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Un visiteur
4,0
Publiée le 2 juillet 2008
Décidément, les desseins animés autobiographiques sont à la mode ces dernières années, après Persepolis l'année dernière, voici Valse avec Bachir. Ari Folman nous propose ici quelque chose de très intéressant en nous montrant la complexité de la mémoire humaine à travers son prore cas ainsi que celui de certains de ses compagnons de guerre. Il nous montre aussi la peur ressentie par le soldat en cas de situation très dangeureuse, voire désespérée. L'absurdité et l'horreur de la guerre nous sont montrées tout au long de la projection, notamment avec la scène de l'enfant armé d'un lance-roquettes et la mise en scène du massacre des palestiniens par les phalangistes. La fin est inattendue et terrible, il régnait un silence de mort dans la salle. Un excellent dessein animé qui présente juste le défaut de changer trop brutalement de narrateur, ce qui fait que l'on ne se rend pas compte tout de suite du changement. On peut également remarquer que les personnages ont des mouvements saccadés. A voir impérativement.
Un beau film. Une animation très graphique, sobre et élégante, des couleurs pures et symptomatiques. Une histoire décousue, "vivante", qui reproduit très bien le cheminement d'une pensée, de la mémoire en train de travailler. Une BO soignée, sobre et si proche de nous.
Un film intéressant sur la guerre du Liban, laissant paraître ses horreurs à travers les séquelles psychologiques d'un vétéran. Il en résulte un film dur mais néanmoins poignant qui mérite le coup d'œil.
Valse avec Bachir est une véritable démonstration en matière d'animation. Pour ma part, plus habitué à l'animation japonaise, j'ai découvert une nouvelle forme d'animation, de jeu de couleurs, très porté sur les jeux de contraste avec les noirs, les ombres. Mais ce film ne peut pas non plus se résumer à son image, tant l'histoire et les récits de chacun sont puissants et authentiques. En plus de ça, porté par une magnifique bande son et de supers musiques de fond, Valse avec Bachir se déguste sans faim, et c'est un régal.
Un film court mais intense. Le style visuel est réussi, la bande son est de qualité, et le propos est juste. Une belle découverte, malgré la teneur dramatique de fond.
Troisième film d’Ari Folman, Valse avec Bachir fut l’une des attractions du festival de Cannes 2008. Il faut dire que les arguments ne manquent pas envers le film du réalisateur israélien : à la fois œuvre documentariste sur le terrible massacre de Sabra et Chatila mais aussi existentielle sur la question de la mémoire et de ses multiples interprétations, le film d’animation, véritablement polymorphe, dispose en effet d’une maturité exceptionnelle et d’une mécanique émotionnelle autant explosive que dramatique. La critique complete sur: www.cinemarium.fr
J'avoue ma profonde inculture concernant la guerre du Liban et l'intervention israélienne, mais outre un (des) témoignages poignant sur ce conflit qui relève d'une situation géopolitique assez complexe; j'y vois surtout le portait de la guerre: Un massacre inutile, la solitude des soldats pendant mais surtout après qui doivent vivre avec ce souvenir. C'est justement ce approche du souvenir et de la constitution de la mémoire (avec ses déformation et ses oublies) qui fait de ' Vals avec Bachir ' un film unique, à l'opposé des films de guerre que l'on a l'habitude de voire Enfin la mise en scène par l'animation (très sombre) est magnifique et permet une extrême violence sans être "gore". Elle renforce aussi l'idée de la quête de reconstruction du souvenir, comme si cela était la représentation mental des personnages.
Je ne suis habituellement pas fan des films d'animation, mais celui-ci est une vraie réussite. Il a réussi la gageure de traiter un sujet sensible (la guerre du Liban) sans aucun manichéisme et sans nous montrer d'images d'archives spoiler: (sauf à la fin) . De l'excellent travail.
Ce film raconte l'histoire d'un personnage qui est à la recherche de son passé à la guerre. Cette oeuvre est tout simplement percutante, on se prend une belle claque! On reste captivés par l'histoire, car les personnages rencontrés par notre héros sont intriguants, ils cachent tous quelque chose d'intéressant. De plus, les images du film sont très belles ce qui laisse le spectateur bouche bée.
Très bon film d'animation. Un réalisme avec les attitudes des personnages (fumeurs qui toffent), les ombres, les mouvements parfaitement décris et ce avec des musiques dynamiques. Le commencement est fort. Mais j'émet 2 critiques nénamoins: j'ai trouvé un peu long ce film , 1H30 pour une animation c'est un peu pesant. Et les images de la fin qui vous scotchent et renvoient une emotion qui n'est pas celle du film, on se sent un peu pris au piège de subir..même si je comprends que le cinéaste a voulu montrer et aussi dénoncer.
Tout comme les nombreux morceaux de chants de soldats façon musique de teuf venant se heurter à des quasi pantomimes (impression qu'ils viennent se cogner à la guerre)... on plonge dans "La valse de Bachir", comme dans un espace-temps au ralenti, ultra fictif, explosé et contrecarré par une BO déchirante et bien réelle. Comme si, et c'est là où Folman gagne, tout, y compris le présent, n'était qu'un rêve halluciné. Un mariage (parfois un divorce) formidable entre le son et la dépouille esthétique et symbolique des corps qui rendent le tout parfaitement machinal, dépressif, primaire.
Esthétiquement très beau, oppressant par son histoire et par quelques scènes clés, voilà un film intéressant, qui pêche par quelques longueurs mais heureusement rattrapées par la qualité de son graphisme et sa sensibilité psychologique.
J'ai adoré le film, le fait de le représenter sous forme de dessin animé est une bonne chose dans le sens où il représente un souvenir, quelque chose qui n'est donc pas concret. D'ailleurs il s'agit d'un nouveau genre de graphisme un peu style "Largo Winch" qui est totalement sublime. Tout est génial, sauf les 2 dernières minutes mode "Paris Match" qui n'ont rien à faire dans ce film.
"Valse avec Bachir", ou un splendide spectacle de la reconstitution d'une mémoire. Plan par plan, images par images, les souvenirs se reconstituent entre rêve, cauchemar et réalité... Les graphismes sont parfaits, et l'histoire particulièrement belle, intelligente et touchante... A voir et à comprendre
Si le sujet ne m'a pas spécialement intéressé (énième récit d'un massacre organisé, difficile à appréhender pour les non-initiés à cette période de l'histoire du proche orient), il n'en reste pas moins important d'en entretenir la mémoire (tout le thème du film). C'est surtout la forme qui a retenu mon attention, idée intéressante de faire vivre les témoignages grâce à de l'animation lorsque les images d'archives n'existent pas. Cela permet plus de prouesses visuelles qu'un film classique et offre aux spectateurs de beaux moments onirico-poétiques. C'est sur ce point que le film, à mon sens, gagne son pari. Sur son esthétique réussie plutôt que sur une trame hélas déjà vue et surtout assez peu détaillée. Ce qui aurait été important mais ennuyeux en images réelles devient agréable à regarder grâce à ce procédé.