un jeu de chat et souris macabre auquel participe un gars quelconque comme vous et moi qui souffre tant de solitude qu’il en pète un câble. Et si par moment le réalisateur (Franck Khalfoun, dont il s’agissait du tout premier métrage…ce qui lui permettra notamment de mettre en boîte cinq ans plus tard le sympathique remake de "Maniac") nous gratifie de 2-3 fulgurances gores, le film ne bascule jamais dans la surenchère et le spectaculaire gratuit. Côté interprétation, Wes Bentley réussit à proposer une approche intéressante de son personnage de gardien de parking en lui donnant à la fois une certaine forme de naïveté et une capacité quasi schizophrène à la violence soudaine et extrême (il faut avouer qu’il avait déjà réussit une double prestation dans le genre dans "American Beauty"). Quand à Rachel Nichols ("Amityville", "The Woods"), elle s’en sort plutôt bien en nous livrant une prestation honnête de demoiselle en détresse (et puis elle nous régale les yeux avec sa généreuse anatomie dévoilée par un judicieux décolleté : vilain canailloux Mr Khalfoun !!). Sans être un chef-d’œuvre révolutionnaire du genre, "2ème Sous-Sol" est un film de suspense très efficace qui vous fera passer un bon petit moment.
C'est dommage, le film avait du potentiel mais au final, c'est une cruelle déception: comme quoi, on peut être un bon réalisateur mais un mauvais scénariste. Ce film manque de cohésion: pas assez psychologique ou pas assez bourrin, c'est selon le point de vue duquel on se place. Alors, ça oscille entre (long) dialogue et scène (un peu) gore mais ça manque de cohérence. Ne parlons même pas des acteurs, faire des froncements de sourcils ou hurler de temps à autre ne fait qu'on devient inquiétant pour autant. Quand à l'héroine, j'ai rarement vue une potiche pareille, tombant dans tous les panneaux. Elle n'a que pour elle de forts jolis attributs mammaires. Une étoile quand même pour les (trop) rares bonnes scènes.
premier gros faux pas pour le duo Aja/Levasseur avec cette production confié à Franck Khalfoun. Le film se devait d'être ultra-sérré, dynamique avec des personnages travaillés et pourtant sans être mal réalisé, le tout souffre d'un manque totale de suspense et de tension tout en bifurquant vers le grotesque avec des passages ridicules ou digne d'une série Z. Et si le film est raté c'est aussi la faute à Wes Bentley qui incarne sans aucun doute le pire boogeyman cabotineur tout en étant incapable d'instaurer la moindre once de peur allant même jusqu'à imiter Elvis dans un grand moment de n'importe quoi. Enfin hormis le décolleté de Rachel Nichols, il n'y a vraiment rien à voir.
Mon côté petite nature a ici été un peu gêné par la scène dégueu de chez dégueu nous montrant ce pauvre type sur sa chaise "roulante". Beurk. Mis à part ça, j'ai vraiment été emballé par ce suspense qui prend aux tripes (n'y voyez aucun rapport avec ma phrase précédente) et qui est absolument époustouflant. On souffre terriblement avec la jolie Rachel Nichols qui est bien le seul rayon de soleil dans ce film terriblement noir. Mais qu'est-ce que c'est bon ! Cependant, c'est décidé, je ne garerai plus jamais ma voiture dans un parking souterrain.
Un petit film d'"horreur" extrêmement sympathique. Le cadre tout d'abord est véritablement plaisant. Ce parking est admirablement filmé. Wes Bentley en tueur pathétique, solitaire, est génial ! Un nouveau genre de tueur, non sur-humain, juste paumé. Pas d'abus dans le gore, juste 2-3 scènes très violentes bien senties. Je l'ai vu 2-3 fois déjà et c'est toujours le même plaisir coupable. Vraiment jubilatoire.
Ce très mauvais film produit par Alexandre Aja accumule les clichés du genre jusqu'à l'ecoeurement...Tout est previsible, le fond est inexistant, les dialogues sont balourds, les personnages aussi, la mise en scène peu inspirée. Reste les acteurs, Wes Bentley vu dans American Beauty, juste dans son rôle et Rachel Nichols jouant bien la terreur tout en offrant des formes généreuses. Mais ça s'arrete là !
Après l'excellent "Haute tension", on était en droit d'attendre un film aussi réussi, mais c'est raté. Ce huis clos vous sera agréable lors d'une soirée de solitude et d'ennui, avec une bière et des chips, et quelques cigarettes, en ayant pleine conscience de consommer là un film tout juste distrayant, à jeter après usage.
Une bande annonce qui fait envie, un pitch intéressant? une interdiction aux moins de 16 ans et un scénar signé AJA, on se frotte les mains d'avance. Et puis rien. C'est insipide, pas convainquant, bourré des clichés de la femme qui devient le bourreau... Interdit aux moins de 16 ans, tout ça pour trois pauvres scènes éparpillées dans les longueurs : la chaise contre un mur, l'oeil et le chien. J'aimais bien Rachel Nichols dans The Inside et Alias, notamment pour son physique fragile. Ici ce n'est qu'une page de catalogue de chirurgie esthétique pour les loches. D'ailleurs quelle brillante idée scénaristique pour amener la robe un peu trop juste qu'elle portera tout le long! Impressionnant d'inventivité.... Bref on n'y croit pas un seconde. Une étoile c'est vraiment le max.