AlloCiné
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Votre avis sur La Piel que Habito ?
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Dur dur de noter tant les sensations ont varié durant les 2h de ce film.
Premier constat, ça doit être le quatrième Almodovar que je vois mais je trouve que c'est le plus construit, ou du moins celui qui se suit le mieux.
Le fait que l'on soit sur le format d'un polar doit y être pour quelque chose.
Pourtant il y'a nombre de flashbacks qui pourraient perdre le spectateur mais il en est rien, le tout est assez bien amené c'est appréciable.
Toujours dans les points positifs on a une vrai histoire avec de vrais surprises, le tout servi par un Antonio Banderas en grande forme, posant une ambiance inquiétante à souhait.
Dernier point positif mais purement masculin : la plastique superbe d'Elena Anaya !!!
Mais à côté de ça de problèmes se posent. Le premier la lenteur du film, surtout la première partie, on est au bord de l'ennui, trop de temps à poser l'ambiance, des rallonges inutiles (tiens je passe 30 secondes à montrer comment il règle la centrifugeuse, 2mn à se préparer pour aller au bloc), certes qui aident à une ambiance pesante, mais là c'était trop.
L'autre point dont il est difficile de parler sans spoiler : faut vraiment être tordu pour pondre un scénario pareil. C'est pervers et ça en est gênant. Et pourtant c'est ça qui fait tout l'intérêt du scénario.
C'est donc un étrange sentiment mitigé, qui n'enlève rien au fait qu'il s'agit là d'un très bon Almodovar et d'un bon thriller.
Premier constat, ça doit être le quatrième Almodovar que je vois mais je trouve que c'est le plus construit, ou du moins celui qui se suit le mieux.
Le fait que l'on soit sur le format d'un polar doit y être pour quelque chose.
Pourtant il y'a nombre de flashbacks qui pourraient perdre le spectateur mais il en est rien, le tout est assez bien amené c'est appréciable.
Toujours dans les points positifs on a une vrai histoire avec de vrais surprises, le tout servi par un Antonio Banderas en grande forme, posant une ambiance inquiétante à souhait.
Dernier point positif mais purement masculin : la plastique superbe d'Elena Anaya !!!
Mais à côté de ça de problèmes se posent. Le premier la lenteur du film, surtout la première partie, on est au bord de l'ennui, trop de temps à poser l'ambiance, des rallonges inutiles (tiens je passe 30 secondes à montrer comment il règle la centrifugeuse, 2mn à se préparer pour aller au bloc), certes qui aident à une ambiance pesante, mais là c'était trop.
L'autre point dont il est difficile de parler sans spoiler : faut vraiment être tordu pour pondre un scénario pareil. C'est pervers et ça en est gênant. Et pourtant c'est ça qui fait tout l'intérêt du scénario.
C'est donc un étrange sentiment mitigé, qui n'enlève rien au fait qu'il s'agit là d'un très bon Almodovar et d'un bon thriller.
Un chirurgien fou et calme, une femme cobaye à l'identité mystérieuse : un film fascinant et captivant de bout en bout.
Bon c'est vrai que je suis déjà une grande fan d'Almodovar mais là je n'ai pas été déçue !
Sans mentir, j'ai du rester muette pendant 20 bonnes minutes après l'avoir vu. Partagée entre le génie et la folie furieuse qui habitent ce réalisateur. C'est torturé à souhait mais tellement réfléchit, malsain mais tellement compréhensible et jamais intolérable. Du grand Almodovar !
Sans mentir, j'ai du rester muette pendant 20 bonnes minutes après l'avoir vu. Partagée entre le génie et la folie furieuse qui habitent ce réalisateur. C'est torturé à souhait mais tellement réfléchit, malsain mais tellement compréhensible et jamais intolérable. Du grand Almodovar !
Je ne peux pas dire que je sois un grand fan de sa filmographie en règle générale, mais avec Piel que Habito ( qui est une adaptation du roman Mygale de Thierry Joncquet ) je dois reconnaître que Pedro Almodovar m’a agréablement surpris. L’histoire, qui s’incrit clairement comme un mélange de Frankenstein et des Yeux sans visages, est assez fascinante et la mise en scène du réalisateur espagnol n’est pas exempt de qualités. On notera aussi la solide performance d’Antonio Banderas dans le rôle d’un chirurgien esthétique qui n’est évidemment pas sans rappeler le personnage du docteur dans le roman de Mary Shelley.
Nous avons là un film au scénario très intéressant, de bons acteurs, une actrice principale qui crève l'écran par sa beauté.... tout était là ou presque...
Au final, film assez ennuyant pas assez poussé à mon goût, une fin bâclée c'est vraiment dommage je m'attendais à tellement mieux !!
A voir quand même une fois.
Au final, film assez ennuyant pas assez poussé à mon goût, une fin bâclée c'est vraiment dommage je m'attendais à tellement mieux !!
A voir quand même une fois.
Un scénario machiavélique adapté de "Mygale" du regretté Thierry Jonquet (décédé en 2009), une histoire malsaine et originale où les thèmes fétiches d'Almodovar se lient avec ceux du thriller...
Si la facture technique impeccable du film et son constant recours à l'ambigüité des personnage possède une capacité certaine à intriguer, une aseptisation assez froide des sentiments vient considérablement réduire la portée du film, qui par sa révélation centrale avait matière à atteindre les cimes du genre. Dommage, la mise en scène du film était plutôt soignée, mais au final, rien de bien mémorable si ce n'est le rebondissement central.
Un film profond et parfois gênant, avec un scénario hors du commun. On est tenu en haleine jusqu'à la dernière minute. Ce film est un chef d'oeuvre.
Un film qui a réussi a m'emmener même si dès "la capture" (je reste flou) j'ai tout de suite entravé le final.
L'intrigue est bien construite et Banderas excellent dans ce rôle de pervers polymorphe !!
L'intrigue est bien construite et Banderas excellent dans ce rôle de pervers polymorphe !!
Le maître espagnol resuce tous les thèmes qui lui sont chers pour créer une sorte de film hybride, à l'image de son héroïne, et complètement foutraque qui prend la forme d'un thriller psychologique autour de la très particulière relation que finissent par nouer un grand chirurgien et son cobaye. Encore plus que d'habitude, Almodovar cherche à choquer en resortant ce qu'il y a de plus malsain dans l'être humain. Toute l'idéologie du film est torop confuse et dérangée pour qu'on finisse vraiment pas s'intéresser au film. Je passais donc péniblement la dernière demi-heure du film à me demander comment le cinéaste espagnol aller en finir avec ses marionnettes, avant qu'une certaine morale vienne un peu remettre les choses à leur place (enfin, pas toutes...).
Almodovar nous livre ici une oeuvre originale et dérangante qui ne peut laisser insensible. Parfois triste, parfois malsain, la piel que habito prend le spectateur aux tripes et le scénario, bien construit, permet de ne jamais décrocher et d'attendre le dénouement (un peu prévisible il faut quand meme
le dire) avec impatience.
le dire) avec impatience.
"V'voyez... c'est... c'est toute la folie perverse et sexuelle de l'homme qui est magnifiquement mise en lumière dans ce chef-d'oeuvre, v'voyez, c'est tout à fait bouleversifiant...".
Oui, quand j'ai vu ce film, j'ai cru à une parodie des Inconnus. Mais non, il s'agit d'une oeuvre du "grand" Almodovar : du grand n'importe quoi, des dialogues surréalistes, une intrigue nulle, une musique qui vrille les tympans, quant au principe du scénario... spoiler: pardonnez-moi, mais je ne vois aucun génie dans le fait qu'un médecin kidnappe le mec qu'il considère comme responsable de la mort de sa fille, pour lui foutre un vagin et lui poser le visage de sa femme morte, et le/la sauter par la suite (et il se laisse faire en plus, aucun souci !). Moi, je n'y vois rien d'autre que quelque chose d'hyper crade et malsain. J'ai fait l'effort surhumain de regarder ce film jusqu'au bout, pensant qu'il y aurait une chute de dingue... hélas, elle s'avéra totalement prévisible.
Moi qui habituellement n'aime pas Almodovar, j'ai fait un gros effort d'abstraction pour regarder ce film en toute objectivité mais ça n'a rien changé... ou peut-être qu'au contraire, c'est justement parce que j'ai regardé ce film d'un oeil neutre que je l'ai trouvé absolument mauvais; et que ceux qui en font des critiques dithyrambiques n'ont peut être pas fait le même effort d'abstraction et dès qu'ils ont vu "Almodovar", ils l'ont trouvé génial avant même de l'avoir vu.
Tiens, ce film m'a donné une idée de scénario :
C'est l'histoire d'un homme dont le hobby est de faire des félations à des orang-outans tout en faisant caca dans le cou de têtes humaines fraichement décapitée car il ne peut se satisfaire autrement, comme certains ne peuvent chier que chez eux. A la fin, le type se rend compte qu'il a tué sa propre mère, et pour lui rendre hommage, il la mange... accompagnée de champignons de Paris.
Et je signerai "Almodovar".
Là, peut-être que des intellectuels s'exclameront avec émotion :
"V'voyez... c'est... c'est toute la folie meurtrière, zoophile, scatologique et nécrophage de l'homme qui est magnifiquement mise en lumière dans ce chef-d'oeuvre, v'voyez, c'est tout à fait bouleversifiant..."."
Oui, quand j'ai vu ce film, j'ai cru à une parodie des Inconnus. Mais non, il s'agit d'une oeuvre du "grand" Almodovar : du grand n'importe quoi, des dialogues surréalistes, une intrigue nulle, une musique qui vrille les tympans, quant au principe du scénario... spoiler: pardonnez-moi, mais je ne vois aucun génie dans le fait qu'un médecin kidnappe le mec qu'il considère comme responsable de la mort de sa fille, pour lui foutre un vagin et lui poser le visage de sa femme morte, et le/la sauter par la suite (et il se laisse faire en plus, aucun souci !). Moi, je n'y vois rien d'autre que quelque chose d'hyper crade et malsain. J'ai fait l'effort surhumain de regarder ce film jusqu'au bout, pensant qu'il y aurait une chute de dingue... hélas, elle s'avéra totalement prévisible.
Moi qui habituellement n'aime pas Almodovar, j'ai fait un gros effort d'abstraction pour regarder ce film en toute objectivité mais ça n'a rien changé... ou peut-être qu'au contraire, c'est justement parce que j'ai regardé ce film d'un oeil neutre que je l'ai trouvé absolument mauvais; et que ceux qui en font des critiques dithyrambiques n'ont peut être pas fait le même effort d'abstraction et dès qu'ils ont vu "Almodovar", ils l'ont trouvé génial avant même de l'avoir vu.
Tiens, ce film m'a donné une idée de scénario :
C'est l'histoire d'un homme dont le hobby est de faire des félations à des orang-outans tout en faisant caca dans le cou de têtes humaines fraichement décapitée car il ne peut se satisfaire autrement, comme certains ne peuvent chier que chez eux. A la fin, le type se rend compte qu'il a tué sa propre mère, et pour lui rendre hommage, il la mange... accompagnée de champignons de Paris.
Et je signerai "Almodovar".
Là, peut-être que des intellectuels s'exclameront avec émotion :
"V'voyez... c'est... c'est toute la folie meurtrière, zoophile, scatologique et nécrophage de l'homme qui est magnifiquement mise en lumière dans ce chef-d'oeuvre, v'voyez, c'est tout à fait bouleversifiant..."."
toujours autant de jeu chez les acteurs d'Almodovar
histoires abracadabrantesques
histoires abracadabrantesques
Un thriller ambitieux et atypique signé Almodovar. originale, virtuose, charnelle ce film nous tiens de bout en bout sans jamais nous lâcher. 15/20
Malgré un esthétisme toujours apprécié, le thème est vraiment trop tordu pour moi. J'ai décroché...
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