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    Le Jour se lève
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    87 critiques spectateurs

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    baboul
    baboul

    12 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2007
    Une perle du cinéma français à l'époque où l'on savait faire des films. Des acteurs inoubliables et magnifiques sur des dialogues de Prévert. Que dire de plus! L'un des meilleurs fims français.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 septembre 2008
    Certes ce film n'est pas exempt de défauts : Gabin en fait parfois trop, l'histoire est classique, certains dialogues finalement décevants. Mais le film prend bien cependant, grâce aux jeux de lumière (un très beau noir et blanc), à Arletty, à Gabin quand il ne surjoue pas, et à Jules Berry vraiment très impressionnant (il est également le seul à avoir des répliques dignes de ce nom). On aurait aimé voir ces personnages évoluer dans un scénario un peu plus fouillé, mais ce film est à voir comme une leçon de réalisation... même si je conseillerai plutôt drôle de drame.
    halou
    halou

    117 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2008
    Michel Carné demeure un grand cinéaste où Gabin brille et nous dévoile tout l'étendu de son talent. Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 mars 2008
    Le début est très accrocheur du coup la suite est un peu décevante et m'a semblé plus banale, il faudrait que je le revisionne.
    teofoot29
    teofoot29

    84 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2010
    Un joyau français à déguster sans perdre de temps, l'histoire est peut être un peu simpliste mais les dialogues de Prévert sont géniaux, on se noie dedans, et côté acteur, on s'émeveille devant Gabin et Arletty sans oublier le fou Jules Berry. Encore une belle oeuvre du tandem Carné/Prévert. A voir.
    Robin M
    Robin M

    69 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 février 2011
    Un film saississant qui un un peu perdu de sa superbe avec le temps mais reste toujours remarquable. Jean Gabin signe ici une prestation incroyable. Le réalisateur retrouve 3 ans après le mythique "Quaie des brumes" son acteur qui tenait aussi le premier rôle. Michel Carné filme avec une puissance l'histoire de cet homme qui se tue par amour et tue également par amour. On suit l'histoire dans une france ouvrière de l'aube des année 40. le film est donc aussi un enrichissement dans un plan historique et culturel. Le plaisir du noir et blanc et de cet image qu'on retrouve uniquement dans les anciens films rajoute une consistance au film. Un film interessant et saissisant !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 166 abonnés 4 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2023
    Juste avant sa sortie sur les écrans le 9 juin 1939, Marcel Carné organise une projection du “Jour se lève” pour Jacques Prévert, Alexandre Trauner, Jean Gabin et Jacques Viot. A la fin, Gabin un peu bourru affirme tout de go : “Ca vaut pas l’Quai... “ . Carné lui répond : “ Tu te trompes... C’est supérieur au Quai... En tout cas, le film vieillira moins vite...”. Une vision rapprochée des deux films plus de 80 ans après leurs sorties respectives en salles confirme sans contexte la prophétie de leur réalisateur qui sans doute mieux que personne savait de l’intérieur mais aussi par sa vision d’ensemble ce qui avait fait de “Quai des brumes” un film bancal. Une intrigue filandreuse et décousue, des personnages se désincarnant à mesure qu’ils déclament des dialogues parfois pompeux et outranciers qui abîment gravement la cohérence de l’ensemble et le travail très ambitieux sur l’esthétique. Un grand film raté en quelque sorte.
    Des défauts structurels dont ne souffre aucunement “Le jour se lève” avec son intrigue resserrée sur quatre personnages remarquablement dessinés mais aussi parfaitement fluide car s’enroulant harmonieusement autour de trois longs flashbacks. Fort de ce cadre d’action maîtrisé livrant des enjeux lisibles, les acteurs peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes. Avec “Drôle de drame” et “Hôtel du Nord” , “Le jour se lève” constitue le trio magique de la filmographie de Marcel Carné riche d’une grosse vingtaine de longs métrages tournés de 1932 à 1977.
    Après le succès du “Quai des brumes”, Carné avait signé pour un autre film avec Gabin. L’acteur qui est alors en position dominante souhaite porter à l’écran “Martin Roumagnac” , un roman de Pierre-Martin Wolf dont il a acheté les droits. Carné après avoir lu le roman n’est pas du tout convaincu. Jacques Prévert de son côté prévient que le film se fera sans lui. Gabin renonce provisoirement à son projet qu’il mènera finalement à bien à son retour de la guerre sous la direction de Georges Lacombe avec Marlène Dietrich à ses côtés. Prévert propose alors une histoire de gangsters sur laquelle s’embarque immédiatement Carné qui part en repérage avec Alexandre Trauner et Prévert aux Baux-de-Provence où l’intrigue doit se dérouler durant une nuit de Noël. Le projet qui prend pour nom “Rue des vertus” se fera avec Arletty et Jules Berry auxquels Prévert et Carné sont très attachés. Mais Prevert semble avoir bien du mal à boucler son scénario ce dont se rend très vite compte Carné.
    C’est finalement Jacques Viot, un voisin de Carné qui va démêler la situation, proposant un synopsis de quelques pages intitulé “Le jour se lève” qui va interpeller le réalisateur par sa structure en flashbacks, procédé narratif jusqu’alors inusité dans le cinéma français. Sentant qu’il tient enfin quelque chose de solide, Carné se met en tête de convaincre le producteur, Prevert et Gabin. La distribution principale prévue pour “Rue des vertus” est confirmée et Trauner se chargera de bâtir l’immeuble devenu fameux où François, spoiler: l’ouvrier sableur joué par Gabin, s’est retranché au début du film après avoir commis un meurtre
    . Jules Berry sera le saltimbanque montreur de chien, escroc demi-mondain au verbe intarissable ,visqueux à souhait et en sus très mauvais perdant Arletty est son assistante, beauté émouvante un peu fatiguée par les épreuves de la vie, sentant son charme s’étioler et ses espoirs de grand amour enfuis. Jean Gabin totalement bouleversant est François, le prolétaire résigné aux goûts simples et aux ambitions raisonnables mais aussi aux principes moraux solidement ancrés qui ne supporte pas l’injustice et le mensonge. Enfin Jacqueline Laurent imposée par Jacques Prévert dont elle est la compagne, interprète Françoise, la jeune fleuriste, spoiler: image parfaite de la fragilité et de l’ingéniosité qui sera au centre du drame pour s’être révélée plus complexe que d’apparence.

    Chacun dans son registre apporte sa petite pierre au drame inéluctable que le spectateur voit se construire à travers trois longs flashbacks parfaitement agencés. Les décors de Trauner, la photographie de Curt Courant et la musique de Maurice Jaubert font le reste pour sertir la magnifique émeraude que sera “Le jour se lève”. Si le concept de “Réalisme poétique” conçu à posteriori pour qualifier une vingtaine de films des années 1930 peut avoir un sens concret, c’est bien “Le jour se lève” l’un des derniers réalisés de la courte liste qui en apporte la meilleure synthèse tant au plan narratif qu’esthétique. Prévert complètement au service d’un réalisateur pleinement affirmé, écrit sans doute ici ses meilleurs dialogues, départis des enjolivures et autres affèteries qui trop souvent alourdissent l’écriture cinématographique du grand poète, conduisant les acteurs à surjouer quand ce n’est pas carrément déjouer. Ici tout concourt à la perfection hormis un petit clin d’œil à “Hôtel du Nord” peu à propos quand Arletty gouaille aux lèvres, s’exclame en pleine scène de rupture : “Est-ce que j’ai une gueule à faire l’amour avec des souvenirs”. Une petite faute de goût largement pardonnée qui n’empêche pas “Le jour se lève” d’être le grand chef d’œuvre de Marcel Carné. A voir et à revoir sans aucune modération.
    Alasky
    Alasky

    344 abonnés 3 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Ah Gabin, sa prestance, son charisme, sa belle gueule, son regard, sa voix... Il est tellement beau gosse dans ce film, et là en amoureux transi il est plus craquant que jamais. Arletty à ses côté, quel casting ! Beau film, lent, réaliste, poétique, qu'il faut avoir vu.
    bobmorane63
    bobmorane63

    184 abonnés 1 953 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2019
    Remarquable film dramatique réalisé en 1939 par Marcel Carné sur des dialogues de Jacques Prévert !! "Le jour se lève" commence sur quelques plans d'un hotel de plusieurs étages ou le personnage principal tue un homme de sang froid et dont l'immeuble va ètre en peu de temps encerclé par la police et des habitants curieux, d'ailleurs, plusieurs tentatives d'assauts se succèdent sans réussite mais le plus intéressant, ce long métrage revient sur le passé en flashback du tueur, je ne raconte pas pourquoi, si vous voulez le voir, vous aurez la réponse. Marcel Carné signe une oeuvre poignante avec un scénario constructif et de superbes décors pour l'époque faits en studio. L'histoire est énigmatique, touchante et foudroyante avec Jean Gabin au sommet de son art à la fois romantique et rageur avec, à ses cotés, l'excellente actrice qu'était Arletty et dans un second role la présence de Bernard Blier. Intriguant et passionnant.
    brianpatrick
    brianpatrick

    82 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Marcel Carné c'est vraiment le précurseur du cinéma moderne mais aussi du cinéma en général et par conséquent du cinéma low cost. Il arrive à produire des scènes de confinement qui durent relativement longtemps. Des discutions entre des êtres qui s'allongent à n'en plus finir. Mais pour cela il a le don d'engager des acteurs et des actrices de talent. Il y a la lutte d'égos entre Arletty et Gagin, puis leur relation plus personnel. Arletty, son charisme incroyable et sa voix impressionnante. Gabin la grande classe. Il y a aussi la jeune et timide, mais très douée, Jaqueline Laurent. Paris, ses cabarets et son ambiance. Il y a aussi cette immeuble moderne, posé au milieu de nul part, on dirait une figure de carton pâte.
    Charlotte28
    Charlotte28

    120 abonnés 1 979 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2022
    Portée par le charisme viril de Jean Gabin, cette tragédie appuyée sur une narration originale pour l'époque ainsi que des dialogues pertinents souffre de sa désuétude rythmique due à des étirements superflus de certaines scènes ou à un montage haché. Bien que la mise en scène soit de qualité et qu'il soit plaisant de suivre les réactions emphatiques de cet assassin pathétique, l'émotion demeure absente, entraînant une certaine lassitude. Suranné mais de qualité.
    Alain D.
    Alain D.

    580 abonnés 3 273 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2024
    Un grand film coécrit et réalisé par Marcel Carné en 1939. Avec " Le jour se lève" il nous livre un grand drame romantique dont il a coécrit le scénario avec Jacques Viot. Ils nous conte une histoire très noire avec heureusement une sémillante Arletty qui dit "Tout le monde ment, et si je disais le contraire ce serait un mensonge" où l'on reconnait de suite les dialogues de Jacques Prévert.
    la réalisation nous offre, en effet, un casting prestigieux avec un Jean Gabin sensationnel dans le joli rôle de François, un type mi violent vindicatif mi gentil garçon sentimental. On y retrouve avec plaisir Bernard Blier, presque un débutant, puisqu'il joue son 6ème film dans un rôle de collègue de travail de François ; cerise sur le gâteau avec un Jules Berry comme toujours très volubile.
    Même si ce film nous offre des moments grandioses avec des scènes d'échanges entre J. Gabin et J.Berry ou Arletty, il montre aussi des points de déception : le montage flash-back (on connait la fin de l'histoire dès le début du film, une histoire montrant des points d'incrédibilité avec l'inaction de la police ce qui, je l'admet, justifie tous ces flash-back.
    Hotinhere
    Hotinhere

    544 abonnés 4 938 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Un superbe mélodrame en forme de quête d'un bonheur impossible. Jean Gabin étale toute sa classe récitant les dialogues de Jacques Prévert, et Arletty est bouleversante. Un grand classique.
    Gonnard
    Gonnard

    239 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 août 2009
    Pas emballé par ce film. Une histoire d'amour contrariée, comme d'hab j'ai envie de dire. Les flashbacks sont mal mis en évidence, mais comme nous ne sommes pas de gros neuneux on s'y retrouve quand même assez vite. Gabin éclabousse le film de sa classe, comme toujours, mais cela ne suffit pas à sauver le film. Du moins en ce qui me concerne, car j'ai bien conscience qu'en mettant zéro étoile je vais à contre-courant de l'orthodoxie cinéphilesque, et que je prête le flanc à la critique. "Le jour se lève" n'en reste pas moins un monument incontournable du cinéma français, à voir au moins une fois dans a vie.
    Santu2b
    Santu2b

    246 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Pivot du réalisme poétique français, "Le jour se lève" sort en 1939, autrement dit durant la grande période de ses auteurs, Marcel Carné et Jacques Prévert. Les deux inséparables signent un film "à l'économie" si l'on peut dire. L'histoire est en effet d'une simplicité déconcertante : un meurtrier reclus, se remémorant les événements ayant abouti à son geste. Au point de vue technique, on a souvent dit que Carné innove en utilisant le procédé du flashback, qui sera néanmoins nettement amélioré par "Citizen Kane" deux ans après. Le film offre cependant une belle vitrine du panorama social de son époque. Jean Gabin incarne à merveille l'ouvrier parisien. On peut toutefois remarquer que "Le jour se lève" n'est peut-être pas le plus grand Carné de cette période faste, accusant un peu le coup. Le film comporte pas mal de longueurs ainsi qu'une fin convenue.
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