"La piel que habito" est un des meilleurs films que j'ai pu voir . Il est dérangeant et malsain à un point ! Plus on avance dans le film , plus on se rend compte de la chose malsaine qui se passe , c'est à se retourner le cerveau ! Vraiment en tout point un excellent film que je conseil fortement à tout le monde. Les acteurs sont d'un très haut niveau pour notre plus grand plaisir ! Que demander de plus ? Absolument conquise ! Merci Almodovar !
Encore une véritable pépite à ajouter à la montagne d'or cinématographique du maître espagnol. La maîtrise technique est époustouflante, la construction d'une ambiance glauque, perverse et malsaine est une réussite.
J'ai adoré. Je suis une fan d'Almodovar et ce film ne m'a pas déçue, bien au contraire. Un très beau film, réalisation impeccable, très bons acteurs, scénario bien ficelé. Et bien sûr, un film qui dérange. Mais c'est ça qui retient l'attention, qui tient le spectateur en haleine, cette ambiance ambiguë et malsaine...
Une très très bonne idée de scénario! spoiler: Une super vengeance même si on a tendance à plaindre un peu la victime quoique il est quand même plus beau en femme qu'en homme mais bon... A voir
Almodovar ne fait pas dans la dentelle : amour ambigu et noir entre vengeance et homosexualité, on y trouve des allusions à Mérimée et à la Vénus d'Ille ou à Pygmalion. Une volonté de perfection qui mène à la destruction, Almodovar tranche dans le dur et s'offre son film le plus noir.
Traumatisé par la mort de sa femme victime d’un accident de voiture, un chirurgien de renommée mondiale tente des expériences sur un être humain pour créer une peau de synthèse révolutionnaire. Son cobaye humain se nomme Vera et la relation à ce cobaye est particulière et encore plus malsaine que l’on ne peut l’envisager a priori. Diabolique, l’idée même du film relève de la pure maladie mentale. Avec un talent fou de conteur démoniaque, Almodovar nous entraine dans une histoire tellement folle que l’on finit par perdre pied. Il nous prend à la gorge dès le début, ne nous laisse pas respirer, au point que la crédibilité même du scénario ne peut être remis en cause. L’extravagance du cinéma espagnol à laquelle j’ai souvent du mal à adhérer est ici un art subtilement distillé. A mi parcours, Almodovar décide de nous révéler le poteau rose, le propos devient encore plus dingue. Mais le sujet quel est-il ? Celui d’une vengeance réciproque, d’un syndrome de Stockholm renversé… Au milieu de ce thriller fantastico loufoque, Antonio Banderas et Elena Anaya joue une partition d’une relation humaine contre nature effrayante mais juste. Almodovar assure à la mise en scène avec des scènes déjantés, des plans plongeants, des caméras filmant à la verticale sans perte de vitesse sur la route de la folie. A voir impérativement… Une claque scénaristique avant tout autre chose
Un Almodovar bien almodovarien avec les sujets de prédilection du monsieur : le sexe, les transsexuels, l'homosexualité (là sous une forme nettement plus couverte !!!), etc... C'est dommage qu'il tient trop à respecter son cahier des charges en incluant par exemple une séquence de viol qui n'en est pas entièrement pas un inutile avec un personnage inutile celui du fils voleur. Mise à part ça c'est pas trop mal, il y a une véritable atmosphère très proche du thriller, des personnages tortueux et un scénario qui se fait souvent surprenant. Je suis loin d'être un amateur du cinéaste mais là il a peut-être réalisé son meilleur film après "Tout sur ma mère".
Excellent film! Des rebondissements du début à la fin, on ne s'ennuie jamais! Le début semble peut être un peu compliqué mais quand arrive le premier twist tout apparaît plus clair!
Dérangeant, malsain, captivant : voilà en trois mots le résumé de"La piel que habito". Les acteurs jouent très juste ; Almodovar à choisi une fois de plus une histoire originale ; des images pleines de couleurs sur une musique très originale. J'attendais beaucoup de ce film et, même si l'histoire a pris une drôle de tournure je l'ai trouve très bien.
Mais quelle magnifique adaptation, on retrouve du grand Almodovar dans un registre assez terrifiant, avec un génial Banderas qui montre qu'il est toujours un sublime acteur.