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164 abonnés
569 critiques
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4,5
Publiée le 10 août 2012
J'ai vraiment adoré ce Valse avec Bachir, car il aborde deux sujets bien différents mais qui s’entremêlent, à savoir les troubles de la mémoires et la guerre israëlo-libanaise. On a donc des considérations psychologiques (décrites parfois de manière quasiment scientifique, freudienne) liées aux horreurs de cette guerre très complexe (peut-être trop pour ceux qui ne s'y intéressent pas). La progression est très bonne, on retrouve la mémoire au fur et à mesure comme le héros, quant à l’esthétique globale, elle est très particulière mais très belle assurément. Dans la veine de Persepolis (bien que les thèmes soient très différents, mais proches dans le fond finalement). Un grand film d'animation.
Magistrale réussite que ce premier documentaire d'animation. Magnifique car il monter sous un jour nouveau le conflit israélo-libanais. La fin est poignante. Captivant à tous les sens du terme.
Mention spéciale "coup de poing dans la gueule" pour le film d'Ari Folman. Plus qu'un témoignage sur les massacres de Sabra et Chatila, Valse avec Bachir raconte la folie des hommes et leur impuissance face à cette guerre qu'ils ne comprennent pas et dont le souvenir fou ne les quittera jamais. Poignant.
Voir "Valse Avec Bachir" c'est réalisé à quel point le monde de l'animation est passé à côté d'un style qui est réellement superbe. Film introspectif et autobiographique, c'est une vraie psychanalyse qui est entreprise par Ari Forlman. Le résultat est stupéfiant et sans appel, "Valse avec Bachir" est un grand film dans la même lignée que "Persépolis".
Excellent film, le réalisateur raconte son histoire et d'une fort belle manière, le film met un petit quart d'heure avant de se lancer réellement. Tous le long du film, le protagoniste rencontre des personnes susceptible à l'aider dans la reconquête de sa mémoire. La bande son est très bonne, ainsi que les graphismes. La note finale avec des vidéos réels et la pour choquer et marquer les esprits de ce massacre. Film a voir.
Sans être un amateur du cinéma d’animation, j’avais très envie de voir ce film à cause des critiques et des prix qu’il a reçus. Je n’ai pas été déçu car c’est un très bon film, bien fait, touchant, grave, important. Il raconte à travers les témoignages des acteurs de ce drame comment les participants israéliens, soldats et dirigeants ont complètement aveuglés leur « participation passive » au massacre de Sabra et Chatila. Le héros obsédé cherche et trouve et invite le spectateur à faire de même sur ce qui a été un véritable crime humanitaire sur le peuple palestinien.
Très bon film qui nous fait plonger peu à peu et au fil des souvenirs renaissants dans l'horreur de cette guerre. Le style animé du film lui ajoute une touche personnelle très agréable.
Pour souligner l'originalité du film, certains critiques l'ont qualifié de "documentaire d'animation". Quelle absourdité ! Le film recrée une réalité cauchemardesque au moyen de l'animation. C'est donc un (excellent) film d'animation pour adultes, et cela suffit pour sa gloire.
L'esthétisme froid de ce film d'animation écarquille nos yeux d'entrée, avec ce générique incrusté qui suit la cadence effrénée de 26 chiens affolant la ville et errant jusqu'à un point précis, résignant un pauvre homme à la seule alternative de rester cloîtré chez lui. Documentaire d'animation d'une effroyable mais sensuelle beauté, Valse avec Bachir pointe d'un doigt critique mais d'une main artistique la cruauté absurde d'une guerre. Ari Folman retrouve des bribes de souvenirs sur la guerre du Liban que sa mémoire avait occulté - et on comprend volontiers pourquoi. De rencontres en voyages, de discussions en flash-backs, il prend progressivement conscience de la responsabilité de l'état major israélien dans les massacres perpétrés par ses alliés dans les camps de Sabra et Chatila. À la psychologie saillante, ce film est avant un tout un film sur la mémoire, individuelle et collective, qui ne trouve comme autre défense que de refouler l'atrocité. Une atrocité vécue en tant que spectateur, mais pas seulement. Profonde réflexion sur la guerre et les traumatismes qu'elle engendre, le cinéma israélien témoigne ici une fois de plus de sa vitalité. A voir, partager, conseiller.
Ce film est unique dans son genre, autant par la qualité des dessins et son animation que par le sujet qu'il traite. Dans la lignée de Perse polis(avec le ton humoristique en moins). A voir absolument.
Quelle émotion ! Un film sublime, une poésie sombre et lugubre, une musique envoutante pour nous témoigner d'un massacre oublié ... comme tant d'autres. Bravo au réalisateur !
Je sorts de la séance, donc ma critique est toute fraiche. :)
Je vais faire court : c'est un film important qui décris parfaitement le sujet grave qu'est le massacre des Israéliens...
Malheureusement je l'ai trouvé assez lent, avec une réalisation trop narrative, bien que les "flash back" soient d'une grâce particulièrement poétique, le déroulement commence à peser au bout d'une heure et demie. La dernière demi-heure est donc assez pénible, hormis la toute fin, qui donne un sacré coup de couteau.
Les dessins ont un "grand grand" sens, qui plonge régulièrement le regard entre atrocité et humanité, maintenant un rythme à trois temps suivit d'une mélodie qui bouleverse. C'est un bon film, c'est sûr !
Un sujet dur dont il est difficile de parler. Ari Folman réussi pourtant à nous plonger au cœur du conflit, et de cet épisode particulier, avec un style singulier qui donne une dimension toute particulière à son œuvre. L'émotion est partout présente ainsi que la volonté de montrer les choses telles qu'Ari les a vécu. Bref, un bon film à conseiller aux "amateurs" et à ceux qui souhaitent voir quelque chose de...différant.
Très bon film traitant des atrocités de la guerre, dans la lignée des Full Metal Jacket et autres Platoon. Ce manque d'originalité est le seul point faible du film. L'animation est excellente, la façon dont la guerre est progressivement amenée par des flashbacks lors de la quête introspective du héros est fort bien mis en scène, et surtout, la diversité des personnages ayant chacun leur propre subjectivité sur les événements donne à ce film un petit côté Rashomon pas désagréable.