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Votre avis sur Les chansons d'amour ?
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Un film ambitieux, une bande-son remarquable (merci Alex Beaupain) et au final... un film terriblement agaçant. Intello dans le mauvais sens du terme, c'est-à-dire outrancièrement pédant. Tout est trop léché, trop propre sur soi et finalement d'un ennui. Les pseudos-libertinages d'une pseudo-bourgeoisie bobo dans un pseudo-Paris : on obtient donc un pseudo-divertissement. Pardonnez la véhémence de mon propos mais il traduit l'état d'agacement qui fut le mien quand je vis le film. La palme de la prestation la plus insupportable revient de loin à l'agaçant Louis Garrel, horripilant car sans cesse en train de pavaner dans des numéros de prétendu étalage de toute sa palette actorielle qui sont autant de moments de pacotille qui mériteraient de finir aux oubliettes. Il se la "pète" avec son pauvre coussin qu'il essaie pathétiquement de faire passer pour un bébé. Là est le défaut du film qui tend à faire saillir la face sombre de la bourgeoisie des beaux quartiers qui suscite de manière incessante la désagréable sensation d'être pris pour des incultes. Ce mépris ostentatoire devient ainsi franchement pénible. Ici tout est bien rangé : on lit Eurpide et la collection de l'olivier en dissertant sans cesse sur tout et sur rien, comme si l'un justifiait systématiquement l'autre pour prouver son intelligence. Bref c'est prétentieux, pas toujours très bien joué (mis à part Clotilde Hesme qui surnage clairement) et au final long et réberbatif donc forcément frustrant. La raison de cette étoile réside en un nom : Grégoire Leprince-Ringuet, qui illumine littéralement une dernière demi-heure clairement supérieure à l'heure et quart précédente : là l'histoire se fait plus pudique et la réalisation plus modeste et la fin de bonne qualité conclut le film sur une touche nettement plus agréable que le galimatias informe qui précédait. En tout cas ce jeune est un acteur à suivre. Mais l'ensemble reste trop faible pour convaincre réellement. Une très grosse déception.
Partout dans le monde, on a l'image du français raleur et orgueilleux aimant la bonne bouffe. Mais on a aussi la vision d'un pays propice aux histoires d'amour les plus belles et les plus diverses. Christophe Honoré rend un bel hommage à ce cliché en le transposant dans la plus belle ville du monde (et accessoirement, la ville des amoureux), Paris. Ludivine Sagnier, Clotilde Hesme, Grégoire Leprince-Ringuet, tous vont croiser la route de Louis Garrel et former un labyrinthe passionel et dramatique. La particularité du film d'Honoré, c'est d'inclure directement à l'histoire des passages chantés signés Alex Beaupain. Même si les acteurs sont novices en la matière, le rendu final est excellent et permet au film de se démarquer largement des habituelles histoires d'amour. Qui plus est, les nombreuses liaisons abordées dans le film vont bien au delà du simple ménage à trois. Un casting charmeur dans un Paris mélancolique et absolument pas idéalisé, "Les Chansons d'amour" explore une multitude de routes menant toutes à l'amour le plus fort et bénéficie, en outre, d'une BO exceptionnelle.
Christophe Honoré a mal digéré, très mal, très très mal, la nouvelle vague. Il a oublié que les auteurs de ce mouvement aimaient la sincérité, l'urgence et la passion, brefs autant de qualités qui font un film. Ses chansons d'amour sont dignes d'un "hélène et les garçons" avec le tampon branché-bobo qui rendent ce film indigeste et antipathique et pire que tout Fabriqué. A fuir.
Superbe film, drole, émouvant, bouleversant.On y découvre la vie d'un parisien en 3 parties sur fond musical: le triangle amoureux, le drame et le retour à la vie. Ce film laisse place à beaucoup d'interprétations, c'est certainement ce qui en fait sa grandeur. A peine vue, il me tarde déjà de le revoir
Des acteurs epatants emmener par une bande originale etonnante !!!
En un mot, boulversant...
En un mot, boulversant...
jolie film de christophe Honoré avec le très bon Louis Garrel. Ce film est plein de mélancolie, de joie et d'amour tout comme les chansons. Des petites longueurs par-ci, par-là. A voir, avec curiosité.
"Les Chansons d'Amour" est un film très spécial mais tellement beau. La musique me hante encore et les acteurs sont merveilleux de sensibilité et de finesse. Drôle par moments, mais également grave lorsqu'il aborde des sujets comme la mort ou l'homosexualité, ce film se laisse savourer tout en délicatesse. Et on a bien sûr envie de suivre Louis Garrel qui fredonne "Delta Charlie Delta" dans les rues de Paris...
J'ai adoré "les Chansons d'amour". Evidemment vous me direz qu'on a vu mieux mais j'ai trouvé l'univers très original. Les chansons sont belles (pas toutes mais en majorité), émouvantes et merveilleusement bien interprétées par des acteurs à grands talents, qui pourtant ne sont pas chanteurs, comme Ludivine Sagnier et Louis Garrel.
Une histoire et un scénario originaux et sympas.
Cela peut paraître absurde mais malgré la lenteur de l'action on est entraîné à l'intérieur des personnages. Moi j'ai été totalemment bercé non seulement par le côté triste et mélancolique mais aussi par la dure réalité de la vie.
Une histoire et un scénario originaux et sympas.
Cela peut paraître absurde mais malgré la lenteur de l'action on est entraîné à l'intérieur des personnages. Moi j'ai été totalemment bercé non seulement par le côté triste et mélancolique mais aussi par la dure réalité de la vie.
Des chansons neuneus, un scénario au ras des pâquerettes, les comédiens font ce qu'ils peuvent mais, mal dirigés, ils ne limitent guère les dégâts. Demy a du se retourner dans sa tombe.
Est-il encore possible de faire aujourd’hui du cinéma moderne avec une volonté de rendre hommage à un genre on ne peut plus classique et disparu ? C’Est-ce qu’a assez bien réussit le film « Les Chansons D’Amour » du jeune cinéaste français Christophe Honoré. Énorme message d’amour aux comédies musicales d’antan signées Jacques Demy, ce film a pourtant une vraie image contemporaine. La raison principale de ce tour de force, et parallèlement la plus grande réussite du film, c’est d’avoir fait appel à un compositeur actuel bourré de talent, Alex Beaupain. Des chansons rythmées, qui racontent des histoires, audacieuses et originales dans leurs paroles. Il flotte même comme une ambiance de Nouvelle Vague sur ce film. L’apologie du ménage à trois, voilà quelque chose que n’aurait pas dénier un certain François Truffaut par exemple. L’histoire avance, filmée sans complexe par Honoré, passant du couple à trois à la mort ou aux rapports homosexuels. Jamais il ne juge ces personnages, il les laisse vivre. La photographie est très réussie, s’installant dans un Paris sombre et rétro. Mais Honoré a malgré tout du mal à s’imposer comme réel auteur ou metteur en scène, sa réalisation se reposant un peu trop sur ses chansons et personnages. On a parfois l’impression d’être dans une succession de clips sans que l’histoire prenne un réel sens. Néanmoins il a un certain talent pour filmer ses personnages amoureusement, allant chercher leurs émotions. Il faut à ce titre souligner la qualité du jeune casting avec la radieuse Ludivine Sagnier qui prends le dessus, belle et très juste. Louis Garrel varie les registres sans trop de soucis, Grégoire LePrince-Riguet apporte une touche de douceur. En résumé « les chansons d’amour » est un film français original, sympathique et très plaisant pour les oreilles, il est juste dommage que le cerveau ne puisse autant en profiter!
Sans rafoler de comedies musicales ,je dois bien avouer que celle ci possede au moins 2 qualités qui lui confere un certain charme : ses interpretes et ses textes.Le trio Garrel/Sagnier/Hesme est epatant de naturel et degage une grace ,un romantisme moderne qui rappelle (toute proportion gardé) par moment Jules et Jim.Le reste du casting (a l'exception de Leprince Ringuet qui joue et chante assez mal) se trouvant au diapason ,l'on assisite a de jolies scenes evoquant la brutale disparition de Julie et ses consequences sur son entourage.L'autre point fort s'avere etre la finesse et la precision des dialogues chantés qui depeignent de maniere poetique les etats d'ames des persos ,on alterne ainsi scenes reelles et musicales sur un elegant rythme qui chute tout de meme beaucoup durant la derniere 1/2 heure qui voit notre heros consoler sa peine dans les bras d'Erwann.Grace a une realisation legere et sans artifice ,l'on se prend a battre la mesure et a se laisser entrainer dans la ronde.
je viens de voir ce film et c'est un véritable chef d'oeuvre!Si vous ne l'avez pas encore vu,allez vous procurer le dvd au plus vite!
Santu2b
Christophe Honoré est bel et bien l’un des jeunes cinéastes français parmi les plus originaux et audacieux actuels. Malgré une possible prétention (car c'était le projet qui voulait cela), son précédent long-métrage « Dans Paris » faisait déjà figure de subtil hommage à la Nouvelle Vague. Mais ici ces « Chansons d’Amour » ont eu sur moi l’effet d’un véritable coup de foudre. Il est vrai que les textes et les compositions d’Alex Beaupain (auteur notamment du sublime « Avant la Haine » dans « Dans Paris ») y sont pour beaucoup car de par leur gravité ou leur humour, elles ne peuvent que nous toucher. Mais le talent du cinéaste frappe aussi considérablement ; son trait est beaucoup plus affiné par rapport à ses précédentes œuvres, donc par conséquent accessible à un plus large public. Profondément ancré dans son époque (on y aperçoit même des affiches de la campagne présidentielle !), Honoré fait usage d’une facilité étonnante, oscillant toujours entre légèreté et gravité pour attraper des bouts de vie magiques parfaitement à l’image du désespoir du personnage incarné par Louis Garrel (ce dernier par ailleurs éblouissant !). Le grand oublié des Césars 2008.
Film original et sensible. Il manque juste un peu de maîtrise (dans la mise en scène) pour faire du film une réussite. Louis Garrel est parfait (excellent) en jeune homme tiraillé par sa recherche de lui-même. Les séquences musicales (quoique inégales) sont touchantes et intégrées avec réussite dans l'histoire. Un film touchant et euphorisant par moments.
Le dernier film de Christophe Honoré, qui après avoir rendu hommage à la Nouvelle Vague avec « Dans Paris », revisite cette fois-ci le genre musical en faisant des allusions plus ou moins marquées aux films de Jacques Demy et « Les parapluies de Cherbourg ».
En partant de ce constat, on pourrait se laisser décontenancer par le genre musical voir rebuté pour les plus frileux; il n’en est rien, car on est de suite happé par cette bouleversante histoire d’amour et son évolution dans le temps.
A travers les magnifiques chansons qui accentuent les émotions, ce film aborde le douloureux sujet du deuil, de son acceptation, mais aussi de la renaissance.
En partant de ce constat, on pourrait se laisser décontenancer par le genre musical voir rebuté pour les plus frileux; il n’en est rien, car on est de suite happé par cette bouleversante histoire d’amour et son évolution dans le temps.
A travers les magnifiques chansons qui accentuent les émotions, ce film aborde le douloureux sujet du deuil, de son acceptation, mais aussi de la renaissance.
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