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ANDOLINI13
2 abonnés
54 critiques
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5,0
Publiée le 20 décembre 2022
Une histoire simple sur la vie de deux amis vivant près de leur marais, une galerie de personnages attachants, des acteurs talentueux (Serrault, Gamblin, Villleret). Un film nostalgique et poétique sur l'amitié, la vie, la mort, traité avec émotion et humour.
« Les enfants du marais » (1999) reprend les acteurs fétiches de Jean Becker. Nous sommes en 1932 et dans le marais vivent Riton (Jacques Villeret) qui noie son chagrin dans le vin pour oublier son premier amour, et vit avec sa seconde femme et 3 enfants turbulents, et Garris (Jacques Gamblin) traumatisé par la guerre à la recherche d’un amour perdu. Ils vivent de petits boulots mais dans leurs expéditions (la pêche, le ramassage des escargots, des champignons…) ils sont souvent accompagnés par Amédée (André Dussollier) rentier issu d’un milieu fortuné, amateur de jazz, d'une candeur drôlissime, toujours tiré à 4 épingles et grand adepte de l’expression « Quelle aventure ! ». Passons la rixe dans un bar avec un boxeur (Éric Cantona) pour se focaliser sur la pêche à la grenouille, art dans lequel le grand expert est Hyacinthe Richard (Michel Serrault), qui lui aussi est né dans le marais puis est devenu chiffonnier avant de créer une petite entreprise. Il est analphabète et écarté de son ancienne vie et du marais par sa fille et son gendre … mais « Pépé la Rainette », reste le grand expert pêchant sans hameçon … et quelle aventure dira Amédée. Un film d’une grande nostalgie sur un monde passé… comme le dit dans la dernière scène la délicieuse Suzanne Flon, la fille de Riton, la dernière survivante de ce monde, le marais ayant été bétonné pour y installer des grandes surfaces et des parkings.
En 1999, Jean Becker livre un gentil film dans lequel les valeurs humaines de fraternité et d’entraide sont au cœur du récit. Durant l’entre-deux-guerres, deux hommes complémentaires (Jacques Villeret et Jacques Gamblin) vivent de petites occupations au gré de leur humeur. Leur complicité déteint sur leur entourage (André Dussollier, Michel Serrault, etc.). Malheureusement, l’histoire ne possède aucune intrigue et reste une simple ode à la liberté. Il ne se passe rien, tout est calme comme l’eau paisible de ce marais. Bref, une comédie champêtre teintée de nostalgie.
S'il y avait un film parfait ce serait celui-ci, tout y est, les patrons abrutis, les pauvres gens dont le seul bonheur c'est la nature , la guerre entrevue, la poésie, la musique, les idiots sportifs, l'amour, la vie la mort., l'amitié, la maladie, Bien certains dirons " clichés " ., oui peut-être mais ce film fait du bien. Becker et son casting réussit un exploit. Rare.
Ce soir, rien de bien folichon à se mettre devant les yeux, que ce soit sur les ondes ou à notre petit cinoche de campagne. Alors on a ressorti de notre discothèque "Les enfants du marais", qui prenait la poussière depuis quelques années. On a visionné ça chez nous, Et je me suis rendu compte que je n'ai jamais chroniqué cette pépite toute simple, il faut donc que je répare cette lacune ! N'en déplaise à Télérama ou je ne sais quelle autre revue culturelle pour les élites bourgeoises parisiennes j'ai pris mon pied, et je n'en démords pas : ce film est aussi bien un shoot de nostalgie qu'un puissant remontant ! Ca m'a remué de revoir Villeret, Dufilho et Serrault, les trois de la distribution prestigieuse qui nous ont quitté depuis, aussi bien que d'entendre la voix off de la regrettée Suzanne Flon. D'autant plus que je ne vois pas ce que pourrais désavouer dans leurs prestations, ce mélange d'humour bon enfant, de gags légers, de respect simple, décomplexé et sincère. Voilà pour la nostalgie. Ca m'a déridé d'entendre de loin en loin le "gimmick" que Dussolier nous assène à quelques reprises au milieu de la verdure, son "J'suis bien content d'ët' venu !" qu'on attend mais qui fait chaque fois son petit effet. Ca m'a déridé de revoir la pêche à la grenouille miraculeuse, ça m'a plu de revoir J.Gamblin dans une de ses toutes bonnes prestations en anarchiste digne, dégourdi et discret. Et d'apprécier la direction d'acteurs qui a su nous donner à voir quelques enfants craquants de naturel. Quant aux valeurs d'humanité, de solidarité et de franchise qui sous-tendent l'ambiance, elles me paraissent importantes et non, vraiment, je ne vois pas pourquoi je rougirais d'y adhérer... Oui, j'ai (re)passé un bon moment !
Cette adaptation de Sébastien Japrisot, filmée avec charme et fraîcheur par Jean Becker, respire l’authenticité. Un film sur ces petites choses simples de la vie mais essentielles au bonheur, dont l’amitié fait forcément partie. Ça peut paraître primaire de prime abord mais ça parle au plus grand nombre et surtout ça fait du bien. Attachants, Gamblin, Villeret, Dussollier et Serrault participent avec leur cœur à cette sympathique et inoffensive aventure.
Je suis incapable de détailler mon ravissement à ce film... mais ce film est un ravissement. On y voit que le bonheur est épicurien à goûter chaque chose de la vie avec gratitude, que la liberté n'est ni le pouvoir ni l'avoir ni les échos d'une barricade sanglante ou d'un echafaud vengeur, que l'amour, pas celui de la passion possessive mais celui des autres, gratuit, fais de patience, de courage simple et de générosité omniprésente, que l'amour donc est contagieux. Acteurs invraisemblable ment bons, tranches de vie captivante de simplicité bonhomme. Film aussi énivrant qu'un champs de fleurs sauvages au printemps, le gazouillis des oiseaux, brise aimable dans les cheveux, la vie qui déborde. Bravo Becker.
sans être génial ce film retrace de manière assez réaliste des tranches de vie de divers personnages. même si certaines sont un peu exagérée, comme les mésaventures du boxeur que joue Cantona ou la réussite sociale du "pépé" issu du marais, le tout est plutôt agréable à regarder. je n'ai pas trouvé ça 'franchouillard" ou "vieillot" car à mon avis, ça correspond tout simplement bien à la manière dont on pouvait vivre à cette époque
Un drame baser sur un roman du même nom , Cette histoire est un peu un drame social , qui montre le peuple certains d'entre eux après la première guerre mondiale pour gagner ça vie . Même si les prestation des acteurs sont bonne notamment celle de Eric Cantona qui joue un personnage sanguin très sanguin même montre l'énergie la fermeté , l'intensité qu'il met dans un rôle comme seul très peux de personne en son capable en France, et tout cela 1 ans avant de retrouver Jacques Villeret et de conquérir le box office avec mookie. nous ne sommes pas touché ni ému ne pouvons pas nous prix de la sympathie ou de l'empathie pour certains les personnage du film alors que c'était quand le but de nous faire ressentir pluies d'émotion mais ça ne fonctionne pas. La seul chose que l'on éprouve c'est que les protagonistes sont des alcoolique voilà tout . Le film interresse surtout la relation avec l'homme riche jouer par Michel serrault.
Magnifique oeuvre de Jean Becker. Dirigé avec de grands acteurs, ils faut bien le dire...le scénario est d'une finesse sublime. Jacques Villeret est bouleversant. Histoire de la 2e guerre mondiale dans un village. A voir absolument.
Quel magnifique film plein de simplicite et de poesie. Comme quoi, parfois, nul de besoin de raconter une historie au scenario rechercher. Il suffit de capter les emotions humaines dans un environnement plein de charme. Avec evidemment de super acteurs. Film trop peu connu. Top.
Quatre ans après « Elisa », Jean Becker réalise « Les enfants du marais ». A sa sortie, le film partagea la critique hexagonale en deux camps séparant le fond de la forme. Les premiers reprochent une apologie de la vie simple des classes pauvres, libres et heureuses, « gagne misère mais pas des peigne culs » assorti à un paternalisme honni par la gauche. De poujadisme à populisme il n’y a qu’un pas et c’est donc un procès en intention révisionniste qui est engagé. Les seconds s’attardent sur la performance d’acteur, la musique, la poésie et les dialogues simples mais justes. Enfin une minorité issue du premier groupe attaque aussi sur la forme, bien entendu dépassée, voire ringarde à leurs yeux. Objectivement, le film ne coche aucune des cases de la fin du siècle dernier : pas de drame, de malheur, ni de lutte des classes le tout emballé dans un classicisme jugé coupable (de quoi au fait ?). Il expose en revanche, avec un certain talent une idée du bonheur plus volontariste qu’il n’y paraît au premier abord. Sur la réalisation proprement dite, après une mise en place qui semble interminable avec Villeret éternellement dans le rôle d’un crétin alcoolique (fatiguant à la longue) et un Dussolier ectoplasmique comme jamais, le film démarre vraiment avec l’immense Michel Serrault. A partir de là tout devient reposant et nirvanesque (excepté le lourdingue intermède avec Cantona). La fin en clin d’œil montre que ce passé révolu est perdu pour toujours. Franchement, le cinéma français a fait largement pire (y compris Jean Becker), mais encensé par les bobos et leur journaleux qui se pensent critiques de cinéma alors qu’ils ne sont que les V.R.P. de la branchouille.