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yoyo114
42 abonnés
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2,0
Publiée le 6 mars 2012
Tout les ingrédients sont là pour faire un bon film. Les acteurs y croient (John Hurt et Elijah Wood sont excellents), la réalisation correcte, l’intrigue joliment trouvée. Alors pourquoi la sauce ne prend-t-elle jamais ? C’est ce qui fait la saveur du cinéma. La réussite d’un film dépend de l’interprétation et des qualités artistiques, mais il y a toujours une petite part de magie, qui fait qu’un film va plus ou moins captiver. Ici, on s’ennuie trop pour que ce soit juste une affaire de mauvais sort. Alors, listons ce qui nuit grandement au film. Premièrement, l’image est assez laide. On a du mal à sortir de l’esthétique des téléfilms de tf1. Deuxièmement, le scénario sombre rapidement dans la facilité, enchaînant les scènes d’amour inutiles entre le héros et sa copine du sport. Enfin, l’opposition des caractères entre l’élève et son professeur est mal exploitée. Du coup, le film se perd dans les scènes qui sont là juste pour remplir en attendant les multiples twists de fin, qui eux, ont un réel intérêt. Il est vrai qu’en sortant, on se demande comment une fin aussi réussie peut-être précédée d’un film aussi médiocre. Peut-être le réalisateur s’est-il trop concentré sur cette fin, justement.
Moins surprenant que son précédent film "Le Crime Farpait", ce nouveau film d'Alex de la Iglesia n'en reste pas moins divertissant, plongeant des mathématiciens obsédés par les séries dans une énigme policière assez stimulante. Malgré quelques maladresses de style et de scénario, l'intrigue fonctionne plutôt bien. Cependant, le véritable intérêt de "Crimes à Oxford" réside surtout dans ses personnages un peu troubles, un peu pervers, ni tout à fait bons, ni tout à fait mauvais mais souvent assez méchants, caustiques. Ils nous rappellent ce que l'on préfère chez ce réalisateur talentueux.
Un film assez complexe (bon d'accord c'est parce que je l'ai vu en espagnol) mais qui nous présente un genre qui change. Même si le coup des crimes matheux n'est pas quelques choses de nouveaux, l'ambiance Oxfordienne, et le côté cartésien du film plus que RIS police scientifique lui donne du crédit. Néanmoins, le film reste assez basique et ne restera pas dans les annales du thriller policier. On remarque juste que Frodon n'est pas bon que dans le transport d'anneaux, il se debrouille aussi dans les investigations.
Waouh, ça fesait longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyé en regardant un film, j'ai décroché dans le premier quart d'heure, j'ai même hésité à partir de la salle, l'histoire sur les théorèmes de mathématique c'est pas ma tasse de thé lol ! D'habitude j'aime bien les performances d'Elijah wood mais là franchement, c'était pas du tout ça ! Je ne le conseille pas et si je mets une étoile c'est juste pour les dernières minutes !
MEUTRES A OXFORD où comment Elijah Wood se retrouve piégé dans une sombre affaire de meurtres dont il va devoir découvrir un code mathématique pour trouver la solution. La série NUMBERS en film quoi. Lent, mal foutu, le film se veut être un thriller palpitant. Cible ratée. Les acteurs ont beau essayer de faire de leur mieux, ils sont handicapés par un scénario quasi loufoque, et une mise en scène tout autant. On flirte avec le film cape et d'épées par moments, le tout baigné dans une ambiance du célèbre jeu Cluedo. On ne croit pas une seule seconde aux relations des protagonistes, on est complètement extérieur à l'action, et quand survint le twist final (il y en a toujours un de nos jours!), on n'est même plus étonné. Au final se laisse regarder seulement (et simplement) si vous avez une tonne de repassage à faire...
Certains diront : Brillant ! Génial ! D'autres diront plutôt : Confus ! Sans Intérêt !
Le dernier Alex De la Iglesia c'est un peu tout ça à la fois. C'est comme si on regardait le meilleur épisode de Numbers sur un grand écran et avec de meilleurs acteurs (désolée pour les fans de la série). A trop vouloir répéter qu'il n'y a pas de vérités, on se demande si on n'aime ou pas le film au final. Un zeste d'humour noir en plus n'aurait pas était de refus et même si ça cause un peu trop Pythagore, le film se maintient (enfin je ne suis pas mathématicienne) et les acteurs restent très convaincants ! A voir au moins une fois pour le duo Wood/Hurt mais n'esperez sursauté à chaque morceaux de clavecins.
Excellent, la surprise du style fait son effet. Rien de lisse ni de cosy (à la différence de ce que la bande annonce montrait) dans cet oxford grisâtre et un peu malsain, peuplé de barjots tous suspects. L'histoire n'est pas qu'une enquête policière, c'est une recherche psychologique, l'illustration des dégats des obsessions, et bien d'autres choses encore.A voir pour juger.
De La Iglesia s'exporte et signe pourtant là son film le moins réussis. Le résultat n'est pas du tout honteux c'est même un thriller correct et le bonhomme sait filmer comme le démontre son joli plan séquence mais l'ensemble reste très neutre comme si De La Iglesia signait une commande assez impersonnel tout en restant prisonnier d'une intrigue finalement très moyenne avec encore ne fois une révélation finale bien fumeuse. Côté casting il n'y a rien à dire John Hurt assure parfaitement,Elijah Wood s'en sort bien mais je dois dire que la belle Leonor Watling leur vole la vedette sans problème.
Après un premier séjour où il avait joué les hooligans, Elijah Wood revient ici en Angleterre sur un mode moins musclé et plus cérébral. Il doit en effet résoudre une énigme que j'ai trouvée bien ficelée et qui impressionne les gens comme moi qui sont nuls en mathématiques. Le scénario est donc bon, même si notre ancien hobbit tombe à mon goût trop facilement les petites anglaises. Si c'était si simple, ça se saurait, faut pas nous prendre pour des américains. Qu'à cela ne tienne, cela nous permet de mater la monstrueuse poitrine de Leonor Watling que tout un chacun aurait certainement grand plaisir à malaxer sans fin. Oui, rien ne vaut la vie. Aux manettes de ce jeu de piste, l'ibérique Alex de la Iglesia qui a quand même beaucoup mis d'eau dans sa cerbeza et offre un film où ne transparaît jamais son style déjanté que l'on avait par exemple apprécié dans "Mes chers voisins" ou "Le crime farpait". En résumé, "Crimes à Oxford" est sans nul doute admirable mais il sent trop le film de commande d'un réalisateur inventif en quelque sorte castré.
Si Crimes à Oxford n'est certainement pas le film le plus abouti de Alex de la Iglesia, il n'en reste pas moins un thriller sympathique. Ce qui frappe en premier lieu dans ce film, c'est avant tout son scénario bancale sur lequel le film tente de se reposer maladroitement. Pourtant, le postulat de départ pouvait au minimum proposer une intrigue intéressante et construite, ce qui est très loin d'être le cas du résultat finale, beaucoup plus inégal. Le démarrage du film se fait assez rapidement mais montre très vite les faiblesses du scénario, en particulier les bases d'une intrigue amoureuse qui semble et qui se révélera inutile. Malgré tout, la grande intrigue du film tient la route jusqu'à un final très en deçà de cette intrigue puisque tentant un twist à la fois aberrant mais surtout détruisant entièrement les efforts des scénaristes pour rendre l'intrigue suivable. Au vu de ces qualités discutables en matière de scénario, inutile de s'attarder sur les nombreuses facilités qui permettent à l'intrigue d'avancer. En outre, et toujours pour rester dans les points négatifs, nous pouvons aussi noter un casting très inégal. Car si Elijah semble désespérément vouloir s'appliquer pour faire oublier son rôle de Frodon, John Hurt semble quant à lui beaucoup moins dans la retenu dans un jeu tout en exagération, perdant très vite toute crédibilité. On passera aussi sur le reste du casting tant leur utilité ne fait visiblement pas parti du scénario, devenant de simples figurants. Néanmoins, la mise en scène d'Alex de la Iglesia reste très calibrée, comme lors d'un excellent plan séquence où dans les phases plus mouvementées. Il nous gratifie d'ailleurs aussi d'un esthétisme très soigné qui teinte l'ambiance d'un glauque léger mais suffisamment marqué. Même si Crimes à Oxford se base sur un scénario bancale et un casting qui l'est tout aussi, il reste cependant un thriller qui se regarde surtout pour l'ambiance qu'Alex de la Iglesia y installe.
Histoire assez noire, tordue, sans tomber dans une complexité agaçante. Les acteurs sont très bon dans leur prestation. Le seul hic, c'est que la mise en scène laisse à désirer; le rythme du film est un peu saccadé, et certains personnages, mêmes secondaires, mériteraient d'être plus présent, ce qui aiderait beaucoup au déroulement, et adoucirai les saccades. dommage
La maîtrise dont Alex De La Iglesia fait preuve dans sa mise en scène est exceptionnelle. Maniérée et élégante, sa réalisation sublime des scènes jusqu'à les faire devenir éblouissantes : le plan séquence du début qui passe d’un personnage à un autre ou encore la poursuite de Podorov. Malheureusement, on aime moins que l’on le voudrait... En effet, si CRIMES A OXFORD trouve sa force dans un scénario intelligent, truffé de fausses pistes et de vrais rebondissements, c’est dans ce même scénario qu’il trouve ses limites car le récit paraît souvent alambiqué ; et force est de constater qu’il est difficile de se laisser prendre complètement à cette histoire dont l’intrigue était pourtant très emballante. Là où le récit s’enrichit le plus c’est dans son final, avec l’ajout d’une seconde chute pour le moins inattendue. L’enquête se trouve plus réjouissante d’être menée par un casting haut de gamme dominé par Elijah Wood et John Hurt, dans une atmosphère sombre et légèrement désuète. L’énigme se révèle moins excitante que prévu ; un peu déçu.