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Alasky
359 abonnés
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4,0
Publiée le 21 août 2020
Le synopsis me semblait à première vue basique, mais c'est en avançant dans le film que l'on se rend compte de sa complexité, et on a vite affaire à une ambiance mystérieuse et malsaine. L'étrangeté de l'histoire est particulièrement originale pour le coup ; j'aurais cependant aimé un petit twist final, au moins pour ne pas rester sur ma faim à la dernière scène. Film marquant toutefois, je le recommande.
Complexe et très bon à regarder, mais pas assez de caractère pour en faire juste une critique de dévouement . Rien n'est laissé au hasard et la remise en questions du spectateur est tellement forte qu'a la fin du film on ce demande, si appartenons nous a notre corps. Apprécier .
Un de mes Pedro Almodóvar préféré, ce film arrive a créé une ambiance malsaine et dérangeante très très vite et elle continue de ce développer tous au long du visionnage. Ceci grâce a de nombreux facteur réunis, une B.O magnifique que j'écoute même seul parfois, une mise en scène et une réalisation millimétré on aurait envie de dire presque "chirurgicale" tellement tous est soigné et monté a la perfection, et que dire du scénario.... Une idée lumineuse pour le film le plus sombre de Pedro Almodovar, il parle ici de folie, de manipulation de dérive de l'esprit humain, de la création et du rapport créature -créateur... Un film presque trop propre à certain moments ou on aurais eu envie d'un peu plus de folie et d'une image peut être un peu moins soigné et lisse pour contre balancé le coté clinique de l'esthétique général. J'aurais aimé aussi que certain passage soit plus approfondit spoiler: comme l'épisode où la femme de Robert est convalescente dans leurs maison dans le noir puis ce suicide , cette partie qui est juste survoler avait je pense le potentiel de rendre très bien a l'écran et elle est simplement évoqué et survoler très rapidement, assez frustrant. Mais je titille. On ressort marquer par ce qu'on vient de voir, une oeuvre qui soulève aussi pas mal de questions sur l'identité et les limite de la science. "La Piel que habito" est indéniablement un film qui ne laisse pas indifférent, un film complexe et brutal, un film d'une beauté qui n'a d'égale que sa noirceur.
Il faut arrêter de faire passer Almodovar pour un génie, ce type est juste un obsédé malsain. Ce film est insupportable a regarder, c'est malsain, débile, le scenario n'a aucun sens. La scène la plus marquante du film : spoiler: un mec déguisé en tigre viole en homme transsexuel . C'est plus glauque que n'importe quel film d'horreur. Envoyez ce réalisateur voir un psychologue mais arretez de payer pour voir ces trucs.
"La piel que habito" est l'un des meilleurs film d'Almodovar. Avec comme à son habitude un scénario original, complexe et accompagné de très bons acteurs. La réalisation elle aussi est reconnaissable d'Almodovar avec comme à son habitude, un film "étrange", dérangeant. Mais dans le contenue le film est intéressant, de part sa thématique et de la question de l'éthique, de la moral, ici vis à vis de l'avancée scientifique. Et comme à son habitude Almodóvar traite des relations familiales, amoureuses, avec nos amis et dans notre avis. En revanche on peut regretter qu'il n'y ait pas de remise en question de l'acteur ou du réalisateur dans ce film. C'est l'un des meilleurs films d'Almodovar, il faut le voir !
C'est juste passionnant et prenant du début jusqu'à la fin. C'est effroyable mais à la fois fascinant. Ce Amoldovar est le plus Hitchcockien. Pour le bien du visionnage je compte pas trop en dire. Sinon, après 1h30 de visionnage je me suis dit mais c'est presque la fin ! alors qu'il reste encore une bonne demi-heure. Comment Almodovar va t-il encore maintenir son film ? Et il réussit avec adresse. Casting irréprochable. Banderas tient son personnage avec aplomb, la beauté d'Elena Anaya. Puis alors l'actrice Marisa Paredes. A l'écran je la trouve fantastique cette femme tout comme son jeu d'actrice. 69 ans. La composition musicale, c'est de la crème. Elle fait en sorte de nous faire plonger encore plus dans l'histoire.
Film sans doute le plus sombre d’Almodovar, très troublant, qui n’a pas - il me semble - la moindre touche d’humour contrairement aux autres où, malgré les drames, on trouve toujours des scènes amusantes. On est ici sur une histoire de vengeance qui dégénère complètement, une histoire totalement inimaginable et improbable, que peu de réalisateurs auraient pu rendre aussi crédible et inquiétante. Almodóvar y parvient parfaitement, aidé par des acteurs très justes, notamment Antonio Banderas qui, sans fioriture, dans la maîtrise et le calme, nous fait croire à ce médecin au projet fou dont personne ne peut perturber les plans... sauf peut être l’objet du plan lui même... Ce film prouve que, quoi qu’on fasse au corps, quoi qu’il arrive à l’apparence physique, l’identité de la personne reste intacte et que rien ne peut l’atteindre pas même les progrès poussés de la science. Contrairement à ce que pense le médecin, le visage et le corps ne suffisent pas à faire une personne. spoiler: Le médecin finira d’ailleurs pris à son propre piège, attiré par la personne qu’il haïssait pourtant le plus au monde.
La scène de fin avec la vendeuse Cristina est pleine d’espoir, elle semble attirée par le nouveau Vicente, alors qu’en tant qu’homme il ne l’intéressait pas.
Almodovar frappe fort encore une fois avec une sorte de conte macabre sur fond d'anticipation qui remue pas mal en terme d'émotions. Son casting est comme souvent aux petits oignons et son scénario ne laissera personne indifférent, notamment après son gros twist ... C'est particulièrement glauque au final et ce métrage grave permet son lot de questionnement sur une ribambelle de thèmes. Malgré la longueur et la lenteur, on se prend au jeu assez rapidement et l'on n'en sort qu'à la toute fin plutôt bouleversé. Une réussite à ne pas forcément mettre devant tous les yeux.
"La Piel que Habito" (La peau que j'habite) : Un Thriller noir de grande intensité, adapté et parfaitement mis en scène par Pedro Almodóvar. Comme tous les films du réalisateur espagnol, le casting et la BO sont superbes et la direction d'acteurs magistrale. Le scénario machiavélique nous conte une intrigue bien menée avec un montage habile. Le cinéaste madrilène nous offre des scènes violentes sur des images d'une précision "chirurgicale". L'affiche, nous offre la belle présence de Marisa Paredes. Si Antonio Banderas se révèle fantastique dans un rôle difficile, Elena Anaya porte le film avec une excellente prestation d'actrice dans le rôle principal de la belle Vera.
Trop sage et convenu en dépit de ces nombreux plans dénudés, optant pour la provocation bourgeoise, le kitsch assumé et un recul émotionnel totalement incompatible avec le sujet, Almodóvar s'empêtre un peu dans les cheminements de sa narration.
Une histoire assez bluffante au climat malsain très subtilement entretenu. Almodovar trouve ici des interprètes pétris de talent (Antonio Banderas secoue son ancien panache dans un rôle glaçant) au service d'un récit où le glauque côtoie le sublime, entre les plastiques irréprochables, le clinquant des décors glacés et l'horreur silencieuse qui se déroule sous nos yeux. Le film perd un peu de son attrait une fois le mystère dévoilé (sans doute trop tôt), et la fin emprunte des chemins plutôt alambiqués pour tenir la route, mais c'est incontestablement un beau film plein d'une saveur particulière, qui doit grandement à son casting admirablement dirigé et filmé.
Un univers très spécial, très malsain. J'aime bien ce genre d'ambiance particulière et très singulière mais je n'ai pas été transporté par ce métrage. Cela m'a très rapidement ennuyé après avoir pourtant piqué ma curiosité... Peut être ai-je été trop impatient ?
Le film le plus noir d'Almodovar, nous dit-on. A vrai dire, même si ma connaissance de l'oeuvre du cinéaste espagnol est très limitée, je n'ai aucun mal à le croire. Car, d'après quelques souvenirs, le transformisme, thème cher à ce cher Pédro, était choisi de plein gré. Alors qu'ici, non seulement il est le fruit d'une vengeance réfléchie, mais injuste, infligeant de lourds sévices physiques et mentaux, mais il est aussi utilisé pour entretenir le souvenir d'une personne disparue. C'est du Almodovar dans le texte quoi. Mais moi, j'ai un problème avec ce film, un seul, mais qui impacte fortement mon sentiment final. C'est que la première heure a deux défauts de taille : le premier, c'est qu'Almodovar met trop de temps pour poser les bases de son intrigue. Et le deuxième : la première heure de film me paraît fortement décousue. Alors qu'après, la machine semble impossible à enrayer et garde sa cohérence. Cette "Piel que habito" n'est pas mauvaise, loin de là, mais manque vraiment de rigueur dans sa première heure pour convaincre pleinement.