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    Valse avec Bachir
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    606 critiques spectateurs

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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    272 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Franchement déroutant que ce film d'animation aux allures de documentaire, alliant une virtuosité technique à un propos subtil et intelligent. L'atmosphère désabusée qui s'en dégage, encore renforcée par les plans finaux (bien réels), fait de Valse Avec Bachir une prouesse dans son genre, avec sa progression lente dans les méandres d'une mémoire traumatisée, interrogeant autant que dénonçant les horreurs de la guerre. Une œuvre à la plastique maîtrisée et en parfait accord avec le propos.
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2015
    Ari Folman signe un film d'animation qui paraît comme un film live tellement le dessin est beau et la mise en scène fluide. Racontant la guerre avec une poésie que rarement on peut voir au cinéma, il distille de la grâce dans une quête intérieure traumatisante. Valse avec Bachir est en tous points un très grand film, par sa narration impeccable, son visuel subjugant et sa musique envoûtante.
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    95 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2014
    Magistralement réalisé, Valse avec Bachir est un film autobiographique qualifié d'ovni dans le paysage du dessin animé, à la manière d'un Persepolis.
    L'histoire raconte la vie d'un directeur de cinéma Israélien en proie à des cauchemars. Il cherche à comprendre ce qui lui est arrivé pendant la première guerre du Liban.
    Le début du film est tantôt "drôle", tantôt "fun", tantôt onirique. Le dessin animé mélange techniques d'animations traditionnelles avec une 3D particulièrement bien réalisée à la manière d'un Blood the last vampire.
    Au fur et à mesure que l'histoire avance, le spectateur est plongé dans l'horreur de la guerre avec des scènes d'un niveau insoutenable.
    Le voyage onirique et poétique est largement influencé par le génie d'Apocalypse Now.
    Les dernières minutes du film sont les plus durs qu'ils m'aient étés données de voir en quinze ans de cinéma, ce qui en fait certainement l'un des plus grands films anti-guerre.
    Flowcoast
    Flowcoast

    58 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juillet 2013
    Un sentiment de déception, sur un sujet absolument pas intéressant. Franchement, je m'attendais à un truc surprenant, assez mouvementé, finalement, on tombe dans une autobiographie un peu cul de sac. Si la B.O et les belles images rendent le film puissant, le scénario, puis l'histoire rend le film totalement amorphe. C'est dommage, j'ai juste pas été pris.
    fan_de-cinoche
    fan_de-cinoche

    19 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2024
    J'ai eu beaucoup de mal avec ce film dont le propos est long à devenir compréhensible.
    Pendant toute la première moitié, j'ai eu présente à l'esprit cette réplique de La Grande Vadrouille : "Ach, la guerre Gross Malheur !", tant je trouvais long ce temps passé sur les traumatismes de ceux qui protégèrent et facilitèrent - même malgré eux - un épouvantable massacre.
    Il faut donc se forcer, supporter une animation assez pauvre à mon sens, pour aller au bout et commencer à ressentir un peu d'empathie pour les antagonistes.
    Film discutable, aux intentions sans doute louables mais au développement bancal. Finalement, sa force sera peut-être d'obliger les plus jeunes spectateurs à se replonger dans l'histoire compliquée d'un Liban dont le monde n'a pas supporté l'originalité et sa qualité de vivre ensemble.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Un film d'animation pas comme les autres, relatant des horreurs de la guerre au Liban, avec une histoire aux résonances autobiographiques. C'est un film au propos difficile, tendu qui se développe par le biais du souvenir, du cauchemar et du refoulement. Les différents personnages ayant survécus se remémorent des instants marquants de leur participation à la guerre, allant progressivement jusqu'au massacre à Beyrouth où la population est décimée. L'histoire relate de la guerre, de la mort, de la tragédie et du souvenir dans un montage alternant flash-backs sur le champs de bataille et la redécouverte de la mémoire du personnage principal ; Ari Folman, le réalisateur du film. Outre cette lourde charge historique et politique fulgurante, ce film est aussi une belle prouesse artistique avec un graphisme original, manquant quelque peu de mobilité, des effets de lumières, de couleurs, d'ombres mais aussi sonores riches et très intéressants. L'animation permet de retranscrire avec plus de liberté et facilité (ce ne sont pas des vrais acteurs!) l'horreur et la cruauté de certaines scènes, notamment lors du massacre des civils. C'est d'ailleurs à ce moment précis que le réalisateur décide de relier l'image de synthèse à la réalité figurée par des images de reportages donnant la boule au ventre, et coupant radicalement la barrière fictive derrière laquelle pouvait se cacher le spectateur, s'attardant alors plus sur le côté graphique qu'historique. Le film est complexe et grave dans ses termes, j'ai décroché parfois par un manque de rythme et d'accroches, les personnages, par exemple, manquent d'expressions faciales, ce qui fait qu'on perd le fil. Heureusement, tous les décors et les effets externes maintiennent notre attention en émoi. Un bon film aux intentions documentaires, à mettre sous un regard averti.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2013
    Avec "Valse avec Bachir", Ari Folman nous amène dans une danse de poésie et d'horreur. Poésie dans une animation soignée aux jolies couleurs et aux magnifiques dessins ainsi qu'à un traitement d'histoire quasi-onirique. Horreur dans le sujet traité (le massacre de Sabra et Chatila et la guerre) et cetaine images chocs. Cette combinaison fonctionne parfaitement pour un rendu fort, qui ne nous laissera pas de marbre.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Un bon film d'animation sur la guerre en Israël. De très beaux dessins pour montrer la tragédie de la guerre .
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    La principale qualité de ce "Valse avec Bachir" réside dans son graphisme innovateur qui mélangé poésie et souvenirs de guerre. On ne s'ennuie pas trop et la bande originale est vraiment exemplaire. Je ne savais même pas que cette réalisation était une biographie et je l'ai appris juste avant de rédiger ma critique. En fait, je ne sais pas ce qui bloque principalement mais je trouve que quelques défauts persistants dans cette animation. Déjà, le fait de parler de la guerre. Quelle se situe dans n'importe quel état, je trouve qu'à la longue, on fini par s'en lasser d'une manière ou d'une autre. Il y a tellement de sujet à exploiter dans le monde du septième art ... et puis même si dans l'ensemble des scènes qui forment ce long métrage, on ne voit pas trop le temps passer, je trouve quand même qu'il y a quelques longueurs dont on se serait bien passé. Cependant, il faut avouer que les anciens combattants et surtout le protagoniste qui est à la recherche de réponses, rend la "chose" plus attrayante. Il est donc assez difficile pour moi de dire vraiment ce que je pense car il y a beaucoup de pour et de contre. Mais, je pense que les atouts l'emportent car au final, j'ai passé un bon moment. Je pense que cette production est à découvrir dans tous les cas. A vous de voir. 12/20.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2011
    Visuellement le film est très réussi. Il y a une vraie empreinte visuelle qui passe par une réflexion sur la couleur, sur le mouvement et sur plein de choses. Y a vraiment quelque chose. Le scénario est également très intéressant. J'ai aimé le procédé utilisé par le film, c'est vraiment pertinent pour traiter le sujet je pense. Après je n'ai pas adoré non plus, je trouve qu'il y a parfois une certaine confusion et je n'ai pas l'impression que le sujet soit complètement traité, je m'attendais encore à plus. Enfin bon, j'ai vraiment bien aimé quand même.
    Jérôme H
    Jérôme H

    169 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2009
    Une très belle oeuvre sur les traumatisme d'après guerre, savament orchestré et bien aidé par le rythme et l'animation visuel de ce film.
    Une vision nouvelle d'une guerre mainte fois porté à l'écran mais d'une belle efficacité.
    Telle une histoire imaginaire, le personnage recouvre peu à peu les souvenirs enfouit très profondement sur des événements que personne ne devrait vivre.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Il était intéressant de se plonger dans l'intervention israélienne au Liban en 1982. Il était intéressant de la part du réalisateur de nous livrer une oeuvre sur ce sujet sous la forme d'un documentaire. Mais je me demande pourquoi avoir réalisé ce dernier en animation? Il faut le reconnaître, cela apporte beaucoup de style à l'ambiance (trop...) hypnotique du film. Le problème reste cependant les personnages, bien trop inexpressifs pour que l'on accorde la moindre crédibilité à leurs paroles. Heureusement, les doubleurs français sont là pour apporter une immense part d'humanité aux protagonistes et intervenants (en même temps, nous avons les voix de Patrick Floersheim, Michel Papineschi, Jacques Frantz...). Reste que Valse avec Bachir soit une oeuvre tout de même puissante, sur la guerre et notamment la culpabilité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2008
    Je suis sorti il y a quelques heures de la salle de cinéma l'esprit encore chargé d'émotion, après avoir vu un film peu commun. Ce film s'appelle "Valse avec Bachir". Impossible d'expliquer le titre, il faut voir le film pour comprendre. Que ce soit clair : ce film surpasse à tous points de vue le film, que je trouvais déjà extraordinaire, répondant au doux nom de « Persepolis ». Oui, il le surpasse. Dans l'intensité, l'émotion, la beauté des images. Les dessins sont... à couper le souffle. L'univers du film est totalement unique. On entre littéralement dans l'écran, on se retrouve propulsé en pleine guerre du Liban (dans les 80's). On entend les balles fuser, les explosions, les cris. La musique enfle, l'émotion aussi. Non clairement, ce film est un coup de maître en même temps qu'un gros coup de coeur. J'ai beau chercher, je ne vois aucun défaut, c'est le film (d'animation) parfait. Parfait pour sa capacité à faire s'évader celui qui le regarde, mais aussi pour ce qu'il dénonce : la guerre. La guerre qui de tous temps à fait des victimes, et en première ligne les civils. Que ce soit la 2nd guerre mondiale ou la guerre du Liban. Comme Persepolis, qui apprenait pas mal de choses sur l'Iran, Valse avec Bachir permet de connaître un peu mieux le Liban, mais aussi les palestiniens et Israël. Après ce film, impossible de ne pas comprendre ce qui se passe là bas, depuis maintenant 60 ans. La fin vous scotche au siège et vous vous retrouvez à regarder le générique jusqu'à la fin. Bon je ne vais pas raconter tout le film non plus. Sachez juste que si vous devez payer 7 euros pour voir un film, « Valse avec Bachir » est préférable aux blockbusters et autres films américains rapidement oubliés.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Bachir, c'est Bachir Gemayel, le dirigeant des milices phalangistes élu Président de la République libanaise et assassiné le 14 septembre 1982, soit une semaine avant son entrée en fonction. La mort de ce leader maronite allié d'Israel conduisit trois jours plus tard au massacre des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, perpétré par des miliciens phalangistes, et qui a fait entre 700 et 3500 morts.

    La valse, c'est celle que fait un camarade d'Ari dans une rue de Beyrouth-Ouest sous le feu des snipers, vidant à l'aveugle le chargeur de son fusil-mitrailleur devant un immense portrait de Bachir, à l'image de ses camarades cramponnés à leurs mitrailleuses et tirant dans le noir de part et d'autre de leur blindé fonçant dans la nuit. Car la particularité de cette guerre, ou en tout cas de la façon dont elle est rapportée à travers le prisme des souvenirs fragmentés des vétérans, c'est qu'on n'y voit jamais l'ennemi, ou alors juste des rangers entraperçues depuis une cachette ou des silhouettes dans une voiture. La seule fois où on distingue le porteur d'un lance-roquette, c'est qu'il s'agit d'un enfant surgi de dessous les oliviers avant d'être abattu par un feu nourri.

    Certains journaux ont présenté "Valse avec Bachir" comme un dessin animé documentaire. Catégorisation réductrice, ou alors on classe "Quand passe les Cigognes" ou "Voyage au bout de l'Enfer" dans le genre Fiction Documentaire... Comme dans "Persépolis" auquel il fait forcément penser (même démarche autobiographique, même support, même recherche plastique, même présentation à Cannes -avec un résultat malheureusement différent), l'histoire sert de toile de fond au récit ; mais le point de départ se situe justement dans la négation de la narration classique : l'amnésie, le "Je n'ai rien vu à Hiroshima".

    Ari Folman choisit donc de partir de cet oubli pour en faire le fil rouge du récit : en utilisant les indices que l'inconscient veut bien lui laisser, les fragments de rêves de Boaz et de lui-même, et les souvenirs parcelaires de ses camarades, dont une psychiatre raconte comment il est facile d'en fabriquer des faux. Le plus intéressant dans ce parcours, ce n'est pas son arrivée : vingt ans après, tout le monde sait à peu près ce qui s'est passé à Sabra et Chatila, même si le niveau de complicité de la hiérarchie israelienne reste controversé.

    Non, le sel de cet histoire, c'est le cheminement suivi par Ari et ses frères d'arme pour survivre à un tel épisode. De même que partout en France, des septuagénaires taisent leur Guerre d'Algérie, de même en Israel, des quadragénaires calfeutrent dans un coin de leur mémoire le souvenir d'une sale guerre, dans une société bâtie sur l'exaltation des succès héroïques de 48, 67 et 73, et où ces fils et petits-fils de rescapés de la Shoah ne peuvent concevoir de passer du côté des bourreaux. Quand un des temoins israéliens du massacre raconte la sortie des rares survivants du camp, il évoque la célèbre photographie du petit garçon les mains en l'air lors de la liquidation du ghetto de Varsovie, et ce téléscopage des images explique aussi la perte de la mémoire.

    Ari Folman a choisi de tourner et de monter en vidéo le film avant d'en faire un story board de 2300 dessins qui ont ensuite été animés. Le choix de ce type de support paraît particulièrement judicieux à la vision, à la fois par le réalisme des décors et des mouvements qui ancrent le récit dans une forme de vérité, et à la fois par la distance poétique que le dessin permet d'introduire, notamment pour les scènes des rêves ou des réminiscences. Curieusement, si l'animation est fluide pour les scènes en mouvement, comme la traversée de la ville par les fantômes des 26 chiens de Boaz ou la scène où un soldat sur la plage préfigure l'air guitare avec son M16, par contre la lenteur quasi stroboscopique des déplacements des personnages lors des discussions épouse leur difficulté à avoir accès à leurs souvenirs.

    Privilégiant les teintes ocre et sepia, les contre-jours et les jeux de lumières des néons sur le pare-brise d'une voiture ou des fusées éclairantes dans le ciel, Ari Foldman joue aussi des contrastes entre les ténèbres des nuits de Tel-Aviv ou de Beyrouth et la blancheur de la Hollande sous la neige. Le choix des musiques très éclectiques est aussi particulièrement opportun, notamment dans l'effet de décalage entre la douceur de l'ambiance sonore et la brutalité de l'image.

    Etrangement absent du palmarés de Cannes (un tel sujet ne pouvait que plaire à Sean Penn, et Natalie Portman, née à Jérusalem, a tourné avec Amos Gitaï), "Valse avec Bachir" est incontestablement un des meilleurs films de ce premier semestre 2008, par son inventivité, l'intelligence de sa construction et l'émotion sans complaisance ni facilité qu'il suscite.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2011
    Si il souffre de quelques lenteurs (ça s'est pour la toute petite ombre au tableau), Valse avec Bachir permet au réalisateur Ari Folman d'exorciser ses démons. Le réalisateur nous livre une partie enfouie de son passé, la guerre du Liban et plus précisément, les massacres de Sabra et Chatila. Un sujet fort et poignant pour un film magnifique, tant sur le plan de la narration que sur celui de l'animation. Le film est emprunt de poésie malgré les souvenirs dramatiques qui s'enchaînent. Une poésie parfois belle, souvent désabusée, dans les images, dans les scènes, renforcée par cette animation qui semble détacher l'ensemble d'une réalité trop dure à supporter. En lui même, Valse avec Bachir résonne comme un rêve, un cauchemar qu'Ari Folman essaie de recomposer tout en nous montrant l'atrocité de la guerre, les cicatrices et le déni qu'elle engendre, le tout sans oublier l'Histoire, aussi dégueulasse soit-elle. Et finalement, au terme de cette plongée, de cette quête du souvenir, comme un coup de poing en pleine poitrine, la réalité, l'acceptation. Voilà un film autobiographique à l'échelle Humaine, une oeuvre forte, sensible et intelligente qui ne se veut pas un documentaire sur la guerre du Liban mais qui met en lumière des évènements passés sans cesse rattachés au présent. Encore une fois, magnifique.
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