Avis : Un barrage contre le Pacifique - Page 6

Je l'ai vu, et c un bon film ma foi!

Un pur moment de grâce, d'une intelligence rare jusque dans les détails du montage. Deux ou trois scènes d'antologie à l'image de celle où la mère pleure seule dans sa chambre au moment où elle renonce au suicide. Paysages somptueux, rythme heureux du Cambodge, casting sans erreur même si Gaspard Ulliel met du temps à trouver la grâce évoquée plus haut. Astrid Berges-Frisbey dans le rôle de Marguerite Duras est une vraie découverte et il est peu dire qu'Isabelle Huppert est au sommet de son art, elle est magique et bouleversante. Ce film est un très grand film et Rithy Panh est un très grand metteur en scène. A voir absolument.

Un film pour rien.
L'histoire n'est pas passionnante et plus grave on se fout un peu de tous ces personnages qui n'ont aucune consistance.
Le photographe a bien fait son travail mais ce n'est pas suffisant pour faire un film.
Duras a tout écrit des chefs d'oeuvre mais aussi des récits creux à souhait alors quand c'est le cas il ne faut pas en faire un film qui n'apporte rien surtout si le metteur en scène est peu inspiré.

Ce film n’a pas trouvé son public, si l’on en croit les critiques excessivement sévères des spectateurs lues ici. Passons. Sauf erreur, c’est la seconde adaptation du roman largement autobiographique de Marguerite Dumas. La première, daté de 1958, était une production internationale de Dino de Laurentiis, réalisée par René Clément, et intitulée “The angry age”. La famille était nommée – Dufresne –, mais pas la mère. C’est Anthony Perkins qui tenait le rôle ici repris par Gaspard Ulliel, et Silvana Mangano, épouse du producteur, celui de sa sœur Suzanne – ici, la jolie Astrid Berges-Frisbey. Le présent film, réalisé par le Cambodgien Rithy Panh, est tout à fait correct, malgré quelques petits erreurs de scénario, telle celle-ci : peu avant la mort de la mère, un de ses employés vient annoncer “Grand malheur, barrage effondré”, or cet incident n’a aucune suite. En fait, ce qui intéresse le réalisateur, c’est ce thème très peu traité au cinéma, le comportement sordide de personnages qui ont le couteau sur la gorge et n’ont aucun autre moyen de s’en sortir. On n’a guère vu cela depuis “Affreux, sales et méchants”, d’Ettore Scola, qui date de 1976, et qui était plutôt une farce cynique. Il semble aussi que le barrage que la mère faisait construire contre les marées de décembre envahissant sa plantation ait résisté, puisque le plan de fin, montrant une rizière florissante, annonce  : “Polder de la femme blanche - Décembre 2007”. L’atmosphère d’échec qui baigne tout le film est donc circonstancielle.

Mon Dieu que je me suis em..dée !!! Pourtant je me suis accrochée , mais déjà je n'ai jamais compris cet engouement pour les oeuvres littéraires de M" Duras , d'un ennui mortel , en ce qui me concerne . L'adaptation de l'Amant , m'avait un peu réconciliée avec les souvenirs indochinois de la dame en question , mais là , pouhhhh , çà se traîne , çà se traîne . Gaspard Ulliel et Isabelle Huppert , comme dans EVA ,film lui aussi très plat , semblent ne pas être trop concernés par l'histoire , molle et moite comme on peut se sentir un jour de mousson . Il y a des réputations comme çà , qui sont totalement surfaites et entretenues par ceux qui se targuent d'être des intellectuels d'une telle profondeur qu'ils arriveraient à trouver palpitant une liste de courses du moment que c'est écrit par M.Duras ou Proust ( pas Gaspard , l'humoriste , lui , au moins , me fait rire) , une sorte de snobisme qui veut que , si vous n'êtes pas pantois d'admiration devant le moindre de leurs écrits ( ou l'adaptation cinématographique de leurs livres ) , c'est que vous êtes un gros plouc mal dégrossi , eh bien , tant pis , j'assume . Ce film a été diffusé sur ARTE , récemment , comme EVA , d'ailleurs , j'ai retenté l'expérience et abandonné après une demi -heure de patience rudement mise à l'épreuve . Désolée , mais 2 navets , presque coup sur coup , c'est trop pour moi et mon manque de culture .

Bon, ben, je me jette à l'eau (salée), je dis haut et fort que j'ai beaucoup aimé. J'ai jamais lu Duras, j'ai pas vu "L'amant", je suis donc un cinéphile dilettante. Ce film m'a donné beaucoup à voir. J'épargne le couplet sur les beaux paysages, celui sur la condition de la population subissant le joug français. Je me cantonne aux personnages et à l'histoire. Car il y en a une, suis-je tenté de crier à la face des pisse-vinaigres, et terriblement bien interprétée par les quatre acteurs de premier plan. Beaucoup de finesse pour rendre le côté souvent malsain des relations dans ce noyau familial, sur lequel vient se greffer Monsieur Jo. Isabelle Huppert est évidemment celle qui contribue le mieux à jouer sur cette corde sensible.

Le film m'aura aussi peu passionnée que le livre.. Je met 1,5 pour les beaux décors qui restent fidèles à l'ambiance de l'époque.

Rithy Panh revient à la fiction et c'est réussi. Le réalisateur cambodgien fidèle aux paysages de son pays suit une famille française, une mère et ses deux enfants. Après un début quelque peu dérangeant, le jeu de Gaspard Ulliel se stabilise. La jeune Astrid Bergès-Frisbey est à la hauteur et Isabelle Huppert livre une partition assez mystérieuse jusqu'à parfois regarder pratiquement (ou pas ?) dans l'axe de la caméra. Ce film aurait pu faire penser à Indochine de Régis Wargnier, mais heureusement, il s'en détache complètement. La mise en scène engendre de beaux plans, ce qui est de plus en plus rare au cinéma.

Quelle froideur pour un roman si passionné, si passionnant ! Peu importe, après tout, que le film ne soit pas la copie conforme du livre. Mais l'atmosphère qui se dégage de ce long métrage est tout à fait surprenante : les paysages sont magnifiques, mais on a l'impression que les acteurs... ne savent pas jouer (hormis M. Jo, fabuleux). Car ce qui sonne faux, finalement, ce sont les personnages - très mauvaise distribution à mon goût : Huppert est trop rêche, Uriel trop... torse nu, et la petite Berges-Frisbey, avec son air constamment boudeur et artificiel, insupportable. Quelque chose ne "prend" pas dans ce film, qui, du coup, paraît bien trop long au spectateur...
Une étoile pour le travail photographique, quand même.

L'histoire aurait pu être captivante dans un paysage magnifique, hélas c'est râté ! Seuls les acteurs cambodgiens parviennent à être crédibles, peut-être parce qu'on ne comprend pas ce qu'ils disent d'ailleurs ! Les acteurs récitent leur texte sans jouer, les personnages ne dégagent aucune personnalité, ils n'ont rien d'attachant, sauf la petite Suzanne qui a le mérite d'être belle.
Isabelle Hupert est insignifiante et la seule émotion qu'elle nous transmet est son ennui profond.
Un petit bémol à cette critique : elle ne vaut que pour la première moitié du film. Non pas que la seconde est meilleure, je ne l'ai pas vue !

Ambiance envoutante, pas envie de sortir de la salle au bout de deux heures, désir de savoir ce qu'il pourrait se passer après... Enfin, le même sentiment qu'à la lecture du roman de Duras, un vrai chef d'oeuvre. Rithy Panh se permet cependant quelques écarts d'adaptation, il ne faut pas s'attendre à l'exactitude de la narration des évènements. De plus, l'image qu'il est donné de la mère dans le roman n'est pas forcément celle que l'on peut ressentir pendant le film. Son caractère n'est pas assez poussé, peut-être une maladresse dans le casting malgré l'immense talent d'Isablle Huppert... Il faut aussi remarquer la révélation qu'est Astrid Berges-Frisbey...

Soporifique & Colonialiste

Je voulais voir ce film étant fan d'Isabelle Hupert. Malgré tout, avant de le voir, je recommande de lire d'abord l'excellent ouvrage éponyme de Marguerite Duras. Le film prend malheureusement quelques libertés avec le livre ce qui est dommage dans la mesure où il en devient quelques peu confus. Pour autant, l'ambiance et le dépaysement sont présents ce qui permet de s'échapper. Conséquemment, ce film ne m'a pas marqué.

En quelques mots!Ce film a le merite de decrire la mentalite de l administration francaise a l etranger!Fonctionnaires souvent betes et mechants,peu solidaires envers les compatriotes expatries et..empreints de racisme!
Les scenes d orage ou de pluie sont si bien rendues.Il ne manquait que le vent qui rafraichit..
Rithy Panh a un bel avenir dans le cinema!

Certes l'image est trés reussie,Astrid Bergès-Frisbey une vraie révélation, Isabelle Huppert impeccable mais est ce l'interpréte qui convenait, Gaspard Ulliel surprenant mais est ce la surprise dont on rêvait, le scenario fidele à l'auteur mais est ce de cette fidelité dont on voulait, Où est la moiteur qui vous etouffe dans les livres de Duras? la mise en scene trop léchée , donc on passe un moment agreable sans qu'il soit magique ça ne fait pas du cinéma d'exception ça se regarde ....