Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
cristal
188 abonnés
789 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 24 mars 2008
Il y avait l'idée, géniale, consistant à inverser les codes du film d'horreur et à jouer sur la peur que pourrait provoquer les animaux. Ici, les moutons, en Nouvelle-Zélande, bête presque symbolique à elle seule tant elle envahit le pays. Les contrées peuplées de blancheur laineuse devenant d'un rouge sang avait donc un certain potentiel pour effrayer, et évidemment pour faire rire. L'animal contre l'homme, révolte tant attendu, prend donc ici la marque 'humour British' avec effets gores outranciers et rigolos. Mais la réflexion sur la domination animale se perd dans un scénario improbable, trop second degré et invraisemblablement construit. Les rires s'échouent sur le tempo mou d'un décor qui peine à se renouveler, et l'effroi, imperceptible, est noyé dans la référence basique et la déconnade en première ligne. Embêtant donc, de ne pas rire ni avoir peur d'un film qui n'affiche que deux véritables arguments pour déplacer les foules. Grâce à Gérardmer, ce petit film est tout de même sorti avec une étiquette d'oeuvre culte hors norme, agrémenté d'un Prix spécial du jury et de celui du public. Peut-être en attendait-on trop, car "Black sheep" ne laisse au final qu'une étrange sensation de déception, imprévisible il faut le dire. Il y a bien quelques gags drôles et des élans gores assumés qui peuvent faire plaisir à voir, mais sur un thème aussi génial que les 'moutons gloutons', le réalisateur semble avoir contenu ses idées, avoir bloqué le potentiel ravageur de son film dans une folie un peu convenue, jouant mollement des clichés du genre. Ce qui donne l'ennui donc, avant le rire.
Faire un film d'horreur sur des moutons enragés dévorants des humains, il fallait oser! Les situations sont délirantes et l'ambiance "humour noir" très présente. Certains passages sont gores à souhait, opérant dans un comique d’épouvante incisif et caricatural. Le film rie avec sarcasme et ironie au nez des écologistes végétariens, des grands agriculteurs capitalistes d’aujourd’hui, des scientifiques fous de clonage et de mutation génétique… se moquant même gentiment de la passion incommensurable que porte le peuple néo-zélandais à l’égard des moutons ! Jamais plus vous n’oserez zieuter un troupeau de paisibles moutons de la même façon ! « Black Sheep » est un bon petit hommage au cultissime « Braindead », sans concession ni prise de tête. Dur gore, engore, sans toutefois être bêêêêê..te et méchant !
Idée excellente, faire des moutons garou, vraiment... Néanmoins, je m'attendais à bien plus drôle. C'est dommage, dans le même style, je préfère les premiers films de Peter Jackson. Black Sheep mérite d'être approfondi et développé davantage.
Une idée super originale, un film gore bien réalisé et très distrayant même si à un moment on reste un peu dans la classique course poursuite des films d'horreur, mais encore une fois grâce à l'originalité de certaines scènes et de l'idée du scénario il y a toujours du suspens, du rire et des sensations.
Un petit film d'horreur qui mérite qu'on s'y attarde juste à cause de son scénario décalé. Le film en lui même est bien fendard et on passe un bon moment à regarder des "moutons-zombies" se faire plaisir à dévorer des humains ( en passant la scène suivant le discours est vraiment énorme ) qui eux même se transforme en moutons. On ajoute l'indispensable touche d'humour et on obtient un bon film.
Assez attendu, black sheep risque de diviser l'opinion. Si la plupart desz spectateurs voulait retrouver "un bad taste bis", il n'est pas entièrement servi et ceux espérant des délires digne de "l'ancien" peter jackson grâce au postulat délirant aussi mais pour les mêmes raisons. Si le côté dénonciation sur les manipulations géntiques sert surtout de prétexte pour lancer l'histoire, le côté surréaliste n'a pas été exploité à fond (excepté l'idée géniale des moutons-garous!) et surtout les intentions de rendre hommage aux films de paeter jackson et même sam raimi "old school" reste trop ancré dans le film (jusqu'à reprendre les mêmes décors extérieurs où ont été tournés Bad Taste!) et malgré son côté serie B, son gore trash et quelques petites allusions sexuelles malvenues (mais très drôle) et ses personnages stéréotypés ( le héros ayant la phobie des moutons, le méchant frère industriel, les écolos dont une pratiquant le tantrisme, le pote, la vieille, les scientifiques et me^me le chien) Black sheep reste un bon moment à passer entre potes pour une soirée.
Un film décalé et totalement barré, qui ose, en s'aventurant dans une histoire incongrue, comme les situations qui en découle. C'est à prendre au second degrès (et largement), tout en le regardant dans un état d'esprit bien posé avec le cerveau débranché. A partir de là, on se tape quand même de grand fou rire quand on est réceptif et adepte des humours "grands n'importe quoi". Car évidemment, ce film ne brillera pas par son scénario élaboré, ni par ses dialogues savants (et encore moins par son gore au "sang ketchup"). Mais ses répliques et situations cocasses et incongrues sont carrément savoureuses ! Je regrette toutefois cette fin assez abrupte et prévisible...
Black Sheep envoie vraiment du lourd dans le sens du gore et du ridicule. Il est vraiment kitch, les effets spéciaux sont vraiment excellent et rappelle Evil Dead de Sam Raimi (en moins bien quand même). Il y a de l'humour, de l'action, du gore, du suspense,......qui nous font rire pendant 1h30! Black Sheep est vraiment un film a prendre au second degré qui vous fera vraiment rire du début à la fin.
Idée mortel et hautement gonzo: des moutons tueurs. Semi-gros-ratage? Oui et non. Si on salue les fulgurances gores décalés, des plans tout simplement jouissifs (le plan avec la horde de moutonsqui sort du haut de la montagne et fonce sur la foule l'entrée dans le laboratoire, etc...), mais on pense plus souvent à ce qu'aurait pu être le film avec plus de budget. Parce que le manque de moyens est compensé par un humour qui ne m'a pas fait rire un instant, entre les blagues absurdes et les pics sur les paysans et écolos, lourdingues et dommageables quand on pense au modèle géniallissime de Peter Jackson "Braindead" qui mélangeait parfaitement bleuette adolescente, récit initiatique, iconoclasme, et gonzo à fond. Dommage.
Suite à un incident dû à des tests génétiques, les moutons d'un petit village de Nouvelle Zélande se transforment subitement en de redoutables machines à tuer... Cet OFNI du cinéma de genre dont la sortie en France a été retardée de deux ans, part d'un des synopsis les plus délirants de ces dernières années mais déçois beaucoup par un académisme et un manque de rythme qui rendent le film assez mou et pas aussi poilant qu'il devrait être. Johnatan King, dont c'est le premier film, tisse une histoire bâclée pleine de déja vu et de rebondissements prévisibles. Aussi, bien que les scènes de carnage engendrés par les moutons-zombies soient parfois délirantes, on n'échappera pas à des enjeux dramatiques aussi téléphonés tels que l'inévitable histoire d'amour (jamais prise au second degré), ou bien les habituels conflits fraternels entre deux frères rivaux. Mais hormis des séquences de gore funs parfois illisibles comme l'attaque d'un homme-mouton de deux mètres complètement masquée par l'obscurité d'une grange sombre, "Black Sheep" possède quand même son lot de gore et d'humour débile qui l'inscrit dans la lignée des "Bad Taste" et autre "Braindead" sans pour autant les égaler ni même leur arriver à la cheville. Notons également un discours bien barré à la fois anti-OGM et anti-écolo (ici la prolifération du virus est dû aux gaffes d'un écologiste attardé) et quelques effets intéressants orchestrés par le maître du genre: Richard Taylor... En résumé, si Johnatan King a le mérite d'être le seul réalisateur assez taré pour avoir pensé à créer cette histoire saugrenue de moutons carnivores, il manque cependant cruellement d'originalité et de rythme quans à certains moment il handicape son film par une pénurie de gags et qu'il commet la faute d'user de clins d'oeils basiques, comme cette immortelle resucée de "La Nuit Des Morts Vivants"...