Avis : Valse avec Bachir - Page 40

Une superbe film , menée de main de maitre par Ali Forman. Musique , scénario, mise en scène confèrent à ce pur bijou d'animation une dimension inégalable. Mon gros coup de coeur depuis le début de l'année.

Excellent. Le double biais animation/onirisme en dit plus que n'importe quel film réaliste sur la guerre. Preque miraculeux vu la lourdeur du sujet(la mémoire traumatique, le repentir, l'identité Israëlienne, pppfff!)

Un film sublime! L'aspect graphique tout d'abord, avec des dessins à couper le souffle. Les voix ensuite,qui, grâce à une langue mélodieuse qui frappe d'abord, puis vous berce ensuite, accompagnées d'une musique extraordinaire(toujours au juste ton, au bon moment), vous entraînent. Le film avance doucement, comme un rêve, un moment apaisant. On en vient à perdre les sens, la raison. En effet, c'est dans cette atmosphère onirique que l'on nous présente la guerre et ses faits odieux, véritable jeu de massacre. Seules les images de fin vous font quitter cet état de léthargie, avec une extrême violence d'ailleurs, et vous ramènent à la réalité, rappelant que ce que vous venez de voir relate en fait un fait réel. Bouleversant, sublime.

FILM A PROJETER DANS LES LYCEES PAR LES PROFS D'HISTOIRE

Faute d'argent, Ari Folman s'est tourné vers l'animation. Il voulait d'ailleurs du neuf, et il a eu raison. Blasés que nous sommes des Apocalypse now et autres super-reconstitutions dénonciatrices des guerres, nous ne pouvons qu'applaudir. Le dessin, curieusement, ajoute au réalisme des personnages sans que soit affectée la partie onirique des évocations. C'est un ton d'interview amicale, famiière, de documentaire entrecoupé de fash-backs poignants. Quelques secondes d'archives viennent le clore, comme pour nous certifier que, nous non plus, nous n'avons pas rêvé.

Une pure merveille... Quand un film, de surcroit animé, arrive à vous faire pleurer... Arrive à assomer une salle entière (la salle est restée d'un silence de mort pendant 2 minutes après les premières images du générique de fin... Et c'est long 2 minutes !)... C'est que vous êtes en présence d'un petit bijou...

Que dire? Ce film est assez incroyable. C'est l'histoire autobiographique de Ari Folman pendant la guerre du liban, dans les années 80, et avec un sujet pareil, Je m'attendais à un documentaire soigné cinématographiquement,pas à un dessin-animé. Cela n'empêche pas de ressentir les émotions que porte ce film. L'atmosphère y est un peu étrange, les souvenirs relatés sont cruels, c'est la guerre. À vrai dire, je n'ai pas vraiment de mots pour exprimer ce que j'ai ressenti tout au long du film. Certains ont pu s'ennuyer avec ces témoignages qui s'enchaînent, pas moi. Je ne saurais dire si je les ai aimé, j'étais surtout captivée, triste, un peu effrayée aussi, de savoir un conflit aussi violent s'est déroulé il n'y a pas si longtemps. Parfois on ne comprend pas pourquoi ça se déroule ainsi, ce qui se passe, mais ce ressentis devait être le même pour les soldats avant nous.
Cependant, il y a toujours quelques petits détails qui dérangent. Ce qui m'a le plus perturbé, c'est cette animation un peu bizarre. Le fait que le film soit en images animées n'est pas un problème en soi, au contraire j'ai plutôt apprécié l'idée, c'est la façon dont c'était fait qui perturbe. Ça a eu le don de me sortir du récit plus d'une fois. Je l'ai trouvé plate, rigide. C'est dommage, les images sont belles, les couleurs aussi, et le graphisme avait beaucoup de potentiel mis en animation. C'est, à mes yeux, le point noir de ce film, pourtant réussi.
Finalement, je pense que oui, j'ai aimé, j'étais à la fois fascinée et horrifiée, ce film clairement anti-guerre ne ménage pas son public, bien qu'il ne soit pas outrageusement choquant non plus. Il perd un peu de charme avec son animation étrange, cependant, c'est vraiment dommage.

Un film somptueux qui innove encore dans le cinéma d'animation. Ce documentaire animé d'un nouveau genre est une réussite tant vous finissez vite par oublier que vous êtes devant du dessin tellement le réalisme l'emporte ! Un film sur la guerre certes, mais surtout sur la mémoire, qui fait defaut aux personnages du film qui ont pensé pouvoir oublier les horreurs vécues au Liban. Mais la mémoire sommeille, elle n'oublie jamais. Et un jour elle se réveille.
La force du cinéma d'animation est qu'il nous permet de voir la réalité avec un regard différent, plus détaché. La preuve en est donné à la fin du film où les images réelles viennent un temps remplacer le dessin. Et là votre visage se crispe pour la première fois devant l'horreur.

J'ai découvert hier ce film tant écite... et... Désolé, mais mis à part le côté technique et les quelques belles scène de ce film d'animation, je trouve ce film terriblement dangereux et manipulateur: on veut à tout prix nous dire qu'Israël est le seul pays au Moyen Orient dont l'armée a une conscience et peut s'auto-critiquer, contrairement à son entourage "peu civilisé"; tout en se lavant les mains partiellement des massacres de Sabra et Chatila. Il faut à tout prix revoir les détails de l'Histoire: Les massacres ont été perpétrés par un groupe d'hommes agents du Mossad (le chef du groupe étant un double agent syro-israélien) et non pas par les milices chrétiennes. ça suffit de vouloir changer l'histoire à tout prix!

Un film d'une gande intensité, porté par une bande originale superbe. Les images nous portent dans le monde de ces jeunes soldats israeliens et nous imergent dans leurs souvenirs, le film est admirablement rythmé et l'horrible apothéose finale est saisissante. C'est une vraie critique de l'agissement d'Israel concernant le massacre de Sabra et Chatila, mais le scénario nous laisse e soin de juger, nous amenant à nous faire notre propre opinion en nous faisant découvrir les faits peu à peu, en même temps que le héros qui recouvre sa mémoire.

Du coup, c'est de nous qu'émane la critique, et elle n'en es que plus forte...

Bien sur, pour être plus impartial, le film aurait d évoquer le massacre préalable par les palestinens des phallangistes de Damour et le saccage des églises qui ont amené, avec l'assassinat de Bechir Gemayel, à ses excès, mais en tout état de cause, Israel a eu le tort devant l'Histoire de cautionner en ne s'interposant pas...

Film poignant, beau, àconseiller absolument !

Le sujet caché de ce film:
c'est bien fait, bien réalisé, bien dessiné, ...
Mais l'objectif de ce film est de préciser que ce sont les libanais qui ont commis Sabra et chatila et non pas les israeliens alors que tout le monde sait ce qui s'est passé.
ça n'est pas tellement la mémoire et la culpabilité de ce soldat, mais plutot le contraire.Il se déculpabilise en accusant les autres.
Le tire en lui même est une insulte, il aurait du l'appeler "Valse avec Sharon", surtout que Bachir était déja mort. Ou Valse avec avec Arafat qui a commis le massacre de Damour en 1976.
L'armmée israeliennne n'a rencontré aucune résistance en rentrant à beyrouth en 1982, alors d'ou vient ces scènes de guerre soit disans atroce?
Bref un faux documentaire qui n'explique rien de la guerre du Liban, mais rend les choses encore plus flou.

En l’absence évident d’une réflexion historique sur la situation au Liban.
Ce film fort vanté par la presse m'a paru très offensant à l'égard de l’armée israelienne L’auteur cherche en permanence à mépriser les soldats Israeliens soit en les ridiculisant soit en les transformant en brute tirant sur tout ce qui bouge.
Cette volonté de les faire tournée en ridicule se manifeste clairement lors des phases musicales « rock » ou encore dans le passage où on les voit en train de se faire dorer la pilule dans une insouciance « étonnante », « détendu », en attendant d'être rappeler sur le terrain.
Il y a une diabolisation omniprésente de l’armée israelienne tout le long du film qui demeure vraiment trop poussé.
Ce qui m’amène alors à me demander que (en suivant la logique des messages que l’auteur nous jette tout le long du film) si Ariel Sharon aurait des responsabilités sur le massacre de Sabra et Chatila, est-ce que cela fait des soldats Israeliens des êtres sans cœur, bruts et pire encore des « lâches » sans morale ? Moi, je ne pense pas. Il donne le sentiment d’être le seul à culpabiliser alors qu’il ne fait que se déculpabiliser en remettant la faute sur les autres.
Pourtant, l’armée Israelienne n’a connu aucune résistance en rentrant à Beyrouth en 1982. C’est donc un faux documentaire.
Le point culminant dans tout ça c’est qu’il n’y a même pas de petit rappel historique pour se faire une idée sur la situation au liban ? Cela ne peut qu’entraîner des erreurs de jugement.
Non pas que je soutiens que le massacre des palestiniens soit justifié,loin de là, mais ce qu’il faut savoir ici c’est que si Israel ne serait pas intervenu, cela aurait été les phalanges chrétiennes qui auraient été massacrées. Les musulmans libanais sont présentés comme des résistants martyrs victimisés mais c’est leurs actions qui ont suscité la nécessité d’une guerre.
Le massacre de Sabra et Chatila c’est une « Vengeance » des phalanges chrétiennes qui se met alors au même niveau que

L'originalité de ce film est de mêler des témoignages a la manière d'un docu sous forme d'animation. Bizarrement le fait de ne pas être confronté à des images filmées n'atténue en rien la portée du message et la violence des scènes.
Les personnage expriment avec justesse la culpabilité et la difficulté de vivre avec l'horreur. Le film dépasse le contexte de la guerre du Liban et en fait quelque chose d'universel.

La musique de Max Richter est une pure merveille.
Au final on en sort plombé, miné, dépassé, mais beaucoup plus humain!

excellentes analyse, juste, émouvante, psychologique voire psychiatrique, à voire absolument

Ce film dérobe une grande partie de la vérité sur les massacres de Sabra et Chatilla, et sur l'implication d'Ariel Sharon.