Mon compte
    Le Jour se lève
    Note moyenne
    4,1
    1148 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Jour se lève ?

    87 critiques spectateurs

    5
    28 critiques
    4
    35 critiques
    3
    13 critiques
    2
    7 critiques
    1
    2 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    kibruk
    kibruk

    146 abonnés 2 550 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2014
    Film à l'histoire simple mais tellement maîtrisé sur le plan du scénario, de la réalisation, de l'image, du jeu des acteurs et des dialogues, qu'on en oublie totalement qu'il date de 1939.
    Estonius
    Estonius

    3 359 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Un des sommets de l'histoire du cinéma. Remarquablement filmé (ah, ces scènes de cages d'escaliers !), photographié avec talent, l'utilisation des flash-back est parfaitement réussie. Le film est très noir et aucun des personnages n'est vraiment complètement clair mais c'est ce qui fait la force du film ("Tout le monde ment", dira Jacqueline Laurent, "et si je disais le contraire ce serait un mensonge"), on remarquera aussi que les rapports entre hommes et femmes sont étonnamment libres et beaucoup moins codifiés que dans la plupart des films américains de la même époque. Côté interprétation, Gabin est tout simplement magistral, Arletty est toute de gouaille et de beauté, et Berry est excellent dans le rôle d'un salaud tragique. Les dialogues de Prévert sonnent justes et font souvent mouches. Il faut aussi souligner le rôle des objets, les médaillons, les photos qui jouent un peu le rôle de "madeleines de Proust". Dans le film tel qu'il fut sorti en 1939, il y avait une jolie scène de nu avec Arletty qui sortait de sa douche. La scène fut censurée par le gouvernement de Vichy mais il est scandaleux qu'elle n'ait jamais été rétablie depuis. C'est vrai que Carné a déclaré tardivement que ce plan aurait été tourné à son insu (ben voyons...)
    Santu2b
    Santu2b

    251 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Pivot du réalisme poétique français, "Le jour se lève" sort en 1939, autrement dit durant la grande période de ses auteurs, Marcel Carné et Jacques Prévert. Les deux inséparables signent un film "à l'économie" si l'on peut dire. L'histoire est en effet d'une simplicité déconcertante : un meurtrier reclus, se remémorant les événements ayant abouti à son geste. Au point de vue technique, on a souvent dit que Carné innove en utilisant le procédé du flashback, qui sera néanmoins nettement amélioré par "Citizen Kane" deux ans après. Le film offre cependant une belle vitrine du panorama social de son époque. Jean Gabin incarne à merveille l'ouvrier parisien. On peut toutefois remarquer que "Le jour se lève" n'est peut-être pas le plus grand Carné de cette période faste, accusant un peu le coup. Le film comporte pas mal de longueurs ainsi qu'une fin convenue.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 août 2013
    Le moins que l'on puisse dire, c'est que Le Jour se lève souffre du temps qui passe, comme nombre de films de ces mêmes années 30. Puis le traitement est trop classique : mise en scène, image ; et on en rajoute une couche dans l'insipidité avec de la parlotte ennuyante et fleur bleue qui n'intéresse personne à part le cercle amoureux composé de Jean Gabin-Arletty et Jean Gabin-Jacqueline Laurent (sacré tombeur va !). Marcel Carné en oublie le spectateur qui regarde en se concentrant sur des dialogues mièvres tirant en longueur. On s’ennuie, on s’ennuie... Puis c'est un film qui ressemble à beaucoup d'autres films de l'époque (Hôtel du Nord pour ne citer que lui). Pas franchement inoubliable.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Le réalisme poétique français des années 35/40 dans toute sa perfection. Perfection de la mise en scène, du montage (le plan de reprise de François, à travers la fenêtre de la chambre aux carreaux brisés, juste après qu'il ait fracassé son miroir pour être encore plus seul est inoubliable), du jeu des trois principaux acteurs et du respect de la règle du théâtre classique. Par ailleurs,les 3 flash-backs sont des modèles d’autant qu’à l’époque ils étaient précurseurs. Coté décors artificiels il n’y a aussi qu’à admirer notamment la chambre où il parait impossible de filmer. Coté scénario dont le centre est le destin mais dont le manichéisme est totalement absent, aucune digression ne vient nous en détourner le cours; le noir et blanc prenant ici tout son sens. Comment imaginer'' le jour se lève'' en technicolor? La musique insidieuse de Maurice Jaubert augmente encore le désespoir. Beaucoup de choses ont été dites sur ce chef d’oeuvre. Pour ma part, le personnage joué par Jules Berry avec son cynisme légendaire ne me parait pas si noir que cela; , d’ailleurs il le dit ‘’je ne suis pas plus mauvais que beaucoup d’autres’’. C’est un homme qui souffre et qui ne s’occupe que de lui comme souvent dans ces cas là. Il utilise toutes les ruses possibles pour garder Françoise qui dans cette histoire est loin d’être bien nette...C’est peut- être ce léger manque de vraisemblance dans ce personnage vide qui autorise une toute petite critique.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Un superbe mélodrame en forme de quête d'un bonheur impossible. Jean Gabin étale toute sa classe récitant les dialogues de Jacques Prévert, et Arletty est bouleversante. Un grand classique.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    La beauté du réalisme poétique dans toute sa splendeur. Nouvelle collaboration entre Carné, Prevert et Gabin, le film nous entraîne dans la vie de François a travers des flashback suite a un meurtre. La réalisation est superbe et mets en valeur de façon admirable les magnifiques dialogues de Jacques Prevert. Gabin de son côté livre une performance poignante (surtout lors de son discours a la fenêtre) avec à ses côtés les immenses Jules Berry et Arletty. Un film merveilleux qui est une autre preuve de la beauté du réalisme poétique.
    Jo D
    Jo D

    28 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2013
    Décidément Marcel Carné aime bien terminer ses films brutalement. Un coup de feu et rien d'autre. Comme dans "Hotel du Nord" une année auparavant. Autant dans le film précédent on savait pourquoi Louis Jouvet en faisait les frais, autant là le réalisateur nous laisse un peu le c** entre deux chaises et nous laisse nous faire notre propre interprétation.
    Par ailleurs, ici tout fonctionne : la relation Carné-Prévert, Jean Gabin magistral dans son incarnation d'un homme rongé par la jalousie et par un amour impossible, et Arletty une nouvelle fois remarquable. Je ne parle même pas des dialogues, "Audiardesque" avant l'heure ! Quel bonheur d'entendre toutes ces répliques cinglantes qui fusent dans tous les sens !
    Les flashbacks prennent quasiment la totalité du film et rythment celui-ci avec brio. La mise en scène et le montage, via des fondus enchainés admirables, nous entrainent efficacement dans les arcanes de ce quatuor amoureux, dont Jules Berry tire son épingle du jeu avec un charisme d'une grandeur rare.
    La représentation des années 30, avec notamment la vie du monde ouvrier et toutes les difficultés que ça pouvait impliquer à l'époque apporte une touche de gaieté et de simplicité dès le début du film qui rend le personnage de Jean Gabin attachant, notamment lorsqu'il rencontre pour la 1ère fois sa future muse. Muse qui va lui causer, malgré elle, tant de soucis...
    Un grand classique du cinema français à regarder et à reregarder sans modération.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    82 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    A mettre au même niveau que Les Enfants du Paradis. Sommet du réalisme poétique, ce chef d'oeuvre du cinéma mondial n'a absolument pas vieillie. Le scénario de Jacques Viot est superbement écrit et dialogué par Prévert: cette histoire d'amour tragique située dans le milieu ouvrier de l'après Front Populaire pourrait être parfaitement transposable au contexte social actuel.
    Mais l'audace pour l'époque se situe au niveau de la construction en flash back marqué par des transitions en fondu enchaîné pour le montage, voulue par Marcel Carné. Ce qui n'avait jamais été tenté auparavant. Rendons justice à Carné pour cette innovation cinématographique que l'on attribue trop facilement à Orson Welles avec un autre monument Citizen Kane, tourné l'année suivante.
    Ce qui est certainement dû au fait qu'à sa sortie, le film fût fortement attaqué par certains critiques, désarçonnés par la forme et le fond du film et n'a pas rencontré le succès public escompté. C'est après la guerre qu'il commença à être apprécié pour sa juste valeur.

    Les aller retour entre cette chambre d'hôtel où chaque objets le ramène à ses souvenirs, Gabin, traqué comme un animal sauvage par la police prête à donner l'assaut, se remémore chaque étapes de son histoire d'amour , elle-même "responsable" de cette issue qui on s'en doute dès le départ sera fatale, sont d'une force inouïe.
    Pas à pas, le scénario nous mène au "piège" qui se refermera dramatiquement sur ce beau couple d'amoureux joué par Jean Gabin et Jacqueline Laurent.
    Vraie tragédie grecque, c'est surtout une réflexion sur le Destin, sur l'enchainement incontrôlable des événements quand la passion prend le dessus sur la raison et qui pose la question: existe-t'il un amour heureux ?
    Reconstitution en décors extérieurs remarquable d'Alexandre Trauner d'un quartier ouvrier des années 30, où Carné saisit tous les détails de la vie d'un quartier populaire en promenant sa caméra.
    Jean Gabin signe une de ses prestations les plus belles, si ce n'est la meilleure de sa carrière avec Le Chat, tout en émotion, passant de l'humanité généreuse à l'amour passionnel, jaloux et tourmenté qui le ronge de l'intérieur, et révélant une violence qu'il ne soupçonnait pas lui-même. Son tour de force c'est que son jeu nous permet de nous identifier à son personnage et de nous attacher à lui.
    Jules Berry, le dresseur de chien, par qui le pire arrive, figure symbolique du destin, nous livre une prestation également mémorable, évitant de tomber dans la caricature du salop intégral, appuyant sobrement sur le côté ambigüe et manipulateur de son personnage.
    Quand à Arletty, belle et touchante, est celle qui apporte un peu de douceur et d'humanité dans cet océan de noirceur pas si poétique...

    A voir au moins une fois dans sa vie.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Quel film admirable! Simple, évident et beau. Le duo Carné-Prévert signe l'un de ses meilleurs longs métrages, servi par des dialogues remarquables de poésie et de justesse et une réalisation excellente, quelque peu audacieuse même puisqu'on à le droit à un astucieux puzzle de flash-backs. Il est franchement inutile de se répandre en vaines paroles, analysant ci ou ça, tel ou tel mouvement de caméra, etc. Mieux vaut se laisser porter par le talent des interprètes et la sensibilité des auteurs. Une des plus grandes réussites du cinéma français d'avant-guerre, et du cinéma tout court. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 avril 2012
    Sans nul doute le film le plus intéressant de Carné où Gabin est irrésistible! A voir absolument même encore aujourd'hui!
    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    J'avoue je suis déçu. Avec une telle distribution j'attendais beaucoup de ce film. Le résultat est mitigé car l'histoire ne m'a absolument pas passionné. Il n'y a rien à dire sur la mise en scène soignée de Carné et le film restauré est franchement superbe. Mais il manque quelque chose au scénario. J'ai eu du mal avec les relations de personnages, pas assez poussées. Et puis j'ai trouvé ça long alors que le film ne dure 1h30.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2011
    Vraiment déçu par ce film. Je m'attendais à mieux aimé qu'Hôtel du Nord et en fait non. Non parce que je m'étais peut-être fait aussi une mauvaise idée du film, le pitch me plaisait bien et du coup je m'attendais à une sorte de film policier, mieux foutu, mieux emmené, là le côté romanesque de l'histoire ne m'a pas parlé, j'ai pas trouvé le scénario intéressant. Alors y a plein d'éléments intéressants, ce mec qui est en haut de l'immeuble et qui, pendant la nuit, repense aux derniers évènements, le côté aube qui va se lever etc. c'est plein de bonnes idées mais ça n'a pas suffit pour ma part.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2011
    Un immeuble se dresse sur une petite place de banlieue ouvrière. Au dernier étage, des éclats de voix, une dispute, un coup de feu. Une porte s'ouvre, un homme en sort et roule dans l'escalier. Enfermé dans sa petite chambre de l’immeuble bientôt encerclé par la police, fumant cigarette sur cigarette, un homme retrace en trois flashbacks la série d’évènements qui l’ont conduit à ce drame : La rencontre à l’usine d’une fleuriste venue livrer une commande et dont il tombe amoureux ; le dresseur de chiens qu’elle va retrouver dans un cabaret ; l’assistante de celui-ci qui cherche à le consoler….
    Eclairage, décors, dialogues concourent à faire de ce film un chef d’œuvre de réalisme poétique interprété par un trio d'acteurs remarquables : Gabin entre violence contenue et regard perdu, Arletty entre gouaille et tendresse, et Jules Berry "méchant" absolument génial en personnage ambigu charmeur et menteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2011
    Un film bouleversnt, intelligent, dont on sort grandi !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top