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Ghost_face
72 abonnés
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2,5
Publiée le 3 juillet 2008
En dépit d'un manque cruel de savoir-faire pour nous émouvoir, le film fonctionne cependant sur plusieurs procédés essentiels : la musique (une bande son de qualité), l'image (aux magnifiques couleurs) et la mise en scène. Engagé, rythmé et intrigant, cette (en)quête du souvenir nous renvoi dans un passé meurtrier ravageur, parfois choquant et qui peut prétendre nous convaincre pas la qualité général qui en découle.
Intéressant sur le fond, le film nous narre une partie de la guerre du Liban (notamment les massacres de Sabra et Chatila) à travers un homme en quête de ses propres souvenirs. Le film commence comme ça en tout cas, mais on finit, on ne sait trop comment, plus devant une sorte de documentaire à tel point qu'on a pas vraiment l'explication concrète que l'on attendait depuis le début. Sur la forme en revanche, j'ai pas du tout accroché. Certains dessins sont beaux, oui, mais dans son ensemble c'est plutôt raté et que dire de l'animation catastrophique. Question de goût sans doute. Puis aucune émotion ne ressort des dialogues, récités sur un ton à endormir un type shooté au Red Bull. C'est dommage parce que je pense qu'il y avait mieux à faire avec tout ça...
Grosse déception pour un film que je souhaitais voir depuis longtemps. C'est la pagaille totale au niveau du scénario. Mieux vaut être informé sur la Guerre du Liban du début des années 80 parce que Folman n'est pas très pédagogue de ce côté là. Certes les graphismes sont saisissants et certaines scènes grandioses : l'arrivée dans Beyrouth, la scène où les 3 soldats sortent de l'eau... La BO est aussi intéressante mais les scènes de témoignage manquent de rythme cruellement et sont mal insérés dans le récit. L'émotion en dehors de l'horreur ou le dégoût ne passe pas à travers l'écran. Les personnages sont froids, la scène porno complètement inutile à mon sens et le final dérangeant et choquant est aussi d'une facilité qui m'a gêné.
Parfois, on a le sentiment de passer à côté de quelque chose, d'avoir manquer le train... À voir toutes ces critiques positives, j'ai supposément louper le train pour Valse avec Bachir. Il faut dire que le support même du film ne m'a pas du tout plu: un film animé en sépia de 75 minutes... Ce côté animé qui donne à la guerre une violence atténuée et puis, ces dernières minutes, où Ari Folman nous balance quelques minutes d'une séquence vidéo où l'on peut voir et entendre la tristesse et la colère de ces femmes qui ont tout perdu...Je ne suis pas certain d'aimer et d'avoir compris le principe...
Fort de son scénario qui lui donne un réalisme d'une ingéniosité sans noms, Valse avec Bachir marque le retour d' Ari Folman en tant que réalisateur, bluffant de part les graphismes qu'il eut l'idée de nous présenter et sur de lui quand aux intentions réelles du documentaire. Toutefois, l'action ne tient pas clairement la route et laisse parler son synopsis sans la motivation attendue avec un engouement certain. Sans en outre défrayer la chronique, cette aventure laissera donc sans voie les fans d'esthétique qui seront ravi et comblés, leurs attentes étant notamment respectés.
Un film d'auteur dans le style le plus "bête et méchant" qui soit. Ari Folman nous raconte sa guerre, celle qu'il a vécu 20 ans plus tôt, avec ses souvenirs, trous-noirs et oublis à lui. Et il le fait d'une manière extrêmement soporifique. Si pour ce qui est de l'aspect mise en scène, de l'aspect graphique et de l'aspect technique (Valse avec Bachir étant un film d'animation) le film est exemplaire, la narration est extrêmement confuse, entre passé, présent, souvenirs, flash-back, hallucinations, faux souvenirs... Et le scénario est également inintéressant et ennuyeux. On trouve finalement dans Valse avec Bachir beaucoup plus présent le sujet de l'oubli des souvenirs, que le sujet des souvenirs en eux-même, de la guerre. Et au final, c'est très vide et ça ne dit pas grand chose ni sur la guerre au Liban, ni sur la vie de Ari Folman. Un film entre documentaire et autobiographie surestimé.
j ai vu ce film sans le comprendre quand j 'avais une vingtaine d'année et suis obligé aujourd'hui a la deuxième lecture de lui rendre ces étoiles manquantes et certains qualificatifs: poignant, , cru, terriblement humain dur, choc, impitoyable pour le spectateur . Un film d'animation coup de point qui interroge l'humanité Cependant je trouve la fin relativement indécente
Cet animation documentaire peut être gonflant et répétitif c'est peut être pour cela qu'il est repartit bredouille au festival de cannes même Folman arrive à traiter cette histoire de façon personnel. et original
Ce film très vanté se révèle un peu décevant. A l'inverse de Persepolis, l'animation ici n'apporte pas grand chose, peut-être parce que la vidéo sous-jacente demeure trop visible , à l'exception des séquences oniriques, celle du générique surtout, le meilleur de ce film. Qu'il y ait des Israéliens rongés par la culpabilité , ben tant mieux, mais comme on savait déjà la part de responsabilité d'Israël dans les massacres de Sabra et Chatila, ce film ne m'apporte rien de plus. Par dessus le marché une bonne partie des sous-titres est illisible -en blanc sur blanc- et ne comprenant pas l'hébreu, une partie de ce film très bavard m'a échappé...
Ce témoignage a beau être bouleversant, il ne m'a pas touché comme l'avait fait Persépolis. Cette quête de mémoire (concept au conmbien intéressant) et de souvenirs est malheureusement trop brouillonne, on n'arrive pas à suivre l'histoire, et certains plans sont un peu inutiles. Le problème est qu'à la différence de Persépolis, on n'arrive pas à s'identifier au "héros" et à vivre comme lui cet enfer.
Très intéressant mais j'ai aussi trouvé ça beaucoup trop lent pour ne pas m'ennuyer. Le problème est que je ne connaissais rien sur le sujet du film avant d'entrer dans la salle, et que c'est pas le genre de film qu'on va voir sans savoir de quoi ça parle. La situation géopolitique d'Israël dans les années 80 et la guerre du Liban restent très (trop ?) peu connu en France pour des gens qui n'étaient pas adultes à l'époque et le film laisse malheureusement de côté cette partie du public.
Pas convaincu ni par le dessin d'animation (les gestes des personnages sont trop saccadés) ni par l'analyse psychologique et intellectuelle du drame. Après, c'est une très belle histoire poignante et le scénario est très bien construit mais il manque, selon moi, le petit truc qui en ferait une œuvre mémorable. Magnifique bande originale.
En alternant scènes de dialogues plus ou moins intéressantes et scènes d’action militaire, le dynamisme du film est plutôt bien entretenu. La très bonne musique apporte beaucoup aussi à l’ensemble. La fin est assez forte émotionnellement. Mais le problème n’est pas là. Il vient surtout des personnages qui sont relativement peu attachants, ils apparaissent à l’écran comme si on ne les y avait pas invité. Leur rapport au personnage principal est très lisse. Le titre du film est furtivement expliqué et peut-être mal choisi. Même si c’est parfaitement réussi du point de vue graphique, on peut aussi se demander ce qu’apporte ce choix de faire un film d’animation plutôt qu’un film classique. Une valse belle à voir, bien rythmée, mais accompagnée par des danseurs maladroits.
J'ai enfin réussi à voir le fameux Valse avec Bashir, film israëlien boosté par Cannes, un documentaire d'animation très intéressant. Ce qui marque d'entrée c'est ce style graphique particulier qui est superbe durant tout le film. La musique également est très belle, elle conduit tout au long du film le ton dramatique et l'aboutissement d'un souvenir perdu. Cette fin terrible est d'ailleurs extrêmement bien amenée, on a envie de savoir tout comme le réalisateur ce qu'il s'est passé et pour ça le film tient son pari. Malgré quelques problèmes de rythme dus à l'aspect documentaire, ce film apporte beaucoup et crée des perspectives nouvelles.