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    Valse avec Bachir
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    605 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 janvier 2012
    un premier film formellement innovant et surtout vachement émouvant. une claque visuelle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mai 2013
    Le film est intéressant, mais a mon avis très peu digeste si on ne connait pas l'histoire de la guerre du Liban et par extension le conflit israélo-palestinien. Je prend tout de même très positivement ce qui constitue une première autocritique de la part d'un Israélien, même s'il n'ose pas encore aborder le problème de son propre pays.
    Au début le manque de fluidité dans l'animation des personnages m'a gêné, mais finalement j'ai été assez vite absorbé par le sujet pour en faire abstraction.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2009
    TRES TRES BIEN.
    Excellent dessin, très bonne narration.
    Ce film d'animation est très bien écrit de plus cet homme qui essaie de se rappel de cette guerre nous montre ce qu'il a pu ressentir ou éprouvé.
    Les images d'archives sont rares mais montre bien la réalité de cette animation.
    A VOIR
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 février 2013
    Quel exploit esthétique ! Ce film est véritablement de toute beauté ! Et l'histoire qu'il raconte vous prend aux tripes comme un éclat de shrapnel. Un document autobiographique incontournable du 7ème Art, pour sûr.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    289 abonnés 2 899 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Franchement déroutant que ce film d'animation aux allures de documentaire, alliant une virtuosité technique à un propos subtil et intelligent. L'atmosphère désabusée qui s'en dégage, encore renforcée par les plans finaux (bien réels), fait de Valse Avec Bachir une prouesse dans son genre, avec sa progression lente dans les méandres d'une mémoire traumatisée, interrogeant autant que dénonçant les horreurs de la guerre. Une œuvre à la plastique maîtrisée et en parfait accord avec le propos.
    Arnaud R
    Arnaud R

    91 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2015
    Ari Folman signe un film d'animation qui paraît comme un film live tellement le dessin est beau et la mise en scène fluide. Racontant la guerre avec une poésie que rarement on peut voir au cinéma, il distille de la grâce dans une quête intérieure traumatisante. Valse avec Bachir est en tous points un très grand film, par sa narration impeccable, son visuel subjugant et sa musique envoûtante.
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    99 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2014
    Magistralement réalisé, Valse avec Bachir est un film autobiographique qualifié d'ovni dans le paysage du dessin animé, à la manière d'un Persepolis.
    L'histoire raconte la vie d'un directeur de cinéma Israélien en proie à des cauchemars. Il cherche à comprendre ce qui lui est arrivé pendant la première guerre du Liban.
    Le début du film est tantôt "drôle", tantôt "fun", tantôt onirique. Le dessin animé mélange techniques d'animations traditionnelles avec une 3D particulièrement bien réalisée à la manière d'un Blood the last vampire.
    Au fur et à mesure que l'histoire avance, le spectateur est plongé dans l'horreur de la guerre avec des scènes d'un niveau insoutenable.
    Le voyage onirique et poétique est largement influencé par le génie d'Apocalypse Now.
    Les dernières minutes du film sont les plus durs qu'ils m'aient étés données de voir en quinze ans de cinéma, ce qui en fait certainement l'un des plus grands films anti-guerre.
    Acidus
    Acidus

    742 abonnés 3 729 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2013
    Avec "Valse avec Bachir", Ari Folman nous amène dans une danse de poésie et d'horreur. Poésie dans une animation soignée aux jolies couleurs et aux magnifiques dessins ainsi qu'à un traitement d'histoire quasi-onirique. Horreur dans le sujet traité (le massacre de Sabra et Chatila et la guerre) et cetaine images chocs. Cette combinaison fonctionne parfaitement pour un rendu fort, qui ne nous laissera pas de marbre.
    Jérôme H
    Jérôme H

    174 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2009
    Une très belle oeuvre sur les traumatisme d'après guerre, savament orchestré et bien aidé par le rythme et l'animation visuel de ce film.
    Une vision nouvelle d'une guerre mainte fois porté à l'écran mais d'une belle efficacité.
    Telle une histoire imaginaire, le personnage recouvre peu à peu les souvenirs enfouit très profondement sur des événements que personne ne devrait vivre.
    Cluny
    Cluny

    79 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Bachir, c'est Bachir Gemayel, le dirigeant des milices phalangistes élu Président de la République libanaise et assassiné le 14 septembre 1982, soit une semaine avant son entrée en fonction. La mort de ce leader maronite allié d'Israel conduisit trois jours plus tard au massacre des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, perpétré par des miliciens phalangistes, et qui a fait entre 700 et 3500 morts.

    La valse, c'est celle que fait un camarade d'Ari dans une rue de Beyrouth-Ouest sous le feu des snipers, vidant à l'aveugle le chargeur de son fusil-mitrailleur devant un immense portrait de Bachir, à l'image de ses camarades cramponnés à leurs mitrailleuses et tirant dans le noir de part et d'autre de leur blindé fonçant dans la nuit. Car la particularité de cette guerre, ou en tout cas de la façon dont elle est rapportée à travers le prisme des souvenirs fragmentés des vétérans, c'est qu'on n'y voit jamais l'ennemi, ou alors juste des rangers entraperçues depuis une cachette ou des silhouettes dans une voiture. La seule fois où on distingue le porteur d'un lance-roquette, c'est qu'il s'agit d'un enfant surgi de dessous les oliviers avant d'être abattu par un feu nourri.

    Certains journaux ont présenté "Valse avec Bachir" comme un dessin animé documentaire. Catégorisation réductrice, ou alors on classe "Quand passe les Cigognes" ou "Voyage au bout de l'Enfer" dans le genre Fiction Documentaire... Comme dans "Persépolis" auquel il fait forcément penser (même démarche autobiographique, même support, même recherche plastique, même présentation à Cannes -avec un résultat malheureusement différent), l'histoire sert de toile de fond au récit ; mais le point de départ se situe justement dans la négation de la narration classique : l'amnésie, le "Je n'ai rien vu à Hiroshima".

    Ari Folman choisit donc de partir de cet oubli pour en faire le fil rouge du récit : en utilisant les indices que l'inconscient veut bien lui laisser, les fragments de rêves de Boaz et de lui-même, et les souvenirs parcelaires de ses camarades, dont une psychiatre raconte comment il est facile d'en fabriquer des faux. Le plus intéressant dans ce parcours, ce n'est pas son arrivée : vingt ans après, tout le monde sait à peu près ce qui s'est passé à Sabra et Chatila, même si le niveau de complicité de la hiérarchie israelienne reste controversé.

    Non, le sel de cet histoire, c'est le cheminement suivi par Ari et ses frères d'arme pour survivre à un tel épisode. De même que partout en France, des septuagénaires taisent leur Guerre d'Algérie, de même en Israel, des quadragénaires calfeutrent dans un coin de leur mémoire le souvenir d'une sale guerre, dans une société bâtie sur l'exaltation des succès héroïques de 48, 67 et 73, et où ces fils et petits-fils de rescapés de la Shoah ne peuvent concevoir de passer du côté des bourreaux. Quand un des temoins israéliens du massacre raconte la sortie des rares survivants du camp, il évoque la célèbre photographie du petit garçon les mains en l'air lors de la liquidation du ghetto de Varsovie, et ce téléscopage des images explique aussi la perte de la mémoire.

    Ari Folman a choisi de tourner et de monter en vidéo le film avant d'en faire un story board de 2300 dessins qui ont ensuite été animés. Le choix de ce type de support paraît particulièrement judicieux à la vision, à la fois par le réalisme des décors et des mouvements qui ancrent le récit dans une forme de vérité, et à la fois par la distance poétique que le dessin permet d'introduire, notamment pour les scènes des rêves ou des réminiscences. Curieusement, si l'animation est fluide pour les scènes en mouvement, comme la traversée de la ville par les fantômes des 26 chiens de Boaz ou la scène où un soldat sur la plage préfigure l'air guitare avec son M16, par contre la lenteur quasi stroboscopique des déplacements des personnages lors des discussions épouse leur difficulté à avoir accès à leurs souvenirs.

    Privilégiant les teintes ocre et sepia, les contre-jours et les jeux de lumières des néons sur le pare-brise d'une voiture ou des fusées éclairantes dans le ciel, Ari Foldman joue aussi des contrastes entre les ténèbres des nuits de Tel-Aviv ou de Beyrouth et la blancheur de la Hollande sous la neige. Le choix des musiques très éclectiques est aussi particulièrement opportun, notamment dans l'effet de décalage entre la douceur de l'ambiance sonore et la brutalité de l'image.

    Etrangement absent du palmarés de Cannes (un tel sujet ne pouvait que plaire à Sean Penn, et Natalie Portman, née à Jérusalem, a tourné avec Amos Gitaï), "Valse avec Bachir" est incontestablement un des meilleurs films de ce premier semestre 2008, par son inventivité, l'intelligence de sa construction et l'émotion sans complaisance ni facilité qu'il suscite.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Zoumir
    Zoumir

    68 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2011
    Si il souffre de quelques lenteurs (ça s'est pour la toute petite ombre au tableau), Valse avec Bachir permet au réalisateur Ari Folman d'exorciser ses démons. Le réalisateur nous livre une partie enfouie de son passé, la guerre du Liban et plus précisément, les massacres de Sabra et Chatila. Un sujet fort et poignant pour un film magnifique, tant sur le plan de la narration que sur celui de l'animation. Le film est emprunt de poésie malgré les souvenirs dramatiques qui s'enchaînent. Une poésie parfois belle, souvent désabusée, dans les images, dans les scènes, renforcée par cette animation qui semble détacher l'ensemble d'une réalité trop dure à supporter. En lui même, Valse avec Bachir résonne comme un rêve, un cauchemar qu'Ari Folman essaie de recomposer tout en nous montrant l'atrocité de la guerre, les cicatrices et le déni qu'elle engendre, le tout sans oublier l'Histoire, aussi dégueulasse soit-elle. Et finalement, au terme de cette plongée, de cette quête du souvenir, comme un coup de poing en pleine poitrine, la réalité, l'acceptation. Voilà un film autobiographique à l'échelle Humaine, une oeuvre forte, sensible et intelligente qui ne se veut pas un documentaire sur la guerre du Liban mais qui met en lumière des évènements passés sans cesse rattachés au présent. Encore une fois, magnifique.
    yayo
    yayo

    65 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2011
    Magnifiquement mis en scène, je pense tout de même qu'il faut être un minimum renseigné sur le contexte pour l'apprécier totalement.
    Wobot
    Wobot

    20 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2012
    "Valse avec Bachir" est le genre de film où le scénario et les dialogues n'ont pas beaucoup d'importance mais toute la force et la poésie sont concentrés sur les images,d'un onirisme absolu!Comment peut-on parler des traumas de la guerre avec imagerie(Nous faire comprendre la souffrance par la beauté de l'art)?Arie Folman a la réponse!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 115 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2009
    Second très grand film sur Israël de l'année 2008 avec les citronniers, Valse avec Bachir arrive à prendre énormément de recul par rapport à la guerre et ses atrocités… si le film commence avec un rythme effréné et une animation franchement typé et qui ne plaira pas à tout le monde, le film ralentit au fur et à mesure que l'on approche du sujet sensible du film, pour ainsi mieux en saisir toute la portée…
    velocio
    velocio

    1 333 abonnés 3 171 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2008
    Pour toutes celles et tous eux qui l'ont vu lors du dernier Festival de Cannes, il est anormal que ce film israélien n'ai eu droit à rien dans le palmarès de ce Festival. Pour certains, c'était même la Palme d'Or qu'il aurait dû obtenir. En fait, ce film combine 2 conceptions du cinéma qui, depuis quelques années, montent singulièrement en puissance (nombre de films, succès critique et public) : le documentaire et le film d'animation. Le point de départ est un rêve récurrent raconté au réalisateur par un de ses amis : ce rêve est lié aux 26 chiens qu'il avait dû tuer lorsqu'il était militaire israélien au Liban, en 1982, afin que leurs aboiements n'annoncent pas l'arrivée de l'armée recherchant des terroristes dans un village. A partir de là, Ari Folman recherche dans sa mémoire ce qu'il a fait à Beyrouth pendant la guerre du Liban, et, plus particulièrement, lors des massacres de Sabra et Chatila. Il cherche ausi à se faire aider par la mémoire de ses anciens compagnons d'arme. Il s'agit donc d'un film très introspectif, qui s'intéresse à ce que les mémoires individuelles ont retenu d'un moment particulièrement douloureux de l'histoire d'Israël. Esthétiquement, ce film est très beau. On peut le trouver un peu lassant sur la longueur, tout en reconnaissant qu'il est à la fois fort et courageux, dans la mesure où il ne ménage pas le comportement d'Israël dans cette guerre du Liban. En effet, comme pour "les citroniers", il faut admettre que si on est droit d'émettre des critiques sur la politique menée par Israël depuis des décennies vis-à-vis de ses voisins et du peuple qui occupait cette terre depuis des siècles, la liberté dont jouissent les réalisateurs israéliens pour en parler est assez sidérante ! Un film à voir.
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