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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 avril 2016
Ce film d'animation est une anamnèse très bien ficelée où l'on apprend petit à petit la réalité vue du côté d'un soldat. Grâce à l'animation, l'auteur peut aborder ces questions douloureuses et faire passer son message. Où sont les gentils, et où sont les méchants. Pas si simple. C'est un animé très dur, mais très vrai.
Un film poignant, des images fortes, un documentaire abouti qui mérite d'être regardé pour son aspect explicatif et historique! Le choix du film d'animation est justifié pour ma part! Bravo
Un très bon film d'animation qui s'attaque à la guerre du Liban. Il nous montre les souvenirs du réalisateur, surtout les horreurs et la peur, et ils nous montre aussi les cauchemars de ses anciens compagnons par rapport à cette guerre. Avec aussi entre contre balencement des musique de l'époque et d'autres chansons horribles et insultantes. Tout ses souvenirs peuvent ressemble à un gros trip hallucinatoire. Et quand il nous montre le massacre qui a lieu avec des images trouvé, on est choqué surtout qu'il nous compare bien Auschwitz avec ce massacre qu'on fait les phalangistes sur les palestiniens, et les israéliens ont laisser faire. L'animation est brillante et sert à merveille le propos.
Une oeuvre originale et forte pour ne pas oublier les atrocités (et absurdités) de la guerre du Liban. Pour soutenir cette mémoire, l'animation, qui peut paraître sommaire, nous entraîne sur les traces de jeunes soldats israéliens dépassés par le conflit auquel ils participent. L'intelligence du réalisateur est certainement d'avoir adopté un point de vue différent (sorte de quête de la vérité plus de vingt ans après les faits) pour monter en puissance et dévoiler dans un terrible final, l'horreur
(…) La dimension métaphorique, parfois surréaliste, de la mise en images confère à "Valse avec Bachir" une rare puissance poétique, une force évocatrice qui ouvre les âmes, explore les interstices entre mémoire et oubli. (…) Une œuvre unique qui redonne, aussi, à l'image animée ses lettres de noblesse.
Comment évoquer un vécu personnel, qui plus est difficile, en versant ni dans le nombrilisme, ni dans le pathos ? C’est le tour de force dont est parvenu Ari Folman, metteur en scène de sa propre histoire, en l’intégrant judicieusement dans la grande. Les années 80, l’ambiance et les mœurs de l’époque, l’aveuglement volontaire face aux exactions commises de l’autre côté de la frontière, et la confrontation soudaine avec la réalité de la guerre. Un Apocalypse Now en Terre sainte, en quelque sorte, parsemé d’un humour féroce sur la précarité de la condition humaine. Et toujours ce même souvenir, suspendu au vol des fusées éclairantes, entre délivrance et renaissance, n'aura de cesse de vous hanter, vous aussi.
Voilà un film qu'il faut assurément voir et surtout revoir. Après l'avoir découvert en salle lors de sa sortie, le temps a passé et sa diffusion, ce dimanche 17 novembre, sur LCP, était une occasion à ne pas manquer surtout qu'un débat était organisé ensuite. Sorj Chalandon était présent, lui qui a fait partie des premiers journalistes étrangers à avoir découvert l'horreur. C'est pourquoi il faut lire "Le quatrième mur", son dernier roman, où il décrit de manière bouleversante ce qu'il a vu. Ari Folman permet de comprendre un peu ce qui s'est passé... Comment les êtres humains se massacrent entre eux et que ceux qui pourraient intervenir, laissent faire... Une honte supplémentaire pour notre espèce dite humaine...
Le film commence par de l'imaginaire : Une rêve et l'on se plonge dans un film. Mais le film avance et plus ça recolle a la réalité et le film s'arrête brusquement sur ces images réelles parfaitement horrible.
Le film mélange du surréaliste voir burlesque avec des évenements qui n'ont rien de beau ou de drôle. Ce film pourrait être comparé a un rêve avec lequels, il y a des bons moments et d'autres plus terrifiants et à un moment ou a un autre, on finit par se réveiller et comprendre que cette réalité a vraiment existé.
Les meilleurs scénes sont :
Le journaliste et son caméraman qui avancent au milieu des balles et des tirs de roquette suivi du soldat qui se moque de la mort en dansant au milieu de celle-çi.
Le rêve du personnage principal qui se demande s'il n'est aussi devenu une sorte de nazi et qui en sortant de la mer pend conscience qu'il a indirecteent partcipé au massacre.
La mercedes mitraillée est terrible. Les soldats ne savent pas ou se trouve l'ennemi et préfere tirer aveuglement. Là en l'occurence, c'est une famille entière qui en reçoit les conséquences.
La scène de la mer est grandiose. Le héros est porté par ses peurs vers l'inconnu et finit par retrouver miraculeusement ses marques en échouant sur la plage
Voila a peu près ma libre interprétation de ce film.
Je suis sorti il y a quelques heures de la salle de cinéma l'esprit encore chargé d'émotion, après avoir vu un film peu commun. Ce film s'appelle "Valse avec Bachir". Impossible d'expliquer le titre, il faut voir le film pour comprendre. Que ce soit clair : ce film surpasse à tous points de vue le film, que je trouvais déjà extraordinaire, répondant au doux nom de « Persepolis ». Oui, il le surpasse. Dans l'intensité, l'émotion, la beauté des images. Les dessins sont... à couper le souffle. L'univers du film est totalement unique. On entre littéralement dans l'écran, on se retrouve propulsé en pleine guerre du Liban (dans les 80's). On entend les balles fuser, les explosions, les cris. La musique enfle, l'émotion aussi. Non clairement, ce film est un coup de maître en même temps qu'un gros coup de coeur. J'ai beau chercher, je ne vois aucun défaut, c'est le film (d'animation) parfait. Parfait pour sa capacité à faire s'évader celui qui le regarde, mais aussi pour ce qu'il dénonce : la guerre. La guerre qui de tous temps à fait des victimes, et en première ligne les civils. Que ce soit la 2nd guerre mondiale ou la guerre du Liban. Comme Persepolis, qui apprenait pas mal de choses sur l'Iran, Valse avec Bachir permet de connaître un peu mieux le Liban, mais aussi les palestiniens et Israël. Après ce film, impossible de ne pas comprendre ce qui se passe là bas, depuis maintenant 60 ans. La fin vous scotche au siège et vous vous retrouvez à regarder le générique jusqu'à la fin. Bon je ne vais pas raconter tout le film non plus. Sachez juste que si vous devez payer 7 euros pour voir un film, « Valse avec Bachir » est préférable aux blockbusters et autres films américains rapidement oubliés.
Valse avec Bachir entraîne chez le spectateur un double choc: celui de se trouver en face d'une oeuvre d'une extrême densité émotionnelle, artistique et historique et d'être témoin d'une importante mutation du discours cinématographiqe, une grammaire du cinéma qui change, matérialisée ici par la rencontre très personnelle entre le documentaire et le film d'animation. Déjà ébauché dans Persepolis, ce double thème prend ici toute son ampleur pour faire de ce film israelien un chef d'oeuvre, oublié malheureusement de Cannes et cela même si Persepolis était déjà réussi mais sans possèder la flamboyance du film de Forman. Certes, il s'agit d'un film contre la guerre, historique, mais aussi et surtout d'un film qui montre le retour du refoulé, qui traite des souvenirs enfouis qui ronge le moi, des mécanismes oniriques. Tout ceci, sans tomber dans le psychologisant, est étudié avec un grand professionnalisme (voir le jeune homme sur le ventre de la femme géante, suivant le plan du petit garçon avec sa maman), la plongée vers la mer obscure et salvatrice. Dès le début de Valse avec Bachir, nous sommes saisis par cette scène terrible et dessinée avec le plus grand soin où des chiens furieux s'élancent avec férocité dans les rues de la ville. Le réalisateur ne bâcle aucun détail tel le petit déjeuner hypercalorique de Sharon à la fin du film où les détails anatomiques parfois horribles ou drôles. Le film est très soigné au niveau de l'image, des couleurs, sombres ou dorées (magnifiques tel un soleil couchant). Le choix musical est très judicieux (alternance de variétés, de Bach). On peut regretter des sous titres difficilement lisibles et la volonté de montrer le charnier de vrais êtres humains à la fin comme la conclusion de Redacted de De Palma auquel le film se rapporte nettement mais dont il est largement supérieur. On pense aussi aux films de Lanzmann avec la volonté de montrer des témoignages réels. Ce film marque une date dans l'histoire du cinéma.
Au bout d'un certain temps, la culpabilité d'actes atroces aboutit à de grands films. Ce fut le cas pour le Vietnam, pour les tortures de la guerre d'Algérie, pour le nazisme etc. C'est encore le cas ici. Il n' y a pas en Israël que des fanatiques religieux et des va-t-en guerre. Il y aussi des gens sensibles, avides de paix, tolérants. Le message est admirable, la mise en forme totalement réussie. Seul bémol : il faut connaître un minimum l'histoire du conflit israélo-palestinien pour comprendre, ce qui visiblement n'était pas le cas de certains spectateurs qui ont laissé des critiques désastreuses parce qu'ils n'ont rien compris au film. C'est à eux qu'il convient de mettre 0 étoile, pas au film !
Un film de guerre peu commun puisqu'intégralement en animation. Le réalisateur Ari Folman a eu raison de se mettre en scène et de raconter son récit sur la recherche de mémoire et sur le devoir de mémoire qui doit être fait. Après, on voit bien le lien entre l'époque actuelle, point de départ de cet immense flashback sur la guerre au Liban et à travers les massacres des camps de Sabra et Chatila. A noter pour le côté historique que Tsahal a été déclarée coupable en plus des Phalangistes et qu'Ariel Sharon avait une responsabilité envers ces massacres due à sa non-action. L'histoire est bien contée et l'on voit les ficelles du cheminement au fur et à mesure. Les chiens abattus, la valse est surréaliste, la musique inappropriée des 80s passe plutôt bien, en revanche les images d'archive à la fin sont inutiles et superflues. L'animation est un support merveilleux pour faire passer ce message, le film devrait être vu par les lycéens car partie intégrante du programme actuel (d'ailleurs bon nombre l'ont vu)
Un an après Persépolis, voici donc un autre dessin animé autobiographique. Pays, contexte et histoire différents, le film du metteur en scène israélien est, à mon avis, d'une plus grande force que celui de son homologue irananienne. Le cheminement du récit sous forme d'enquête pour retrouver la mémoire, devient de plus en plus passionnante au fur et à mesure. Pendant la projection on se pose la question de savoir si le film aurait eu plus ou moins de puissance s'il avait été fait en prise de vues réelles et avec de vrais acteurs. Toujours est-il que le format animé est ici parfait. Le graphisme, les couleurs, le montage, la mise en scène nous font vite oublier que l'on est devant des dessins. D'ailleurs la pureté des images fait souvent penser à de vrais images. Les vraies images arrivent dans les toutes dernières minutes, impossible d'en dire plus tellement elles nous laissent effondrés, cloués au siège sans voix. Les images s'arrêtent, le générique de fin commence et tout le monde reste à sa place sous le choc, le temps de reprendre ses esprits. Inutile donc de préciser que le scénario et le film donc, sont d'une puissance incroyable. Ari Folman, à la fois scénariste, réalisateur et voix, ne pouvait que restituer quelque chose d'aussi fort car c'est tout simplement son histoire. Peu de chose si ce n'est allez le voir. Fort, intense, émouvant, envoûtant, passionnant, fascinant, poétique, dur, insupportable et incompréhensible. Qu'il ne figure pas du tout au palmarès du dernier festival de Cannes !!! Une palme d'or qui aurait été amplement méritée. Enfin pas grave, l'important est que Valse avec Bachir est sans doute l'une des plus belle émotion de l'année.
Plus qu'un film d'animation, plus qu'un documentaire, c'est à une véritable réflexion sur la mémoire et la perception que propose Ari Folman avec ce très beau film à l'animation sublime. Dans les premiers plans, le spectateur est bousculé et agressé par la vision de ces chiens hurlant et dévastant tout sur leur passage, sur un rythme de batterie syncopé. Puis, après une explication de la scène, on suit un personnage cherchant à comprendre pourquoi il a effacé une partie de sa vie de sa mémoire en retrouvant des témoins de l'époque. On suit cette enquête intrigué, regardant les différentes pièces du puzzle s'assembler sous nos yeux. Valse avec Bachir est également un film sur la guerre et sa violence, tant sur le plan physique que psychologique. On ressort du film ébahi par la beauté des images et la rigueur de cosntruction de l'intrigue. Valse avec Bachir est de très loin un des meilleurs films sortis l'année dernière, et sa ressortie en ce mois de janvier est une occasion à ne pas manquer si vous n'aviez pas pu voir le film lors de sa sortie.
Tres proche de" persepolis" dans l'idée( un dessin animé), la thématique( la guerre au proche orient),le rôle de la musique notamment contemporaine ainsi que dans la réussite de l'entreprise cinématographique. Je n'ai pas tout compris du conflit évoqué mais l'important est plus le parcours mental du héros, l'horreur de la guerre et ses conséquences, certes on s'en doute mais voir ses images et accompagné ce personnage contribue à une prise de conscience.