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vvalenou
264 abonnés
462 critiques
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5,0
Publiée le 4 mai 2008
Un beau film, simple et sans prétention. Un véritable hymne à l'amour de la vie et de la liberté dans un cadre bucolique apaisant. Le film le plus touchant de Jean Becker .
Le film que detestent a priori les inrockuptibles, donc pas mal. Pas branché, pas violent, pas porno, pas antiraciste, pas gay...le film impossible quoi!
Ce film respire la joie de vivre. Tout y est proche de la nature, du bonheur. Riton, Garris, Amédée et Pépé, 4 copains qu'on apprécie autour de ce marais qui respire le vrai. Une très belle histoire et de très beaux décors.
Film sympathique, à la photo très jolie. Les paysages, les décors : le spectateur baigne dans une ambiance festivale très réussi et vraiment magnifique.... Malheureusement, j'ai trouvé le scénario un peu pauvre : j'avais l'impression d'un déjà-vu, même si l'histoire est très belle, ça ne m'a pas particulièrement touché et ému. Le jeu d'acteur n'est pas très réussi, et seuls Isabelle Carré et Jaques Villaret (comme acteurs "principaux", on va dire), parviennent à redresser le tir (je ne parlerais m^^eme pas de la piteuse intérprétation de Enconina). Voilà, un film que j'ai trouvé plat, qui ne m'a presque pas touché...
Quatre ans après « Elisa », Jean Becker réalise « Les enfants du marais ». A sa sortie, le film partagea la critique hexagonale en deux camps séparant le fond de la forme. Les premiers reprochent une apologie de la vie simple des classes pauvres, libres et heureuses, « gagne misère mais pas des peigne culs » assorti à un paternalisme honni par la gauche. De poujadisme à populisme il n’y a qu’un pas et c’est donc un procès en intention révisionniste qui est engagé. Les seconds s’attardent sur la performance d’acteur, la musique, la poésie et les dialogues simples mais justes. Enfin une minorité issue du premier groupe attaque aussi sur la forme, bien entendu dépassée, voire ringarde à leurs yeux. Objectivement, le film ne coche aucune des cases de la fin du siècle dernier : pas de drame, de malheur, ni de lutte des classes le tout emballé dans un classicisme jugé coupable (de quoi au fait ?). Il expose en revanche, avec un certain talent une idée du bonheur plus volontariste qu’il n’y paraît au premier abord. Sur la réalisation proprement dite, après une mise en place qui semble interminable avec Villeret éternellement dans le rôle d’un crétin alcoolique (fatiguant à la longue) et un Dussolier ectoplasmique comme jamais, le film démarre vraiment avec l’immense Michel Serrault. A partir de là tout devient reposant et nirvanesque (excepté le lourdingue intermède avec Cantona). La fin en clin d’œil montre que ce passé révolu est perdu pour toujours. Franchement, le cinéma français a fait largement pire (y compris Jean Becker), mais encensé par les bobos et leur journaleux qui se pensent critiques de cinéma alors qu’ils ne sont que les V.R.P. de la branchouille.
On ne peut qu'espérer et souhaiter que chacun.e garde précieusement son bout de marais dans un coin de son coeur, pour qu'il le fasse battre en grand et en vrai, bien chaud, bien ouvert.
Quel magnifique film plein de simplicite et de poesie. Comme quoi, parfois, nul de besoin de raconter une historie au scenario rechercher. Il suffit de capter les emotions humaines dans un environnement plein de charme. Avec evidemment de super acteurs. Film trop peu connu. Top.
Très beau film, avec son lot de tranquilité, de charme, d'amitiés, de poésie et de simplicité. J'aime tous les rôles masculin avec un pour celui de Cantona, remarquable dans le boxeur nerveux à la limite du gorille.
On peut bien sur reprocher beaucoup de choses à ce film : bons sentiments exagérés, personnages assez clichés, nostalgie d'une certaine France, etc. Mais c'est finalement tellement charmant que cela eporte le coeur. Le plan final est un symbole des souvenirs brisés. Joli.
Ce soir, rien de bien folichon à se mettre devant les yeux, que ce soit sur les ondes ou à notre petit cinoche de campagne. Alors on a ressorti de notre discothèque "Les enfants du marais", qui prenait la poussière depuis quelques années. On a visionné ça chez nous, Et je me suis rendu compte que je n'ai jamais chroniqué cette pépite toute simple, il faut donc que je répare cette lacune ! N'en déplaise à Télérama ou je ne sais quelle autre revue culturelle pour les élites bourgeoises parisiennes j'ai pris mon pied, et je n'en démords pas : ce film est aussi bien un shoot de nostalgie qu'un puissant remontant ! Ca m'a remué de revoir Villeret, Dufilho et Serrault, les trois de la distribution prestigieuse qui nous ont quitté depuis, aussi bien que d'entendre la voix off de la regrettée Suzanne Flon. D'autant plus que je ne vois pas ce que pourrais désavouer dans leurs prestations, ce mélange d'humour bon enfant, de gags légers, de respect simple, décomplexé et sincère. Voilà pour la nostalgie. Ca m'a déridé d'entendre de loin en loin le "gimmick" que Dussolier nous assène à quelques reprises au milieu de la verdure, son "J'suis bien content d'ët' venu !" qu'on attend mais qui fait chaque fois son petit effet. Ca m'a déridé de revoir la pêche à la grenouille miraculeuse, ça m'a plu de revoir J.Gamblin dans une de ses toutes bonnes prestations en anarchiste digne, dégourdi et discret. Et d'apprécier la direction d'acteurs qui a su nous donner à voir quelques enfants craquants de naturel. Quant aux valeurs d'humanité, de solidarité et de franchise qui sous-tendent l'ambiance, elles me paraissent importantes et non, vraiment, je ne vois pas pourquoi je rougirais d'y adhérer... Oui, j'ai (re)passé un bon moment !
Un film tout doux qui met du baume au cœur ! Casting excellent, décors magnifiques, et un scénario qui au-delà des bons sentiments fait place à une vraie réflexion sur les valeurs humaines et sur l'amitié.