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    La frontière de l'aube
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    MaxPierrette
    MaxPierrette

    173 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 août 2009
    En mai dernier, les trois films français lancés dans la compétition cannoise ont connu des fortunes diverses : si l’un (“Entre les murs”) a quitté la Croisette palmé, pendant que le second (“Un conte de Noël”) se distinguait par le prix remis à Catherine Deneuve pour l’ensemble de sa carrière, le troisième (“La Frontière l’aube”) est reparti bredouille, après avoir été presqu’unanimement décrit comme le long métrage le plus involontairement drôle de la quinzaine. Titre qui n’est pas vraiment volé, tant le retour aux affaires de Philippe Garrel tourne rapidement au fiasco total, trois ans après le succès de ses “Amants réguliers”, qui avaient notamment valu le César du Meilleur Espoir Masculin à son fils Louis. Récemment vu dans “La Belle personne”, ce dernier trouve au moins une bonne raison de faire la tête (comme dans tous ses films), vu le résultat final, même si les choses commençent bien pour son personnage : chargé de faire un reportage sur une actrice, François tombe en effet sous le charme de son modèle, en même temps que celle-ci tombe dans ses bras. Mais, les histoires d’amour ayant l’habitude de mal finir, doutes et atermoiements viendront faire vaciller le jeune couple. Filmé dans un noir et blanc soigné, le film, déjà pas très agréable, franchit alors la frontière du supportable à coups de dialogues grotesques et lancinants, récités par des acteurs avec une conviction aux abonnés absents, et dont Garrel semble se plaire à ne filmer que les nuques et les profils, avant de verser dans le fantastique à la manière d’un Cocteau du pauvre. Tout comme le soleil qui se lève à l’aube, la lumière qui s’allume dans la salle, apparaît comme un délivrance, au terme de ce calvaire.
    selenie
    selenie

    6 188 abonnés 6 172 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 octobre 2008
    Le film d'auteur Nouvelle Vague prétentieux par excellence... Malgré un magnifique Noir et Blanc et une poésie évidente ça reste une oeuvre fouillie.
    Ca coupe n'importe comment et surtout aucune émotion ne passe entre Louis Garrel (de plus en plus énervant toujours dans le même registre de belâtre chevelu) et Laura Smet qui n'est pas dedans, comme si elle se concentrait en se disant qu'elle a signé le contrat !! La scène dans le bar avec l'anti-sémite est comme un cheveu dans la soupe ; pourquoi cette scène ?! Quel rapport avec le film ?! C'est tout bonnement n'importe quoi !
    La scène où la star (Laura Smet) se prend une décharge en asile est complètement irréaliste et hors du temps... Bref beaucoup d'invraisemblance, des coupes maladroites et des scènes inutiles. Comme Godard depuis quelques années, ça sent le manque d'idées réelles mais il faut continuer à frimer comme on peut.
    dahbou
    dahbou

    201 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2009
    Survivant de la Nouvelle vague et Auteur avec un A en majuscule, Garrel père nous livre tout ce que le cinéma d'auteur Français à fait de pire ce qui pourrait apparenter à de l'auto-flagellation n'est en fait qu'un pur problème d'égo.Comme toujours chez Garrel, il n'y a aucune direction d'acteur, notre gentil couple joue atrocement faux mais si on avouera que les dialogues sont aussi consternant de bêtise à l'image d'un scénario enfin si on peut appeler ça un scénario. Après comme Garrel est un vrai de vrai, il n'utilise aucun artifice de mise en scène se contentant de plan fixe ne sachant peut être même pas qu'une caméra peut se déplacer tout en filmant. Et le montage c'est du même niveaux c'est une succession de raccord foireux en tout genre.Alors si même les bobos Cannois n'en n'ont pas voulu, il n'y a que les purs et durs qui le défendront à moins que le tout ne soit une comédie ? Sacré Garrel.
    pandani
    pandani

    35 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 octobre 2008
    C'est dingue ! Les gens ont tellement perdu l'habitude du noir et blanc, qu'il suffit qu'un cinéaste en manque d'inspiration filme en N&B pour qu'une partie du public s'extasie devant la "photo magnifique" du film. Je dis non ! la photo de ce film est très quelconque (et je suis sympa). J'invite les sceptiques qui voudraient savoir ce que peut être une "photo magnifique" en N&B à visionner, par exemple, les Yeux Sans Visage (de Franju). Mais revenons à la Frontière de l'aube. Le son, aussi, est pourri. Les dialogues sont carrément indigents. Il n'y a pas de scénario, mais bon, ça c'est permis par la nouvelle vague ... Les acteurs : L. Garrel, trainant comme d'habitude de scène en scène sa nonchalance et sa moue boudeuse, est aussi nul qu'inexpressif. Laura Smet, je l'aime bien, mais encore aurait-il fallu qu'elle ait un personnage à jouer dans ce film. Et je ne parle pas de la mise en scène ... Bref, je ne vois rien à tirer de ce film, qui d'ailleurs n'a rien à dire. Détail amusant, j'étais seul (oui !) dans cette salle de 300 places. La salle se retrouva totalement vide lorsque, arrivé aux limites de l'agacement, je sortis au bout de 40 minutes. Salle vide : la bonne punition pour cette ultime (j'espère) métastase de la nouvelle vague.
    Lacri
    Lacri

    4 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mars 2011
    Quelle vanité ce film... J'ai rarement vu un si mauvais film. Rien, mais rien n'est vrai et tout, vraiment tout est faux.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 048 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2010
    Un beau film, Garrel sait placer sa caméra pour sublimer ces corps, jouer avec eux, faire ressentir cette passion. Acteurs qui sont excellents (et vu Smet on aurait pu s'étonner). C'est un film jouant sur l'émotion, sur la beauté, la douceur, l'humain. Alors j'ai beaucoup aimé la première heure du film, mais la seconde partie un peu moins, certes l'actrice est très belle, mais j'ai trouvé ça moins vrai, moins pur. Garrel (fils) est vraiment un excellent acteur et personne n'arrive aussi bien à le mettre en valeur que son père (pas même Honoré).
    Ghost_face
    Ghost_face

    65 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2008
    LA FRONTIERE DE L’AUBE distille lentement (mais sûrement) un parfum envoûtant, une odeur d’antan avec sa forme en noir et blanc, qui rend l’œuvre terne et triste (le noir à l’image du désespoir ou justement l’absence de couleur qu’il représente et le blanc comme la pureté, référence d‘innocence, de bonheur immaculé.) par rapport à son sujet; celui de l‘éternel amour, de la complexité des sentiments amoureux (réflexion ici des conséquences sentimentales dévastatrices). Philippe Garrel a choisi de décomposer l’histoire en deux temps, avec une première partie censée, axée sur deux personnages confrontés à leurs sentiments, à leurs désirs (Laura Smet rayonnante, dont l‘immensité de son talent est indéniable). On se laisse rapidement emporter dans la tourmente, une tourmente enivrante, saisissante. Puis vient la seconde partie, centrée sur le personnage de Louis Garrel (très juste dans son interprétation) qui évolue de manière mystique, irréelle dans un univers sentimental parallèle, impénétrable. C’est là que l’illusion des sentiments cesse et c’est là que commence l’éternité d’une passion, d’un amour jamais mesuré, à vrai dire démesuré, dangereux, chaotique. Si la douleur est latente, traînée sur la longueur, avec des délires fantomatiques, des frustrations et des incertitudes malheureuses, le film lui ne souffre d’aucune longueur et la durée rend encore plus percutant le final dramatique qui conclut cette vision philosophique profonde sur l’amour et ses dérives, ses excès et ses mystères avec une subtile émotion évitant dignement la frontière du ridicule grâce à l’absence de pathos et de poncifs affectifs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Un film dont on se souvient longtemps après la vision, en bien ou en mal apparemment. En tout cas, on est loin des divertissements formatés et sans surprises qui se clonent à l'infini. Ici, dans cette atmosphère évanescente et intemporelle, c'est tout le contraire. Philippe Garrel signe un film fort, poignant et intense, aidés par des comédiens inspirés, qui nous bouleversent et nous émeut jusqu'à la dernière minute. En particulier Laura Smet, jouant à fleur de peau. Le rythme de la mise en scène est lent certes, mais en aucun cas il souffre de longueurs. On ne s'ennuie jamais si bien sûr, on prend la peine de rentrer pleinement dans cette poésie du silence, des non dits, de la simplicité. L'image est de toute beauté. On assiste donc à une oeuvre étrange qui hante et fascine, traitant l'amour de manière fine et subtile. Un des films qui m'a le plus marqué ces dernières années.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2010
    Qu'est-ce qui a bien pu susciter les sifflets des "serviteurs surmenés du vide" à Cannes ? Quel passage ? Pour quelle raison ? Mystère. Comme l'écrit Kafka : "Il n'est pas nécessaire que tu sortes de ta maison. Reste à table et écoute. N'écoute même pas, attends seulement. N'attends même pas, sois absolument silencieux et seul. Le Monde viendra s'offrir à toi pour que tu le démasques, il ne peut faire autrement, extasié, il se tordra devant toi." La salle a probablement ricané aux fabuleuses et terrifiantes scènes de hantise, vampirisation de Carole dans le miroir. Pellicule imprimée d'ombres et de lumière, du noir, du blanc, c'est insupportable d'intensité pour des excités de la zapette définitivement insensibles aux beautés franches et véritables d'un authentique plan de cinéma. Allez savoir pourquoi je repense à cette photo, un grand beau jour d'été de 1951, à St Jean Cap Ferrat , Guy Debord et Jean Cocteau attablés au soleil. "Ceux qui disent ne pas l'aimer ont accepté trop d'autres choses pour que leur jugement ait le moindre poids"
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 124 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 octobre 2008
    Avec "Un conte de noël" de Desplechin, "la frontière de l'aube" a été la 2ème catastrophe de la sélection française à Cannes 2008 : un scénario indigent, des dialogues totalement et désespérément creux, et une actrice principale (Laura Smet) à laquelle on ne croit pas un dixième de seconde, ce film n'a pour lui qu'un magnifique noir et blanc et une très belle musique de Jean-Claude Vannier et Didier Lockwood. On aurait aimé aimer, cela aurait peut-être été possible avec une autre comédienne, malgré le scénario et les dialogues. Mais là, trop, c'est trop !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 octobre 2008
    La Frontière de l'aube représente l'axe de la réflexion cinématographique à lui seul!
    Probablement un des films qui m'aura le plus marqué cette année.
    23MARION
    23MARION

    41 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mai 2010
    Une première partie longue et ennuyeuse une deuxième partie un peu plus "vivante".

    Un film déconcertant.
    isousrim
    isousrim

    20 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 octobre 2008
    "La frontière de l'aube" qui se veut tendance nouvelle vague est d'une inconsistance navrante.
    Ce film est ennuyeux, long, sans aucune saveur, on a peine à s'attacher à un quelconque personnage, pire, ils nous sont insignifiants. La palme revient à la platitude des dialogues et à l'incongruité de certaines scènes , on n'y croit pas du tout, pire, on se retient de rire.
    Donc conclusion : à oublier au plus vite.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 octobre 2008
    Philippe Garrel est l'un des derniers survivants de ce qu'on appelle le mouvement de la Nouvelle Vague. Aujourd'hui, c'est-à-dire le samedi 11 Octobre à 22h45, la Nouvelle Vague n'existe plus. Ce n'est pas moi qui vient de le décider, et loin de moi l'idée de me réjouir de cette absence, mais plutôt Garrel lui-même qui, en héritier, vient d'en signer la fin, avec son nouveau film, "La frontière de l'aube", esquisse bobo en N&B d'un art antique nommé 'Cinéma' . Il paraît que pour aimer, il faut lire Les Cahiers. Ou bien être photographe. Ou encore avoir vécu une histoire semblable. Avoir vécu Mai 68. Avoir hûmé le parfum d'antan d'un Paris charmeur. Ne lisant ni Les Cahiers et n'étant pas photographe, n'ayant pas eu la vie mouvementée par ce grand espoir soixantehuitard et le doux parfum donc, d'une ville polluée, je me retrouve dans le cas de détester "La frontière de l'aube". Et si, au cinéma, l'on devenait ce que l'on a jamais été? Et si, pendant ces 1h40 de cinéma d'un autre âge, j'étais devenu moi-même photographe, le dernier numéro des Cahiers en poche et une histoire d'amour impossible dans le coeur? Devrais-je aimer ce film? Définitivement, non, toujours pas. Qu'on le veuille ou non, mouvement stylistique ou pas, rébellion artistique ou pas, le cinéma ne répond pas à 36 façons pour être cohérent. C'est mon côté critique agacé, un peu bloqué, qui préfère peut-être le cinéma dit 'efficace' , avec les grands costumes et la dramaturgie comme une piste de ski à l'envers, mais peu importe. Ici, sous l'emprise d'une drogue à l'évidence très forte, Garrel a tourné tout ce que le cinéma français peut vomir dans la plus pure opposition au cinéma d'un Desplechin par exemple, et qu'il convient de préciser tout aussi vomitif, mais d'une autre manière. Encore Desplechin sait-il filmer, aussi peu imposante soit sa personnalité. Garrel père (oui, il y a un fils et il est acteur, à l'affiche d'un film intitulé "La frontière de l'aube", et dont on en reparlera plus tard), Garr
    Aram.
    Aram.

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2013
    C'est pas du cinéma facile, c'est vrai, c'est lent, c'est en noir & blanc ; c'est le genre de film qui demande un véritable effort au spectateur, mais ça en vaut la peine. La Frontière de l'aube est un film imparfait, bancal parfois, mais tellement beau, tellement puissant dans sa fragilité, qu'on ne peut qu'être bouleversé par cette histoire d'amour fou et tragique. Les acteurs sont exceptionnels, et la photo foudroyante de beauté. Ca ne fait peut-être pas 2 millions d'entrées, c'est même hué à Cannes, et c'est dommage. Parce que c'est ça, le "grand" cinéma.
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