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Un visiteur
4,5
Publiée le 30 mai 2013
Le film est intéressant, mais a mon avis très peu digeste si on ne connait pas l'histoire de la guerre du Liban et par extension le conflit israélo-palestinien. Je prend tout de même très positivement ce qui constitue une première autocritique de la part d'un Israélien, même s'il n'ose pas encore aborder le problème de son propre pays. Au début le manque de fluidité dans l'animation des personnages m'a gêné, mais finalement j'ai été assez vite absorbé par le sujet pour en faire abstraction.
Un film poignant, des images fortes, un documentaire abouti qui mérite d'être regardé pour son aspect explicatif et historique! Le choix du film d'animation est justifié pour ma part! Bravo
Je l'ai trouvé très intéressant, au niveau du récit, du réalisme des personnages et de la façon originale de le présenter (du point de vue narratif aussi bien que du point de vue de l'esthétique). Cela étant critiqué, reste que le thème à la façon de "Lebannon" (du même auteur) relate les faits de façon très dérangeante pour qui n'est pas israelien: basiquement (même si le film d'endéfend en les laisssant les faits de côté) il disculpe les israeliens d'à la fois l'invasion, la résistance à l'invasion (il fait la séparation entre les résistants "terroristes" et les civils pour mieux séparer les "coupables" des innocents) et enfin du massacre qui était en réalité totalement couvert par les forces armées mais présenté ici comme le fait des seuls phalangistes avec à peine un "refus de s'impliquer" des israeliens...
Le mélange animation documentaire ne passe pas du tout.Ce choix a sans doute été fait pour séduire un plus vaste public mais au final il n'y a aucun intérêt. Voir un reportage arte avec des images type Disney sur à guerre du Liban, dénature le film qui parait complètement irréaliste alors qu'a la base c'est inspiré de faits réels.
Un très bon film d'animation qui s'attaque à la guerre du Liban. Il nous montre les souvenirs du réalisateur, surtout les horreurs et la peur, et ils nous montre aussi les cauchemars de ses anciens compagnons par rapport à cette guerre. Avec aussi entre contre balencement des musique de l'époque et d'autres chansons horribles et insultantes. Tout ses souvenirs peuvent ressemble à un gros trip hallucinatoire. Et quand il nous montre le massacre qui a lieu avec des images trouvé, on est choqué surtout qu'il nous compare bien Auschwitz avec ce massacre qu'on fait les phalangistes sur les palestiniens, et les israéliens ont laisser faire. L'animation est brillante et sert à merveille le propos.
TRES TRES BIEN. Excellent dessin, très bonne narration. Ce film d'animation est très bien écrit de plus cet homme qui essaie de se rappel de cette guerre nous montre ce qu'il a pu ressentir ou éprouvé. Les images d'archives sont rares mais montre bien la réalité de cette animation. A VOIR
Une oeuvre originale et forte pour ne pas oublier les atrocités (et absurdités) de la guerre du Liban. Pour soutenir cette mémoire, l'animation, qui peut paraître sommaire, nous entraîne sur les traces de jeunes soldats israéliens dépassés par le conflit auquel ils participent. L'intelligence du réalisateur est certainement d'avoir adopté un point de vue différent (sorte de quête de la vérité plus de vingt ans après les faits) pour monter en puissance et dévoiler dans un terrible final, l'horreur
Je résume ce film à un pari audacieux mais qui a durement échoué.
Je comprends l'emploi de l'animation-outre les considérations marketing, les occidentaux déprimés ayant adoré Persepolis- par la volonté de figurer l'horreur de la guerre et du massacre, fil rouge de l'histoire, d'une façon visible.
Seulement la fin et ses images réelles de femmes pleurant leurs hommes et enfants morts semble dire que cette gageure était impossible à tenir, comme si le réalisateur reconnaissait lui-même l'impossiblité de son ambition artistique (en admettant qu'il y en ait une).
Je ne suis également guère à l'aise avec la propagande, l'image (on dirait la photographie pour un film) et les mouvements.
Quel exploit esthétique ! Ce film est véritablement de toute beauté ! Et l'histoire qu'il raconte vous prend aux tripes comme un éclat de shrapnel. Un document autobiographique incontournable du 7ème Art, pour sûr.
Comment évoquer un vécu personnel, qui plus est difficile, en versant ni dans le nombrilisme, ni dans le pathos ? C’est le tour de force dont est parvenu Ari Folman, metteur en scène de sa propre histoire, en l’intégrant judicieusement dans la grande. Les années 80, l’ambiance et les mœurs de l’époque, l’aveuglement volontaire face aux exactions commises de l’autre côté de la frontière, et la confrontation soudaine avec la réalité de la guerre. Un Apocalypse Now en Terre sainte, en quelque sorte, parsemé d’un humour féroce sur la précarité de la condition humaine. Et toujours ce même souvenir, suspendu au vol des fusées éclairantes, entre délivrance et renaissance, n'aura de cesse de vous hanter, vous aussi.
Le film commence par de l'imaginaire : Une rêve et l'on se plonge dans un film. Mais le film avance et plus ça recolle a la réalité et le film s'arrête brusquement sur ces images réelles parfaitement horrible.
Le film mélange du surréaliste voir burlesque avec des évenements qui n'ont rien de beau ou de drôle. Ce film pourrait être comparé a un rêve avec lequels, il y a des bons moments et d'autres plus terrifiants et à un moment ou a un autre, on finit par se réveiller et comprendre que cette réalité a vraiment existé.
Les meilleurs scénes sont :
Le journaliste et son caméraman qui avancent au milieu des balles et des tirs de roquette suivi du soldat qui se moque de la mort en dansant au milieu de celle-çi.
Le rêve du personnage principal qui se demande s'il n'est aussi devenu une sorte de nazi et qui en sortant de la mer pend conscience qu'il a indirecteent partcipé au massacre.
La mercedes mitraillée est terrible. Les soldats ne savent pas ou se trouve l'ennemi et préfere tirer aveuglement. Là en l'occurence, c'est une famille entière qui en reçoit les conséquences.
La scène de la mer est grandiose. Le héros est porté par ses peurs vers l'inconnu et finit par retrouver miraculeusement ses marques en échouant sur la plage
Voila a peu près ma libre interprétation de ce film.
Une valse graphique au niveau des visages époustouflant, un des films d'animations des plus abouti sur cet aspect. Documentaire autobiographique d'une grande précision, souvent immersif. Voyage d'un personnage dont sont puzzle (esprit), contient des pièces manquante et tente de faire remonter à la surface la vérité, sa vérité. Nul doute, c'est à voir et laissez vous rentrer dans cette valse sur fond de guerre.
À Cannes, en 2008, Ari Folman explose sur le plan international avec "Valse avec Bachir", chronique à la fois documentaire et autobiographique. Tout au long de cette dernière, le cinéaste semble en effet se placer sur deux fronts ; un premier, foncièrement politique, pour dénoncer les massacres commis par l'armée israélienne dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila durant la guerre du Liban. Il laisse dans cette optique la place à de nombreuses interviews animés des diverses personnalités sur place à l'époque. Le second où ayant vécu le conflit, il se met lui-même en scène en train d'essayer de retrouver la mémoire, laissant une grande part au rêve et à la psychanalyse. Cette hésitation entre deux angles d'attaque est à la fois l'avantage et le désavantage du film ; avantage car il permet un contenu riche, désavantage car il implique également des marges de manœuvres plus bridées, notamment au niveau de la mise en scène. "Valse avec Bachir" est réalisé avec une réelle maîtrise formelle ; n'ayons pas peur des mots, l'animation est tout simplement fabuleuse, distillant un flot d'images mémorables, dont certaines resteront longtemps en tête. Ainsi, on regrette qu'il n'ait pas exploité davantage les potentialités de son esthétique qui auraient pu développer un imaginaire encore plus débordant.