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    Quatre nuits d'un rêveur
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2024
    Après "Une femme douce" (1969), Robert Bresson utilise de nouveau la couleur et signe un film à nul autre pareil, tirè d'une nouvelle de Dostoïevski! Le style est dèpouillè et symbolise bien cette conception intelligente et très rèflèchie du 7e art! Une vision juste, unique et moderne d'une autre èpoque! L'histoire est simple, mais chaque plan est joliment cadrè (le bateau qui passe by night), et on peut quasiment sentir la nuit parisienne du dèbut des seventies! Pour qui a vu la magnifique et tourmentèe Isabelle Weingarten dans ce premier rôle au cinèma (l'amour pur et innocent selon Bresson), une actrice est nèe, incomprèhensiblement confinèe à un anonymat regrettable malgrè Jean Eustache et Manoel de Oliveira! Si vous vous baladez un jour à Paris, peut-être irez-vous du côtè du Pont-Neuf à la recherche de la femme idèale, celle que l'on ne voit qu'en rêve...
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2020
    « Quatre nuits d’un rêveur » est la deuxième tentative pour Bresson d’adapter une nouvelle de Dostoïevski à l’écran, ici à partir de la nouvelle « Nuits blanches ». Si la réalisation peine face au brillant et cruel film que Visconti réalisa quatorze ans plus tôt, certains points sont malgré tout positifs. En premier un sens du récit qui fait la part belle à la poésie, avec un traitement de la couleur brillant, délicat et éclairant à la fois sur les arts plastiques et sur les nuits qui découpent l’histoire. Après l’échec pictural de Gislain Coquet pour « Une femme douce » Bresson confia, avec bonheur, la photographie à Pierre Lhomme. Mais le cinéaste adepte du minimalisme, ne saura pas apporter de la sensualité à la superbe plastique dévoilée d’Isabelle Weingarten, si bien que l’érotisme recherché est aussi sexy que la blancheur d’un lavabo d’hôpital ! Montrer une passion infiniment triste avec un détachement si aseptisant, qu’il banalise la cruauté de la fin qui passe presque inaperçue, empêche toute émotion de s’inviter. A force de ne pas y aller, refusant à la fois le spectacle, la psychologie des personnages et le théâtre filmé, le réalisateur rend cette histoire d’amour abstraite, malgré les scènes de nus et à cause de l’expression délavée d’une tendresse pourtant inhérente au récit. En partie raté et surtout ennuyeux.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2015
    Un rêve éveillé, un songe capricieux, voilà comment je définirais cette œuvre de Bresson. Intemporel, bercé par les couleurs chaudes de Pierre Lhomme, ce film d'une grande exigence laisse une empreinte profonde sur le spectateur, tout comme le personnage de Marthe change la vie du jeune peintre à jamais. L'utilisation de la musique, l'irruption des musiciens même, sont des choses totalement nouvelles à ce stade de la filmographie de l'auteur de "Mouchette", donnant un caractère éminemment moderne à l'histoire, confirmé par le choix minimaliste des décors.
    Un des chefs-d’œuvre du cinéaste.
    Teresa L.
    Teresa L.

    19 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Deux étoiles parce qu'il s'y trouve quelque chose de Bresson dans ce Bresson. Et pourtant non... L'emploi du modèle y trouve ses limites. Le personnage masculin est fade, le personnage féminin pas beaucoup plus abouti. L'histoire semble excessivement romantique et sans grande crédibilité. Les cadrages se répètent. Le principe de la métonymie agace dès lors qu'il cesse d'être créatif. Lorsque Guillaume Des Forets déambule dans la ville, cela fait penser aux surréalistes, et, puisque même le réalisateur semble privilégier les sorties de piste à ce moment précis, le spectateur en fait autant. L'ambiguïté insufflée au même sujet par Visconti dans ses Nuits blanches est totalement expurgée ici.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2012
    Grand amateur du travail de Robert Bresson, je ne peux cacher ma déception à la vision de ces Quatre nuits d'un rêveur. Il y a certes des scènes de toute beauté mais l'ensemble est peu intéressant et ne captive pas.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2011
    La première chose que je me suis dit en lançant la vieille copie VHS de qualité assez déplorable, c'est aïe, c'est un Bresson en couleur, et dieu sait que ça ne me réussi pas trop. J'aime tellement le noir et blanc chez Bresson, ça colle parfaitement avec l'austérité de son cinéma.
    Donc ces quatre nuits sont en couleurs, je partais avec un avis négatif, malgré que je ne sache rien du film. Puis j'ai vu cette jeune fille superbement jouée par Isabelle Weingarten, à la fois belle et fragile, et là tous mes doutes se sont envolés.
    On accède à ne oeuvre belle et fragile, dans ce qu'il y a de plus beau dans l'art. C'est absolument sublime, le film touche à des sentiments profonds, enlève tout le reste pour ne filmer que ça.
    Je suis retombé dans ce qui fait le succès de Mouchette, Au Hasard Balthazar ou le procès de Jeanne D'arc : une fille magnifiquement bien filmée, fragile, douce…
    Bresson arrive à filmer son actrice nue, sans que ça soit vulgaire, mais avec une beauté sans pareil, et ceci dans une scène qui mériterait d'être au panthéon du cinéma, parce que simplement elle est d'une richesse rare, Bresson filme l'invisible, filme l'âme de cette fille.
    Le personnage masculin n'est pas en reste non plus, il possède une sincérité touchante.

    L'histoire est juste sublime, je repense à cette fin d'une beauté absolue, tellement vraie, belle, triste…
    arnaud1972
    arnaud1972

    33 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2009
    sorti en 1971, ce film de bresson est encore une fois un acte de poèsie pure.
    un jeune peintre oisif et idéaliste s'éprend d'une jeune femme qu'il a sauvé du suicide mais la passion n'est pas réciproque...
    adapté d'une nouvelle de dostoievski, ce film est emprunt d'une grande force mélancolique (rare de nos jours), il préfigure indéniablement le chef d'oeuvre de jean eustache "la maman et la putain" deux ans plus tard.
    Enfin, la chanson du bateau mouche (balade brésilienne voix et guitares) est d'une belle sensibilité.
    p.s : on peut voir ce film sur YOUTUBE
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