Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Marc Taton (Belgique)
34 abonnés
684 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 16 mars 2013
Un Thriller sur fond de philosophie et de mathématique, un mélange qui aurait pu donner un film vraiment intéressant, malheureusement c'est assez mal exploité et souvent brouillon. Le réalisateur a voulu donner une touche d'atmosphère Hitchcockienne à la réalisation, mais de ce côté là non plus ce n'est pas vraiment réussi. En résumé il y a pire dans le genre mais aussi beaucoup mieux.
Une idée forte et originale au départ, un film peu prenant et finalement assez banal. Elijah Wood s'emporte de temps en temps et tente de nous emporter avec lui dans une réflexion ou un semblant de suspens, mais l'ensemble reste finalement assez mou et ennuyeux. Dommage car ça aurait pu être beaucoup mieux si la réalisation avait été un peu plus structuré.
Passage, à l'atmosphère anglaise et christienne, raté pour De la Iglesia ! C'est bavard, trop... En V.O., j'avais même du mal à lire et à comprendre tous les sous-titres concernant les théories mathématiques ! Et, il s'agit quand même de l'essentiel du sujet du film... Dommage également pour Hurt, auquel je n'enlève aucunement mon affection pour ce petit détour cinématographique malvenu. Mais si on connaissait, à chaque fois, les aboutissements de toutes nos entreprises... Un joli projet peut mener à une déception et voilà, that's life ! Contentez-vous alors de "Mes chers voisins", du même réalisateur ! Et toi, chez qui dînes-tu, ce soir, Joyce?
Le seul film de Alex de la Iglesia que j'avais vu était Le crime farpait et j'avais adoré. Curieux donc de voir ce qu'allait donné son changement de genre et de pays. Malheureusement je ne suis pas très convaincu. Le scénario est un brin alambiqué, et moi qui était nul en maths (c'était même un vrai cauchemar à l'école) j'ai un peu décroché par moment, ou plus simplement parce que c'est un peu prise de tête. Enfin il y a quand même un certain suspens et aucune piste ne nous met sur la voie du meurtrier. La mise en scène est assez agréable, pas vraiment originale mais pas ennuyeuse non plus. Le casting international est quant à lui assez attractif. C'est plutôt sympa de voir Elijah Wood dans un autre rôle que Le seigneur des anneaux et toujours un plaisir de retrouver John Hurt inoubliable Elephant man. Tout comme le talentueux Dominique Pinon mais que l'on ne voit pas trop mais qui a pourtant un rôle crucial. Les explications finales sont assez alambiquées et la dernière scène est vraiment sans surprise. Pas le thriller de l'année ni même du mois, pas trop mal quand même mais De la Iglesia doit encore parfaire ses leçons d'anglais !
Un thriller pas désagréable à regarder mais que je trouve un peu décevant par rapport aux autres films d Alex de la Iglesia. Car ici il livre un film assez classique dans sa trame alors que ce qui fait habituellement sa force c est son côté délirant. Les dissertations philosophiques et mathématiques entre les personnages de John Hurt et d Elijah Wood m ont bien plues et font la personnalité de ce métrage (même si Elijah Wood n est pas très convaincant ici); le personnage de sa petite amie est lui très bien écrit et très bien joué par Leonor Watling que je ne connaissais pas du tout.
Un petit film bien compliqué. Le scénario se perd et se disperse de tous les côtés.Les personnages sont hystériques . Tout le blabla pseudo mathématique n'intérese pas et nous lasse. Idem pour la tentative de s'accoler à de la philosophie.Ennuyeux.
Alex De La Iglesia vient flatter ici mon goût pour les intrigues policières cosy et cossues de la vielle Angleterre. Martin, jeune étudiant débarque à Oxford pour rencontrer le professeur Seldom. Il s’installe dans la maison du péril, chez une vieille dame qui ne va pas tarder à être assassinée. Cet homicide, sera l’occasion pour les deux hommes de se rencontrer et de mettre à jour une histoire de crimes en série toujours annoncés par un meurtre sera commis le… Commence ainsi une incroyable histoire de rendez-vous avec la mort. Une espèce de drame en trois actes ou le flux et le reflux d’hypothèses viendront souligner que en soit, la mort n’est pas une fin, qu’elle mène toujours à une destination inconnue et que même en jouant cartes sur table, et en déchiffrant les quatre symboles, la dernière énigme n’est pas toujours celle à laquelle on pense. Un meurtre est-il facile ? Jamais visiblement surtout quand il vise le parfait. Ce portrait inachevé, est à la hauteur du film.
Car bon, on si l’on s’amuse des compositions bien marquées de John Hurt et Elijah Wood, du maître et de l’élève, si l’on s’émerveille de certaines prouesses en matière de réalisation ou de cadrage (le plan séquence aboutissant sur le vielle dame morte est magistral), l’habillage scénaristique oscille entre pédantisme et crucherie de base. Les références d’ambiance à la Agatha Christie (humour tranchant, situation décalées) ou à la Conan Doyle (astuces sur la logique, faux semblants) sont évidentes. Di Iglesia mélange à ces ingrédients un zeste de fausse intelligence à la Dan Brown, et le tout passe en quelques minutes de la madeleine légère et parfumée au pudding le plus infâme et indigeste. « Crimes à Oxford » apparaît alors comme un film certes sympathique, mais par trop inachevé dans sa finalité.
Pour son premier film plus ou moins sérieux, loin de la comédie satyrique, et surtout en dehors de sa chère Espagne, De La Iglesia signe un thriller intelligent, parfois un peu brouillon et complexe, mais au final intéressant et innatendu.
Elijah Wood et John Hurt livrent d'excellentes interprétations. Le scénario est bien ficelé mais compliqué, il faut bien suivre. "Crimes à Oxford" est un thriller qui plaira davantage aux ferrus de mathématiques !
L'énigme et les dialogues sont vraiment trop compliquer. Le rajout d'indice comme bon lui chante pousse le réalisateur à faire dans la facilité pour relancer régulièrement un duo de personnages qui en deviennent agaçant.
Plus lent qu'un épisode du Renard, aussi palpitant que regarder voler les mouches... Heureusement que les acteurs jouent (relativement) bien et que notre cher Dominique Pinon est de la partie.
L'originalité de retranscrire l'intrigue dans les écoles d'Oxford est une bonne initiative. Les dédales de ces châteaux caractérisent le labyrinthe de l'énigme chiffrée à résoudre. On a du mal, au début, à rentrer dans l'ambiance, qui est plus réservée aux pros en mathématiques et en philosophie qu'aux particuliers : le Nombre d'Or, la théorie de je ne sais qui . . . La question de Elijah Wood à John Hurt se regarde une fois, pour qu'on puisse capturer l'essence mystérieuse du film, mais on peut s'en passer pour la seconde fois, car elle semble au final non nécessaire, et répète ce que le professeur a enseigné avant. On est très loin d'une simple enquête de Maigret ou de Holmes, sans suspense, sans sursauts. On est forcés de s'accrocher au fil conducteur de l'intrigue et de la résolution, basé sur la logique et sur la réfléxion, donc forcant le spectateur, malgré les longs passages, à essayer de comprendre le minimum de ce qui se déroule. Ca reste intéressant, mais au bout de quelque temps on finit par s'habituer. Lorsque Ejilah découvre une solution et qu'il expose, on a envie de lui dire : “Oui . . . d'accord, mais en français correct, ça signifie ?”. Les personnages sont grotesques, ils sont comparables à des savants fous dans la peau de détectives. Le spectateur non fan de maths ne peut donc pas s'identifier aux différents protagonistes, puisque les surdoués sont très rares dans la vie réelle. Raison pour laquelle le film n'a pas marqué les esprits à cause de sa psychologie mathématique intraduisible. Une chose est sûre, pour expliquer au spectateur, le film est pire que la méthode de Inception de Nolan.
Le film à tout d’un grand film ! Un casting incroyable, une promo très alléchante, un réalisateur qui a déjà su faire ses preuves, une mise en scène époustouflante, une intrigue geniallissime…
Et pourtant, c’est un film bien prétentieux que nous présente Alex de la Iglesia ! Sous ce superbe écrin, se cache un bien piètre objet !
Un étudiant, Martin, et un grand professeur se retrouvent tous deux sur les lieux d’un crime. Rapidement, d’autres meurtres arrivent et sont reliés à des symboles. Ces deux personnages vont alors jouer au cluedo, grandeur nature, pour retrouver le meurtrier et comprendre le lien entre ces symboles.
Même si le postulat de départ est plutôt attirant, ben…La réalité est tout autre…Souvent tiré par les cheveux on se mèle très vite les pinceaux et j’avoues avoir décroché à un moment du film !!!
Elijah Wood se révèle très bon et attachant…William Hurt ressemble de plus en plus à « Gandalf » et est plutôt médiocre…
Alex De La Iglesia nous offre tout de même un plan séquence incroyable ! D’une fluidité et d’une parfaite maîtrise ! C’est surtout ce moment que je retiens du film… La technique c’est primordial mais une bonne technique ne fait pas forcément un bon film.
Dans le genre, on a déjà vu mieux ! Esperons que le réalisateur reviennent très vite à ses premières amours et nous offre un vrai bon film déjanté et barré à souhait car une enquète à la « Agatha Christie », c’est pas son fort !
Un polar tout ce qu'il y a de plus classique, mais qui reste efficace grâce à la tension qui s'amplifie durant tout le film et bien évidemment grâce aux ingédients classiques du thriller qui font ici honneur au genre. On retrouve ainsi dans Crimes à Oxford de nombreux rebondissements qui ponctuent une enquête policière rondement menée, de même que plusieurs fausses pistes pertinentes et intrigantes. Dommage que le dénouement s'avère, au final, assez prévisible. Voilà donc un policier très bien orchestré et tout à fait prenant, mais qui n'est aucunement novateur, bien que le thème d'une enquête résolue grâce aux mathématiques pouvait laisser espérer le contraire. Mais finalement, après la série Numb3rs, qui surfait un tantinet déjà sur cette idée, les mathématiques ne servent qu'à combler un scénario finalement dénué de réelle complexité. Et on regrettera d'ailleurs que toutes ces formules mathématiques finissent par alourdir le rythme du récit et susciter l'ennui auprès du spectateur à force de le perdre ou de l'embrouiller. Reste alors une mise en scène éblouissante sombre et lugubre qui retranscrit ainsi une ambiance austère et étouffante idéale pour le genre. On pourra de ce fait remercier Alex de la Iglesia pour son talent, bien qu'il était en terrain connu. Un crime à Oxford reste donc un policier honorable et qui parvient brillamment à jouer avec les nerfs du spectateur. Il faut enfin attribuer une grande part de la réussite du film au duo principal charismatique interprété par Elijah Wood et John Hurt. Ce film ne marquera toutefois pas le genre et ne n'aura pas été le film le plus audacieux du cinéaste.
Ça se regarde comme un Hercule Poirot . À peine plus passionnant . Certes réalisé par un maître en Espagne A De La Iglesia . Pour autant une démonstration pompeuse . Une conclusion non moins crédible . Et un E Wood vaporeux !