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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 février 2010
Graphiquement, j'ai adoré, et sur le fond, c'est vraiment bouleversant. Un pur chef-d'oeuvre, un des meilleurs films sur la guerre que j'ai vu. Récompenses et carrière internationale plus que méritées. D'autre part, Cela semble, mais ça sera aux historiens futurs de le confirmer, être un très honnête regard sur le déroulement des massacres de Sabra et Chatila. Il s'agit d'un sujet encore très brûlant, où l'on n'a que des coups à prendre quand on l'aborde, et on ne peut que saluer le courage, la recherche d'objectivité et d'honnêté qui a guidé le réalisateur israélien.
Encore plus puissant que "persépolis". On est tout simplement fascinés de l'histoire de Sabra et Chatila. Mais cette réalisation d'animation reste avant tout pour adulte. on est au bord des larmes a la fin. Sans doute un des films d'animation les plus intelligent, cultivé et passionant jamais vu a l'écran. De plus les images sont belles et font penser a une bande dessinée.
Etrangement oublié du palmarès du festival de Cannes (2008), Valse avec Bachir est une œuvre singulière et surtout très personnel pour son réalisateur Ari Folman. Israélien, il a participé à 17 ans à la guerre du Liban dans les années 80’s.
Sorte de psychanalyse, Ari Folman nous plonges dans sa mémoire, mêlant récits au présent et souvenirs. Pour cela, le cinéaste à choisit les traits de l’animation. Non seulement, l’image au graphisme soigné est un model de beauté formelle mais en plus sa vision permet constamment de jouer sur la frontière du réel/irréel (rêve/cauchemars). Avec sa musique obsédante et élégiaque, on ne peut être que bouleversé par l’introspection mené par Ari Folman. Ce dernier y montre et ce n’est pas une première mondiale l’absurdité de la guerre. Ou il fait mieux que beaucoup, c’est dans sa description des effets de la guerre sur l’homme. Les sombres instincts qu’elle éveille, la folie qu’elle suscite, l’illusion d’irréalité qu’elle dégagé et surtout la peur qu’elle procure. Par cette aspect là, Ari Folman va encore plus loin que son devoir de mémoire sur le conflit Libanais. Au fur et à mesure, de l’avancée du film, la prise de conscience du spectateur certainement déjà touché est indéniable, l’horreur était bien réelle. En ce sens, les dernières images abandonnant le graphisme de l'animation achèvent par un séisme cette prise de consciences fait à coups de secousses..
Expliquez-moi, y'a un truc que j'ai pas compris, le jury cannois a loupé ce film, ou quoi. Ce film est grandiose, impressionnant,ubne petite pepite. Je pense qy'ils ont du s'endormir. Va savoir, Bachir.
Sublime ! Je me suis tout simplement pris une claque. Ce film nous prouve une nouvelle fois ceci : Dans une guerre, il n'y a ni gagnant, ni perdant. Il n'y a que des morts (hommes, femmes et enfants compris).
Une heure trente de film à couper le souffle, à mi-chemin entre le film de guerre et le voyage initiatique qui fait basculer l'homme dans les profondeurs de l'inconscient. Ari Folman part à la recherche de son passé et recouvre peu à peu la mémoire jusqu'à plonger dans l'enfer des massacres de Sabra et Chatila par les factions des phalanges chrétiennes au Liban, couvertes par les armées israéliennes. Une lente descente aux enfers magnifiées par le parti pris par l'auteur de réaliser un dessin animé. Le résultat est saisissant, bouleversant, intense, et d'une rare puissance émotive. Un très grand film porté, qui plus est, par une bande originale d'anthologie.
Difficile de mettre autre chose que la note maximale à ce film. Il repense le cinéma documentaire avec intelligence, commençant comme une fiction avant de glisser peu à peu vers le docu pur et dur. Mise en images magnifique, BO à pleurer, pistes narratives diverses et excitantes, propos intelligents bref, on tutoie le chef d'oeuvre absolu et éternel. Que dire d'autre sinon qu'il faut ABSOLUMENT se ruer dessus, prendre une bonne claque et finir KO devant son générique de fin. D'autres critiques sur
"Valse avec Bachir" laisse sans voix tant il est émouvant. Il a cette force véritable des témoignages bouleversants, en plus sublimé par une remarquable originalité technique. Le scénario est d'une rare intelligence, il est surtout l'un de ceux qui expose le mieux le traumatisme de guerre. Un film que l'on n'oublie pas, à l'instar du remarquable "Persepolis".
Chef d'oeuvre absolu, poétique, onirique même, surtout lors de la fameuse "valse" et lors de la baignade en mer, BO magnétisante... On apprend beaucoup sur une des pages sombres de l'histoire du Liban. Le genre de film aux multiples ouvertures : les horreurs de la guerre, le parallèle avec la Shoah et, surtout, la mémoire collective qu'il faut entretenir. Un film à montrer à tous !
D’une incroyable puissance d’évocation, ce long-métrage d’animation a le mérite de creuser les méandres de la mémoire personnelle en la confrontant à la mémoire collective. Au passage, le film explique avec force le massacre de Sabra et Chatila, sans jamais détourner le regard envers les responsabilités du gouvernement israélien et notamment d’Ariel Sharon. Toutefois, si la dimension politique est réelle, le film a l’intelligence de se placer surtout à hauteur d’homme. Tous, qu’ils soient israéliens, palestiniens ou même libanais sont des victimes d’une boucherie terrible qui se déroule dans cette partie du monde où le communautarisme et l’intolérance religieuse débouche sur des horreurs. L’animation, bien que sommaire et parfois saccadée, possède une puissance rare et le métrage atteint à l’universel, finissant sur des images documentaires qui se passent de commentaire. Beau et nécessaire pour comprendre l’histoire de la région.
Le design unique et coloré de ce film n'atténue en rien la gravité et la puissance du propos, admirablement traité dans cette aventure onirique et parfois violente. La fin faite d'image d'archive que je n'avais jamais eu l'occasion de voir est une coupure sidérante avec le reste.
J'ai eu la chance de le découvrir au cinéma dans le cadre scolaire, le premier mot que j'ai eu en sortant de la salle est : génial ! "Valse avec Bachir" est un dessin-animé documentaire fortement intéressant, je m'intéresse pas forcément à l'histoire du Liban mais l'intrigue m'a tout de même intéressé. Le scénario est construit comme un puzzle où se mélange interviews, souvenirs et rêves. La morale est efficace. La guerre est dévastatrice, la guerre est péjorative... bref la guerre est cruelle ! La vision que nous donne Ari Folman sur ce sujet peu paraitre insipide mais elle me semble véridique et fructueux. Les dernières imagines du long-métrage le prouvent. Mais là où j'ai le plus adhéré, c'est dans l'animation et la b-o, on frise la perfection à mes yeux ! Une œuvre à découvrir, mais c'est à réserver à un public averti !