(...) Plus le film évolue, plus les couches de lecture deviennent complexes et nous amènent vers une fin que seul Freud aurait pu imaginer. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-la-piel-que-habito/
Si vous aimez le machiavélique, vous allez apprécier...Le problème du film c'est qu'il faut une heure 20 pour comprendre de quoi il retourne...Après cela devient lumineux, tout s'éclaire et on jubile...C'est un film "noir", un genre délaissé par pedro almodovar depuis un certain temps mais où il montre qu'il a du talent et de l'imagination...Rien à dire concernant la réalisation, l'aspect technique du film et le jeu des acteurs (je conseillerais cependant la V.O)....au total c'est une réussite, un discours sur les apparences...Dommage que le réalisateur brouille les pistes pendant une heure... cela pourraient déconcerter quelques impatients...J'ai aimé.
Un bon thriller avec des personnages qui sont très complexes (aucun cliché et aucun coté super gentil contre super méchant) . le début est juste un peu long mais le reste c'est génial .
L'ai dans la peau La piel que habito. Blague à part... Connaissez-vous cette agréable sensation de malaise après la vue d'un film ? C'est l'effet déroutant que m'a procurée ce sujet bizarre qu'est La piel que habito du subversif Pedro Almodovar. Le monsieur n'hésite pas à pousser les limites de l'expérimentation scénaristique, visuelle et le thème de l'identité sexuelle à chaque nouvelle réalisation (Parle avec elle était déjà au bord de la limite...). L'histoire est choquante mais elle en devient poignante. La séquestration, la chirurgie plastique reconstructrice, le transsexualisme et le drame familial étant liés dans l'histoire : le scénario est des plus ingénieux ! La mise en scène est virtuose et l'actrice Elena Anaya est excellente.
Très intéressant par bien des aspects, Almodovar livre un film à l’apogée de son style, un film à fleur de peau, d’une simplicité poignante. Une tranche de vie d’un réalisme déconcertant malgré l’aspect apparemment extraordinaire de l’histoire. La folie est magnifiquement représentée, le film est très noir, mais sans manichéisme.Almodovar nous mène en bateau, rien n’est si simple que ce qu’on pourrait croire au premier abord...il ne faut pas se fier aux apparences. Une belle leçon d’humilité et de cinéma
N'importe quoi...Sans dévoiler le scénario, on se retrouve avec une histoire avec un niveau de crédibilité proche du néant. Est ce que les gens notent vraiment le film ou bien regardent uniquement le nom du réalisateur?
J'aimerais faire une critique construite est détaillée pour qu'elle vous soit utile pour vous faire un avis sur ce film mais cela me parait difficile. Personnellement, j'y suis allé un peu par hasard et j'ai vraiment trouvé le film vraiment très glauque (vu en VOST). Je ne dévoilerai pas l'intrigue évidemment, cette dernière est bien ficelée car on découvre petit à petit des éléments sur l'histoire. Aussi, je ne me suis pas ennuyé pendant les 2h que dure le film. Le seul point rédibitoire pour moi, c'est vraiment la nature malsaine du film. Je me suis senti mal à l'aise pendant le film et même après. Tous les spectateurs de la petite salle où j'étais ont repris cet adjectif de glauque. Tout le monde était surpris sur ce point et ne s'attendait pas à ce que cela soit aussi sombre. Bref, pour moi, à réserver aux amateurs de Dexter.
Du bon Almodovar ! A la fois réaliste et terrifiant, déroutant et implacable, La piel que habito offre beaucoup de choses aux spectateurs. Avec de belles références cinématographiques en prime !
On ne comprend par le message que le réalisateur veut faire passer. Au premier degré ce film est pourtant dénué de sens. Est-ce une alerte sur l'éthique et les progrès de la médecine ? En tout cas ce n'est pas très clair et le réalisateur a mis tous les noeuds qu'il avait dans la tête sur l'écran , à Banderas de se débrouiller pour dire quelquechose avec.
Le bel A.Banderas a été bien inspiré de rejoindre ALMODOVAR sur ce projet , qui lui donne un rôle à milles lieux des navets hollywoodiens qu'il cotoie . La nouvelle fille Almodovar (très jolie au demeurant) est la découverte de ce film qui malheureusement a encore raté la Palme D'or au profit d'une insondable m.... , curieux .Moins noir que "Matador ou "la mauvaise éducation" , Pedro renouvelle le thriller spycothique bravo Monsieur Almodovar de nous faire palpiter au rythme de vos folies si délectables .
Je dois dire qu'après ma première expérience almodovarienne(Les Amants Passagers), désastreuse, j'étais un peu réticent à m'attaquer à un autre pan de son oeuvre. Pourtant cette fois, j'ai été conquis. Premièrement, par le scénario, qui sort de tous les sentiers battus. Un chirurgien procède à plusieurs expériences nouvelles sur un cobaye humain, dans le but de fabriquer la peau parfaite, indestructible. On apprend qu'il a perdu sa femme, carbonisée dans un accident de voiture. Et bizarrement, le cobaye ressemble fort à sa fille, pourtant morte il y a plusieurs années. Plusieurs twists complexifieront encore un peu plus cette trame haletante. Le réalisateur réussit à mettre en lumière la contingence du corps humain, grâce notamment à une fin assez éclairante sur ce qu'a voulu montrer Almodovar avec ce film, et par-là même à rendre caduque l'aspect sexué de la vie humaine. C'est ambitieux. C'est fort. C'est d'une perfection chirurgicale. Peut-être même un peu trop. Il manque un supplément d'âme, une authenticité qui toucherait un peu plus le spectateur.
Arrivée en retard pour aller voir Melancholia, je décide d'aller voir le dernier Almodovar: quelle déception! J'ai hésité à sortir au milieu du film et j'aurais dû le faire car il me laisse un goût de vomis ou de merde dans la bouche, une plongée au cœur du glauque et du malsain. In fine, ce film ne m'aura rien apporté de positif; J'avais énormément aimé Volver tant sur le propos du film que sur la manière de la traiter mais là Pedro franchement qu'est-ce qui t'a pris? Pouah, beurk et compagnie.... Mais pourquoi suis-je donc arrivée en retard....