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tony_pam
40 abonnés
553 critiques
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4,0
Publiée le 23 janvier 2009
Une animation assez difficile mais très convaincante. Ari Forlman réussit une oeuvre personnelle et soignée dont on sort un peu idiot qu'à notre entrée en salle.
C'est un OVNI un peu comme Persepolis dans le graphisme , qui raconte de maniére autobiographique , temoignage , documentaire la guerre Israel-Palestine . Les graphismes sont tout simplement eblouissant , ce film est intelligent et bien fait , il a fait l'unanimité dans la presse et pour les spectateurs l'ayant vue . Difficile de ne pas aimer ce film qui instruit , ebloui et a en plus une BO superbe . Ce n'est pas un chef d'oeuvre ni le meilleur film que j'ai vu ses derniéres années , mais ca vaut le coup d'oeil.
Ce film est vraiment un instrument remarquable de sensibilisation : une approche émouvante et d'une extrême intelligence sur la guerre et le massacre de Sabra-Chatila dans le Beyrouth ouest en 1982. Valse avec Bachir se distingue particulièrement sur le plan de l'animation et de la trame sonore. Le réalisateur nous offre une oeuvre humaine qui traite bien des traumatismes inhérents à la guerre, le tout avec une grande qualité artistique et d'évocation au niveau du vécu des protagonistes.
Le cinéma offre parfois des instants réjouissants. Derrière la triviale futilité d'un tel propos demeure l'envie de défendre une oeuvre dont la richesse théorique autant qu'émotionnelle n'est pas prête d'être tarie. «Waltz with Bashir» (Israël, 2008) d'Ari Folman, on l'a suffisamment dit avec plus ou moins de pertinence, se situe au carrefour de la fiction et du documentaire. De grandement réjouissant, il y a cette faculté réflexive que le cinéma a de témoigner si rapidement -vingt ans, une période courte sur l'échelle humaine- d'un massacre. Dans ce type de démarche, l'oeuvre de Folman n'est pas seule. Elle se doit néanmoins d'exister pour faire perdurer la mission citoyenne qu'occupe le cinéma. De plus réjouissant encore, il y a cette fabuleuse immersion de l'auteur dans ses pensées, dans sa mémoire au travers des témoignages d'autrui. Recouvrer les images que notre inconscient à enfoui est une pratique typiquement resnaisienne. Folman adopte ce processus et l'inscrit dans la plastique d'un film d'animation. L'animation n'est pas là un moyen pratique de divertir le public d'enfant par une schématisation simplificatrice du monde. Les traits avec lesquelles sont dessinés les personnages refusent cette schématisation et tendent à rejoindre au mieux une vision réaliste en tâchant, autant que faire se peut, de respecter les codes des dimensions et de la perspective. L'animation de Folman est un outil, un usage mis en pratique pour tracer les lignes dans les rhizomes de la mémoire. En faisant appel au dessin, plus que de permettre à certains témoins de voiler leur identité, cela offre au cinéaste un champ vaste pour dévoiler le monde ainsi qu'il le perçoit. D'autant plus que le film, à plus d'une occasion, se situe sur le terrain de la mémoire, de l'intangible, en dehors de tout concret. Là réside la profonde réussite de l'oeuvre : concilier sans féerie, ni même fantasmatique, les champs a priori antagonistes de l'hallucination et de la plus rude réalité.
"Valse avec Bachir" est en fait une sorte de documentaire composé de plusieurs témoignages. Les graphismes sont magnifiques avec des couleurs magnifiques mais il y a un coté beaucoup trop documentaire. C'est donc sur la forme que ça pèche car sur le fond c'est du vécu. A certains moments, c'est vraiment lourd style interview, il y a même les "heu" insupportables que l'on peu entendre dans les conversations. Je suis donc assez déçue, car Cannes l'avait présenté comme étant génialissime. Mais c'est sur que ce genre d'événement ne doit pas passer inaperçu. Il y a donc, dans ce film, une réflexion sur la mémoire (et là je parle surtout de sa transmission).
Très bon documentaire qui montre que le documentaire cinématographique peux encore évoluer. L'idée est très bonne est ouvre des portes immenses au cinéma.C'est le début d'un nouvel essor...
Beaucoup de qualités dans ce documentaire animé qui revient sur des faits historiques dramatiques tout en constituant egalement un puissant plaidoyer contre toute forme de conflits armés.Pour appuyer des propos d'une grande sincerité ,le cineaste utilise un story board extremement detaillé dont les animations procure un resultat visuel des plus bluffant : les couleurs ,les cadrages ,les angles de camera... dès les 1eres minutes ,l'on se retrouve plongé au coeur d'un veritable thriller grace a des images dynamiques ,des dialogues vifs et des bruitages percutants.En fait l'aspect "simpliste" des dessins se trouve rapidement balayer par une energique mise en scene qui ,soutenue par une formidable BO meleant harmonieusement classique et rock ,confere a cette quete tout son sens.Bien que marquante ,les dernieres images "reelles" n'apparaissent pas forcement indispensable a une oeuvre qui participe par ailleurs a un salvateur devoir de memoire collective.
Film d animation retraçant les souvenirs de guerre, c est excellent au plan du trait qui restitue et appuie l histoire, c est aussi un scénario intelligent et une trame restituée avec talent dans cette enquête. Une rareté, une pépite cinématographique.
14 101 abonnés
12 487 critiques
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4,0
Publiée le 30 octobre 2009
Dès les premières images, sur des chiens courant à travers une ville et qui semblent enragès, le ton est donnè...Entre documentaire et fiction, rêve et cauchemar, cet incroyable film d'animation autobiographique (le premier long mètrage documentaire d'animation) n'est pas du tout destinè aux enfants! il suit les efforts de son rèalisateur, l'israëlien Ari Folman, pour se souvenir d'un èpisode de sa jeunesse qu'il a totalement occultè! Au fur et à mesure de ses rencontres, il se rappelle: dans les annèes 80, Ari a participè à la guerre du Liban! Dèchirante, souvent très dure, parfois poètique, cette odyssèe cathartique culmine avec l'èvocation des massacres de Sabra et Chatila! Un coup de coeur reparti bredouille du festival de Cannes alors que tous le voyaient primè! D'une actualitè malheureusement toujours brûlante, "Valse avec Bachir" a ètè couronnè d'un Golden Globe dans la catègorie meilleur film étranger! Un grand film d'animation, aux choix graphiques et à l’utilisation des couleurs particulièrement rèussis, bercè par la lancinante musique de Max Richter...
"Valse avec Bachir" donne une vision très intéressante de la guerre au Liban, de par son aspect très personnelle : cete vision, c'est celle de son réalisateur, Ari Folman, qui est le protagoniste du film. Dans la façon dont il raconte son histoire, son choix le plus fort est sans doute d'avoir décidé de prendre la forme d'un film d'animation. Entre séquences d'onirisme et scènes se rapportant directement à des faits rées, l'oeuvre trouve une tonalité unique, à mi-chemin entre la pure poésie, le cinéma de fiction et le documentaire. En regardant "Valse avec Bachir", on a l'impression, à l'instar de son auteur, de sortir d'un long sommeil : au fil des témoignages, on voit notre conscience évoluer ... jusqu'aux dernières images. A ce moment-là, la réalité est plus que jamais frappante.
Sorte de documentaire autobiographique, sur le conflit au Liban dans les années 80, cauchemardesque pour les protagonistes, très intelligent, mais surtout inaccoutumé dans le monde de l'animation(personnages très mécaniques, dessins sortant de l'ordinaire...). Une claque visuelle et sonore, où chaque plan semblent sortis tout droit d'un tableau.
Très orginal. Un mélange entre un film d'animation, un film de guerre et un documentaire. Une quête de la vérité intérieure par le réalisateur et personnage principal du mal qui nous amènera à découvrir sa jeunesse au début de la guerre du Liban. Enfin, les dernières images sont vraiment terribles et résument bien ce qui c'est passé. Montrer l'horreur de la guerre par des dessins n'est pas chose aisée mais ici c'est très réussi. En plus, les doublages sont excellent.
Doté d'un style graphique créatif et innovant, Valse avec Bachir est un réel régal pour les yeux. L'histoire du massacre de Sabra et Shatila est un thème réel mais méconnu et donc intéressant (personnellement je n'en avais jamais entendu parlé), et d'un point de vue général, le film dénonce l'absurdité de la guerre, les atrocités commises en tant de guerre et les conséquences post-traumatiques pour les soldats souvent envoyés au frond très jeune. Seul bémol, le style narratif très lent et donc un manque de rythme global.
Le fond de Valse Avec Bachir est génial. Cette recherche de souvenirs perdus est fondamentale pour d'anciens soldats. Sur la forme je suis partagé. Autant le graphisme et les couleurs sont belles, autant je ne suis pas persuadé que l'animation soit le bon choix pour ce type d'histoire. Certes, avec le dessin animé on peut montrer des choses qui sont "interdites" dans un long métrage, mais avec de très bons acteurs, je suis sûr que cette histoire aurait pu avoir encore plus de profondeur. 3 étoiles vraiment parce que l'histoire est magnifique.
Un film d'animation autobiographique retraçant le parcours d'un Homme ayant oublié une partie de son passé. Le message politique est clar, chacun en prend pour son grade, l'horreur de la guerre est pointée du doigt de manière poétique e assumée. Une valse réussit dont on referait bien quelques pas de danse supplémentaire.