Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 10 janvier 2009
Quand un réalisateur sacrifie son film au profit d'un acteur...c'est le cas dans Un Barrage contre le Pacifique. L'omniprésence de Isabelle Huppert en icône du cinéma français noie le récit et les personnages dans les rizières du Cambodge. On aurait tellement aimé en savoir plus sur Suzanne. On devine plus ou moins la vie de Joseph; il chasse, fait de la contre-bande, répare beaucoup sa voiture se tape une bourgeoise...mais Suzanne ? Qui est-elle finalement ? À Part un appât pour essayer de ferrer Mr Jo ? Rôle d'ailleurs que Suzanne n'arrive pas à endosser car on la fait passer pour un pantin. C'est pour ces raisons que le film parait complètement déséquilibré. On aurait pu voir un peu moins de plans beaucoup, beaucoup trop longs de La mère/Huppert (on voit Huppert sous toutes les coutures et ça en devient barbant) au profit de personnages qui ont tous leur importance. Finalement était-ce un choix judicieux d'offrir ce rôle à I.Huppert qui plombe le film et rend l'atmosphère encore plus étouffant que la moiteur cambodgienne. Dommage.
Quel est l'intérêt de ce film ou tout est ennuyant ? Les acteurs n'ont pas l'air concerné, il joue mal, très mal. Endormissent, c'est le cas de le dire.
On peut avoir la plus grande estime pour Rithy Panh... et détester son film. C'est une catastrophe, et je trouve la critique professionnelle particulièrement mal inspirée de jouer le jeu d'une sorte de bienveillance, d'indulgence magnanime face à une œuvre insignifiante qui non seulement trahit l'esprit du livre de Duras, tout en sensualité et en moiteur sale, en nous gratifiant d'un casting "mannequins de catalogue des 3 Suisses" ridicule, mais surtout, ne produit pas le moindre "cinéma". A la place, un livre d'images scolaire, ennuyeux à mourir, où les dialogues ressemblent à des légendes sous les cases d'un mauvais roman-photo. C'est raté de la première à la dernière image, les reconstitutions sont risibles, pauvre Rithy, il faut faire autre chose, mais certainement pas de la fiction dans ce genre !
Un film d'un ennui mortel. Même Isabelle Huppert a l'air de s'y ennuyer... Rien à sauver dans ce méli-mélo sentimental sans intérêt, et même ... sans sentiments!
N'être pas de l'avis de la majorité ne m'a jamais rebutée. Moi je trouve ce film magnifique, interprété de façon très convaincante par les trois acteurs principaux. Je ne suis pas une fanatique des livres de Marguerite Duras, mais je trouve que les adaptations cinématographiques sont souvent réussies. Particulièrement ici.
Ce film n’a pas trouvé son public, si l’on en croit les critiques excessivement sévères des spectateurs lues ici. Passons. Sauf erreur, c’est la seconde adaptation du roman largement autobiographique de Marguerite Dumas. La première, daté de 1958, était une production internationale de Dino de Laurentiis, réalisée par René Clément, et intitulée “The angry age”. La famille était nommée – Dufresne –, mais pas la mère. C’est Anthony Perkins qui tenait le rôle ici repris par Gaspard Ulliel, et Silvana Mangano, épouse du producteur, celui de sa sœur Suzanne – ici, la jolie Astrid Berges-Frisbey. Le présent film, réalisé par le Cambodgien Rithy Panh, est tout à fait correct, malgré quelques petits erreurs de scénario, telle celle-ci : peu avant la mort de la mère, un de ses employés vient annoncer “Grand malheur, barrage effondré”, or cet incident n’a aucune suite. En fait, ce qui intéresse le réalisateur, c’est ce thème très peu traité au cinéma, le comportement sordide de personnages qui ont le couteau sur la gorge et n’ont aucun autre moyen de s’en sortir. On n’a guère vu cela depuis “Affreux, sales et méchants”, d’Ettore Scola, qui date de 1976, et qui était plutôt une farce cynique. Il semble aussi que le barrage que la mère faisait construire contre les marées de décembre envahissant sa plantation ait résisté, puisque le plan de fin, montrant une rizière florissante, annonce : “Polder de la femme blanche - Décembre 2007”. L’atmosphère d’échec qui baigne tout le film est donc circonstancielle.
Attention film totalement soporifique et ultra ennuyeux .Si vous voulez voir une histoire d'amour sans amour sur fond de colonialisme le tout dans les rizières du cambodge courrez voir ce film.... Rien ici n'est convainquant, les dialogues sont d'une platitude abyssale, les personnages sans profondeur et je ne parle pas du scénario qui est décousu et parfois à la limite du compréhensible.Même l'histoire est sans intérêt.Isabelle huppert ne semble à aucun moment dans son rôle et cabotine.Alors que dans home elle excellait ici elle ne donne aucune émotion rien le vide.... Vous avez enormément de mal à rester jusqu'au bout du film qui vous semble une éternité.Même la fin tombe à plat et quand le générique arrive vous dites ouf c'est fini..Je mets une étoile pour l'image(Le son est inexistant). A fuir.
En effet, ce film n’a aucun intérêt. Les acteurs donnent l’impression de découvrir leurs répliques en même temps que nous, ce qui donne aux dialogues un aspect totalement artificiel. Vous rajoutez à çà quelques répliques limites risibles, totalement inadaptées aux situations, et vous obtenez un film tout ce qu’il y a de plus inintéressant. Non vraiment, voici ma première grosse déception de l’année 2009
Une adaptation académique du roman quasi-autobiographique de Duras, assez exsangue. Le film souffre de son absence de point de vue et donc de puissance dans les sentiments. Aucun des aspects du récit n'est véritablement privilégié, le tout est survolé et suscite un ennui poli. Huppert est à l'image du film : atone. Seule la jeune Astrid Berges-Frisbey s'impose comme une révélation.
Je suis un peu déçu par ce film qui aurait mérité d’être un peu plus fidèle à la célèbre œuvre de Marguerite Duras. Du côté de la mise en scène Rithy Panh aurait pu mieux faire et je trouve que le choix du casting n’est pas forcement très bien Isabelle Huppert, Gaspard Ulliel, Astrid Berges-Frisbey. Isabelle Huppert est beaucoup trop jeune pour incarner la mère. Bref un film un peu décevant, 10 / 20.