J'avoue m'être bien marré devant ce film dont je n'avais pas du tout entendu parlé. Bigard est avant tout crédible tout en se prenant au sérieux, Doudi sur-joue un peu, est moins drôle en prêtre (il est plus à l'aise en déluré), mais la scène où il fait grimper le prix malgré lui est quand même à mourir de rire ! C'est d'ailleurs là l'essentiel, j'ai ris de bon cœur, on retrouve un côté France d'antan des vieilles comédies, tout en se permettant une morale d'actualité (le mariage musulman / juif), du tout bon.
Et une mauvaise comédie française de plus. Rempli de bons sentiments qui "puent" la joie de vivre à plein nez, ce film très vite oubliable montre que Bigard n'est pas bon, en tout cas pas dans ce rôle. Il essaie, avec sa mauvaise mine pendant tout le film, de se la jouer Depardieu de l'époque. Et bien c'est raté, je dirai même plus, c'est lourd. Pas un seul dialogue drôle, une histoire à dormir debout et des personnages secondaires affligeants (le frère de Mario...). Passez votre chemin.
Evidement avec des tetes d'affiches comme celle la, difficile de penser que l'on va voir un grands film. Et au final... on a raison, Bigard n'est pas convaincants dans ce rôle et "Doudi" a l'air vrament perdus. Le seul bon point du film est certainement les dialogues, vraiment savoureux, hilarants et percutants. Une grosse deception...
Comédie très drôle, rythmée et porteuse d'histoire : dans un scénario très bien conçu, Jean-Marie Bigard tient bien son personnage et nous fait rire. Nous détendre, c'est tout ce qu'on demande à un tel film, et ça marche !
Evidement il ne faut pas s'attendre à un chef d'oeuvre mais le missionaire est une sympathique petite comédie qui se regarde dans la bonne humeur et où Bigard est plutôt convainquant et n'en fait pas trop.
Aïe, aïe, aïe, voici la comédie française: celle où on ne rit plus et où on a du mal à sourire. Affligeant voici le mot qui vient à l'esprit: pour son histoire, pour ses dialogues, pour son jeu d'acteur. Il est horrible de voir Jean-Luc Bigard afficher ce visage tout le film pour faire le gros dur. En plus on rajoute une morale gnan-gnan pour clore le film. Bref je vous le dis, je trouve ça affligeant
C'est rassurant de visionner une production Besson. On sait qu'on y trouvera tout ce qui fait le charme du GRAND cinéma : des clichés à la douzaine, des ficelles grosses comme les cables du Golden Gate, un cours d'éducation civique niveau CP, et une bonne grosse louche de cabotinages bien horripilants! Mais pourquoi se punir à ce point me direz-vous? Simple questionnement existentiel d'un ardéchois cherchant à savoir si oui ou non il est un gros plouc arriéré. La réponse de Saint-Bigard est sans appel: nous autres culs-terreux n'avons pas de voitures ("pas besoin, le bus passe 1 fois par semaine"), laissons courrir nos oies sur la place du vill... pardon, du péquenaudage, partageons notre temps entre l'église (n'importe quoi) et le bistrot (bon ok...) mais on est quand même bien braves. En fait, ce documentaire anthropologique est même en-dessous de la vérité : la gare de Bourg St Andéol où le train de Bigard s'arrête a été désaffectée depuis bien longtemps ! Enfin... n'étant pas d'un naturel rancunier, je confesse qu'il m'est arrivé de rire devant un Bigard en soutane distribuant bourre-pifs et leçons de morale entre deux cuites avec ses copains flics (comme quoi au milieu des clichés les plus éculés surnage quand-même un fond de verité!).