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dougray
243 abonnés
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1,0
Publiée le 26 juillet 2010
Après une bande annonce alléchante, j’attendais beaucoup de ce "Black Sheep". Et finalement, quelle déception ! Car, malgré un pitch original (des moutons tueurs, fallait oser !) et quelques scènes sympas (les attaques massives de moutons), le film n’est rien de plus qu’une série B (voire Z) qui n’a pas réussi à tirer le maximum de son sujet. La mise en scène est franchement pas terrible, le rythme est quasi-inexistant, le scénario est des plus basiques, le casting est très pauvre, les personnages sont caricaturaux (le traumatisé, l’écolo, le méchant frère…) et les scènes gore sont déjà vu et répétitives (on se croirait devant un remake de "Bad Taste"). Quant aux effets spéciaux de WETA, ils ne sont pas déshonorants mais ils ne marqueront pas non plus l’histoire ! Au final, la grosse erreur de "Black Sheep" est d’avoir voulu faire dans l’horreur de bas étage (les mutations d’humains sont assez ridicules) au lieu de se concentrer sur l’humour en peaufinant son scénario et ses dialogues. On est passé à côté d’une petite merveille et c’est bien dommage !
Catalogué comme film culte avant même sa sortie et primé à Gerardmer, j'attendais ce film avec impatience. Avec son pitch de départ complètement délirant et son affiche plutôt sympa, "Black Sheep" avait tout pour me séduire... et pourtant, j'en suis ressorti très déçu. Malgré ses effets spéciaux de qualité et ses moutons carnivores, "Black Sheep" est assez raté... et Jonathan King, dont l'oeuvre est vendue sur un pied d'égalité avec ses ainés (Peter Jackson en tête) ne leur vient jamais à la cheville. Le film navigue entre les genres sans jamais faire mouche... ça se veut drôle et ça devient hyper lourdingue , ça commence avec un générique genre "qui fait peur" mais on ne frissonne jamais... quant à la réflexion "ecologique", je vous invite à(re)voir "Isolation" qui, avec des vaches, est beaucoup plus pertinent. Malgré tout, le film se regarde sans ennui et a de quoi satisfaire les amateurs de gore cradingue. Enfin, il a le mérite de nous refaire découvrir les paysages magnifiques de la Nouvelle-Zélande, c'est bien peu, mais c'est déjà pas mal...
Mon Dieu.. Il faut être sacrement guffré pour oser sortir des absurdités pareilles. Le meilleur moyen pour apprécier ce film reste celui de boire un bon coup avant et de le regarder entre amis, car seul, le temps risque de paraître très long. Une unique scène amusante : "Mike ?" "Je vais te calmer moi, chico ambulant !", "Ben merde alors", et une fin à la hauteur de tout le reste.. Ce film rappelle vaguement "Isolation", où cette fois il était question de vaches tueuses..
Suite à un incident dû à des tests génétiques, les moutons d'un petit village de Nouvelle Zélande se transforment subitement en de redoutables machines à tuer... Cet OFNI du cinéma de genre dont la sortie en France a été retardée de deux ans, part d'un des synopsis les plus délirants de ces dernières années mais déçois beaucoup par un académisme et un manque de rythme qui rendent le film assez mou et pas aussi poilant qu'il devrait être. Johnatan King, dont c'est le premier film, tisse une histoire bâclée pleine de déja vu et de rebondissements prévisibles. Aussi, bien que les scènes de carnage engendrés par les moutons-zombies soient parfois délirantes, on n'échappera pas à des enjeux dramatiques aussi téléphonés tels que l'inévitable histoire d'amour (jamais prise au second degré), ou bien les habituels conflits fraternels entre deux frères rivaux. Mais hormis des séquences de gore funs parfois illisibles comme l'attaque d'un homme-mouton de deux mètres complètement masquée par l'obscurité d'une grange sombre, "Black Sheep" possède quand même son lot de gore et d'humour débile qui l'inscrit dans la lignée des "Bad Taste" et autre "Braindead" sans pour autant les égaler ni même leur arriver à la cheville. Notons également un discours bien barré à la fois anti-OGM et anti-écolo (ici la prolifération du virus est dû aux gaffes d'un écologiste attardé) et quelques effets intéressants orchestrés par le maître du genre: Richard Taylor... En résumé, si Johnatan King a le mérite d'être le seul réalisateur assez taré pour avoir pensé à créer cette histoire saugrenue de moutons carnivores, il manque cependant cruellement d'originalité et de rythme quans à certains moment il handicape son film par une pénurie de gags et qu'il commet la faute d'user de clins d'oeils basiques, comme cette immortelle resucée de "La Nuit Des Morts Vivants"...
Tout a été fait dans le cinéma horrifique. Des tomates tueuses aux poupées maléfiques, des capotes voraces aux cassettes vidéos maudites en passant par les yaourts extraterrestres et même les biscuits meurtriers, il ne manque pas grand chose pour vraiment avoir fait le tour des idées les plus saugrenues. Et si la plupart sont franchement ringards, il faut admettre que certains valent parfois le coup à l'instar de ce Black Sheep totalement déjanté où des moutons transgéniques vont s'attaquer à une petite bourgade néo-zélandaise... Aussi impensable soit-il, les moutons n'ont en effet jamais osé occuper un film d'horreur. C'était sans compter sur le jeune réalisateur néo-zélandais Jonathan King qui, avec beaucoup d'ingéniosité et un sacré culot, va proposer une nouvelle perle en matière de film de genre improbable. Cependant, contrairement à ce qu'on pourrait penser, Black Sheep n'est pas un ratage, bien au contraire le film est un pur moment délirant et surtout sacrément gore. Sorte de Braindead animalier, le long-métrage commence sur les chapeaux de roue, ralentit un brin la cadence en début de bobine afin de présenter le décor et les personnages et va dès lors aller à 100/h dans un joyeux bordel fait de tripes, de cris et d'un humour noir particulièrement cinglant. Éviscérations, membres déchiquetés et même zoophilie sont donc au programme pour une joyeuse parade sanglante comme on en voit peu. De plus, ici pas d'images de synthèse dégueulasses, juste des animatroniques et du savoir-faire façon Weta Worshop (Le Seigneur des Anneaux, Le Monde de Narnia...) qui nous garantie ici des créatures plus vraies que nature. Au final, avec une palette d'acteurs attachants, de l'humour bien dosé, un scénario efficace cachant une critique acerbe du monde du clonage sans oublier bien sûr un amas de séquences gore du plus bel effet, Black Sheep demeure LA surprise horrifique de l'année 2008. Les Japonais ont les fantômes aux cheveux gras et les Américains les remakes, le reste du globe a tout simplement de l'imagination.
Pendant très longtemps on a cru ne jamais voir au cinéma cette nouvelle absurdité Néo-Zélandaise. Malgré son passage à Gérardmer en 2007 (où il a obtenu le Prix du Public et le Prix Spécial du Jury), nous n’avions aucune date de sortie pour ce film jusqu’à cette année ! C’est finalement en sortie technique et un an plus tard que Black Sheep a les honneurs d’une sortie en salles. Dans la lignée du cinéma trash / gore de Peter Jackson et ses Bad Taste (1987) ou encore Braindead (1993), Jonathan King prend la relève et s’intéresse de près aux moutons. Quant on sait qu’il y a près de 40 millions de moutons en Nouvelle-Zélande (soit 10 par habitant), on est bien content que tout ceci ne puisse être qu’une pure fiction ! Imaginez ces chères bêtes gambadant dans les près, ne faisant plus Bêêêêêê mais d’horribles Grrrrrr et pourchassant tous les habitants. En effet, suite à une mutation génétique, les fameux moutons inoffensifs sont devenus de véritables monstres sanguinaires, des « cannibales laineux ». Vous l’aurez donc compris, Black Sheep est la nouvelle perle rare du cinéma Néo-Zélandais, alliant l’humour à l’horreur, on rit aux éclats malgré quelques baisses de tension flagrantes dans la mise en scène ! On pourra tout de même saluer l’excellent travail de la compagnie Weta Workshop, société en charge des effets spéciaux, on leur doit notamment la saga du Seigneur des Anneaux et King Kong (2005).