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Votre avis sur Valse avec Bachir ?
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Un documentaire d'animation terriblement émouvant et surtout en alternance entre la poésie des images et le réalisme cru de cette guerre... Racontant a travers les dessins sa propre histoire et celle de ses camarades , le scénario est un recueil de témoignages recrées grâce a l'animation , et en moments de doutes , de gloires ou de destruction , l'histoire retrace avec une précision glaçante mais ultra réaliste ce qu'a été la guerre du Liban , un massacre inhumain pour tous... Niveau voix , tous les personnages sont réels et ont donc les voix des vrais personnes donnent un côté totalement sincère , et les hésitations nous font sortir de la poésie visuelle pour rentrer dans le concret , une alternance vocale et visuelle très réussi ! Dans sa mise en scène , Ari Folman a voulu rajouter un degré d'art et de rêve dans ses récits biographiques , a travers des scènes de rêves ou des ralentis au style vraiment beau .
Un très beau film , de l'animation sincère , poétique et surtout qui nous enseigne une vérité sur un conflit méconnu .
Un très beau film , de l'animation sincère , poétique et surtout qui nous enseigne une vérité sur un conflit méconnu .
Film d'animation / documentaire israel-franco-allemand, anti-guerre qui a raflé les récompenses en 2009. L'histoire et celle d'un ex-soldat qui a perdu la mémoire sur ses années de guerre, et qui en a pour seul souvenir un cauchemar qu'il fait chaque nuit. Il décide de rencontrer les membres de son ancienne unité pour essayer de retrouver la mémoire et mettre ainsi fin à ses cauchemars.
Le style de dessin est atypique, empreinte le cell-shading utilisé dans certains Jeux Video pour un résultat épatant ! C'est cette principale caractéristique qui m'a tenté de visionner ce film. Valse avec Bachir a également de nombreuses choses à critiquer, et dispose d'une fin à couper le souffle.
Le style de dessin est atypique, empreinte le cell-shading utilisé dans certains Jeux Video pour un résultat épatant ! C'est cette principale caractéristique qui m'a tenté de visionner ce film. Valse avec Bachir a également de nombreuses choses à critiquer, et dispose d'une fin à couper le souffle.
Film de qualité, où Ari Folman explore sa mémoire par les dessins. C'est une démarche originale qui nous fait revivre de l'intérieure, selon les souvenirs d'un homme, la guerre au Liban de 1982. Film intéressant tant pour sa démarche personnelle où le réalisateur va à la recherche de son passé, que la démarche documentaire sur les massacres de Sabra et Chatila. Cependant, ce film s'inscrit également dans une posture politique de repentance qui fait partie du jeu de la propagande. Mais cet aspect doit passer au second plan, car l'œuvre de Folman aborde très bien un sujet trop rarement traité, celui de l'oubli de nos propres actions.
Une sorte de film d'animation docu-fiction. Ca c'est original!! Une musique extraordinaire, des images superbes malgré une animation minimaliste (c'est pas Shrek quoi...) et une histoire vraiment bien faites quoi que simple!! On peut couper ce film en 3 parties, celles-ci mélangées durant tout le film : le héros parle avec ses potes, le héros ou ses potes se rappellent et enfin des gens aussi sur place à l'époque témoignent. Tout ça englobe parfaitement ce qui s'est passé à ce moment-là pour se terminer avec des vraies images pas mal horribles. Concernant le drame on peut se dire que c'est toujours pareil : des méchants qui tuent, des gentils qui prennent et des gars (le héros et ses potes) qui assistent à tout ça sans rien faire. Au Liban c'était pas le premier et ça sera pas le dernier...
Est-ce un cri d'amour? Une réflexion imagée de la mémoire et du subconscient? La transgression du matériau artistique et thématique? La polarisation d'éléments contradictoires sur l'imaginaire? Un film de guerre? Un dessin animé? Un documentaire? Un drame familial sans famille? Un drame personnel sans personne? Une thérapie? Il y a de tout cela dans cette oeuvre unique, pillée par des fragments de vie lumineux, enlacée dans un principe de graduation dont elle ne sortira jamais. C'est un constat, au final, puis un sanglot. Tout du long, il y a comme une plainte, une vieille chanson chuchotée au loin dans la neige, où perce le bruit infect des balles. Il y a la larme et le sublime. Le défini (vérité de la quête, parcours personnel) et l'indéfini (technique d'animation qui renforce le malaise des séquences oniriques). Si "Valse avec Bashir" pèche par une gestuelle saccadée (autant dans l'animation que dans la morale!), qu'il n'y a en apparence que peu d'interêt à suivre la vie d'un homme qui décide de la dévoiler de manière très voyante au monde entier, le concept du film reste tout de même de savoir mêler une histoire à deux échelles différentes ; la première manière consisterait à raconter pour oublier, la deuxième à raconter pour se souvenir. L'étrange symbiose, voire contradiction pour le coup, qui implique deux reconnaissances éloignées en ce qu'elles offrent, permet tout de même au film une chose essentielle : manier son histoire personnelle à la grande, touiller l'intime à l'universel est forcément une marque de réussite en ce qu'elle rassemble deux forces opposées pour ne parler plus que d'une seule chose. Que dire sinon? Parler du titre? En quoi est-ce une valse? Dire que c'est à la fois un titre, une scène, une technique de montage, un symbole? Dire qu'il y a, entre les trous et les essoufflements du récit, cette continuité rythmique, lancinante, alternant de manière obsessionnelle l'onirisme à la dure vision de la réalité? Qu'il y a donc dans cette alternanc
Même s'il aurait gagné à être plus conventionel dans sa forme (une animation plus classique aurait été plus efficace que la technique employée ici), ce film n'en demeure pas moins fort, important, visuellement superbe, très bien écrit, sublimé par une subtile touche de poésie et d'onirisme.
Un documentaire animé très mature aussi réussi qu'un Persepolis. "Valse avec Bachir" n'a pas à rougir, il est même plus prenant que la majorité des films de guerre, par la psychologie profonde des personnages mais également par les témoignages qui apportent tous quelque chose. On met très peu de temps à être sous le charme de ce "Valse avec Bachir", l'animé est réussite totale, certains passages auraient été beaucoup plus choquants en film mais cela n'empêche pas qu'il est criant de réalisme. La bande son est d'excellente facture ce qui rend ce voyage apocalyptique en guerre de Lybie d'autant plus prenant. Véritablement une petite claque dans le monde du cinéma animé, probablement culte dans sa catégorie. Brillant à tous les niveaux.
beau film qui ne laisse pas indifférent surtout que l'actualité n'a malheureusement pas changé , mais je suis pas convaincu par le dessin et l'animation. Dommage aussi que le scénario soit si compliqué à suivre.
Pauline G.
Valse avec Bachir est au croisement entre le documentaire et le récit de vie, au carrefour entre l'horreur de la guerre et la beauté de l'animation, entre le vécu individuel et l'expérience collective. Audacieux, il relate davantage la façon dont un homme doit composer avec ses terribles souvenirs de guerre (ou leur absence) pour continuer d'être un homme malgré tout, continuer de vire et donner du sens à tout ça. Sur un fond de toile désastreux et catastrophique, Ari Folman dépeint un portrait poétique et humaniste de son héros.
Largement le meilleur film d'animation de l'année, en tout cas le plus intelligent. Le concept artistique est original et très réussi: recréer des faits réels ou de véritables interviews dans une animation en 2D de plus en plus rare aujourd'hui. Le réalisateur tire son épingle du jeu et offre un témoignage important, bouleversant et factuel des évènements liés à la guerre du Liban. La bande originale est excellente (merci de m'avoir fait découvrir "PIL: this is not a love song"!!!). On entre en profondeur dans la psychologie des personnages (qui existent vraiment)et le film d'animation permet beaucoup de choses que le simple documentaire n'aurait pas pu illustrer. Une réussite artistique et un très bon documentaire.
Un film dur sur la guerre au Liban.
Un conflit que nous connaissons moins que la seconde guerre mondial et pourtant il est tout aussi monstrueux.
Ce n'est pas parce que c'est un film d'animation qu'il faut le mettre devant tous les yeux.
En effet il y a notamment des images réelles, vraiment monstrueuses dans le film.
Après tous les drames, les massacres et les guerres qu'il y a eu tout cela n'a apparemment rien enseigné aux hommes qui deviennent de plus en plus monstrueux.
Un film d'animation sous la forme de documentaire, très bonne narration et une histoire forte.
Un conflit que nous connaissons moins que la seconde guerre mondial et pourtant il est tout aussi monstrueux.
Ce n'est pas parce que c'est un film d'animation qu'il faut le mettre devant tous les yeux.
En effet il y a notamment des images réelles, vraiment monstrueuses dans le film.
Après tous les drames, les massacres et les guerres qu'il y a eu tout cela n'a apparemment rien enseigné aux hommes qui deviennent de plus en plus monstrueux.
Un film d'animation sous la forme de documentaire, très bonne narration et une histoire forte.
Un sommum d'intelligence et d'animation ! Un chef d'oeuvre humaniste et dérangeant ! Je ne vais pas m'étendre,mais ce film,humain,atteint parfois des pures moments de grâce ! De plus,il ne tombe pas dans la prétention ou dans l'intellectualisme fermé : abordable,impressionnant,grandiose.Un grand film,engagé et sensible !
Histoire inspirée de faits réels, se présentant comme une confession, ce film est très bien fait, rythmé, avec de très bons acteurs. Une bonne musique accompagne le tout. L'aspect animé est très bien utilisé.
Un très bon film sur la guerre.
Un très bon film sur la guerre.
Même si ce film n’est quand même pas chef d’œuvre annoncé après Cannes, Valse avec Bachir se révèle malgré tout très intéressant et plutôt original, avec des moments très intenses, et des passages oniriques réussis. Et plus le film avance, plus on se passionne pour cette investigation, pour cette quête de la mémoire, pour se besoin qu’à ce soldat amnésique de se souvenir de ce qu’à pu être sa contribution à la guerre du Liban et aux massacres des camps de Sabra et Chatila en septembre 1982.
Les témoignages sont passionnants, bouleversants, ils interrogent une fois de plus sur le pourquoi de tels massacres.(...)
Les témoignages sont passionnants, bouleversants, ils interrogent une fois de plus sur le pourquoi de tels massacres.(...)
Film engagé qui n'hésite pas à poser la question de la responsabilité d'Israël dans les masacres de Sabra et Chatila. L'animation d'une qualité rare méle poèsie et réalité acerbe. Ce genre de film manque beaucoup au repertoire cinématographique qui lui-meme sombre trop de nos jours dans le divertissement pur et dur ou quelque fois dans le simple esthétisme.
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