Avis : Le Flic de Beverly Hills : Axel F. - Page 4

Le flic de Beverly Hills : qu’est-ce que j’ai adoré cette ambiance de comédie policière… Mais dans les années 80. Cette reprise avec la même recette fonctionne à moitié. L’énergie est là. Le coté insouciant avec toutes les bêtises que pourrait faire une bande de vieux jeunes restés ados dans leur tête : c’est toujours à l’identique. Le rythme est toujours soutenu. Les blagues sont toujours aussi pourries mais on aime ça. Les cascades sont totalement improbables mais c’est comme ça. L’histoire tient la route. Mais un truc cloche.
Et je pense que tout vient du fait que les acteurs ont trop pris de l’âge. C’est presque un club du 3è âge et ça se voit et se ressent. Les personnages bougent moins, ils n’ont plus l’énergie de courir, sauter pour les cascades comme c’était le cas au début. Du coup, le film est davantage bavard au détriment de l’action qui manque de sensationnel. Et cela malgré les 2 ou 3 scènes d’action.
En résumé, Je pense que ce sera surtout apprécié par les nostalgiques de cette époque. Eddy Murphy a insufflé un style qui remonte à sa période de gloire et cela risque de ne pas plaire à tous.
C’est pour ma part plaisant, distrayant mais il manque un peu d’originalité.

Une prolongation aussi inattendue que dispensable de la saga mise sur pied par Netflix mais si l'histoire est déjà vue 200 fois sans la moindre once d'originalité, le ton reste sympathique et le "cahier des charges" méticuleusement rempli.

Quatrième film de la franchise, paraissant pile trente années après le dernier volet en date, Le Flic De Beverly Hills : Axel F., réalisé par Mark Molloy, est un long-métrage renouant plutôt bien avec le passé. L'histoire nous fait suivre Axel Foley qui fait toujours partie de la police de Détroit alors que certains collègues de son âge sont désormais derrière un bureau. Lui préfère le terrain et va être servi puisque son vieil ami Billy Rosewood l'appelle pour lui signaler que sa fille Jane est en danger. C'est alors que le flic se rend à Beverly Hills et découvre bientôt que Billy a disparu. Axel part donc en mission pour tenter de le retrouver et pour cela va faire équipe avec sa fille avocate qu'il a délaissée depuis longtemps et qu'il retrouve après des années sans s'être fréquentés. Ce scénario s'avère plaisant à visionner tout du long de sa durée de près de deux heures. Une durée qui aurait gagnée à être légèrement amputée d'une vingtaine de minutes pour vraiment mieux condenser cette intrigue tout de même très classique et basique à base de trafic de drogues. En effet, celle-ci est très convenue mais est tout de même agréable car elle reprend tous les codes de la comédie policière. Surtout, elle reprend tous les éléments de la licence pour notre plus grand plaisir nostalgique. Le tout est assez bien rythmé avec des scènes d'actions comprenant des courses poursuites véhiculées et des fusillades. Ces séquences sont de bonne facture mais loin d'être impressionnantes. Le récit à tout de même le mérite d'apporter un peu plus d'épaisseur à Axel, contrairement aux trois premiers films, en mettant en avant sa relation difficile avec sa fille. Le ton se veut lui toujours humoristique mais ne parvient pas à décrocher tant de sourires que cela. L'ensemble est porté par des personnages appréciables qu'on retrouve avec plaisir trois décennies plus tard. Eddie Murphy revient camper son rôle iconique avec toujours autant d'envie mais un peu moins d'énergie. D'autres visages familiers l'entourent avec les retours de Judge Reinhold, John Ashton, Paul Reiser et Bronson Pinchot. À ceux-là viennent se greffer de nouveaux noms comme ceux de Taylour Paige, Joseph Gordon-Levitt et Kevin Bacon qui joue un antagoniste très caricatural. Tous ces individus entretiennent des rapports amicaux ou conflictuels selon le camp dans lequel ils se trouvent. Mais c'est bien la relation entre Axel et sa fille Jane qui est la plus intéressante et la plus touchante. Elle parvient à procurer de l'émotion malgré son aspect cousu de fil blanc. Ces échanges sont soutenus par des dialogues plutôt bons mais pas aussi amusants et inspirés que dans la trilogie originelle. Sur la forme, la réalisation de Mark Molloy s'avère qualitative. Sa mise en scène est dynamique et efficace, même si elle manque cruellement de personnalité. Elle évolue dans des environnements permettant bien de voir la différence entre les deux villes. Ce visuel soigné mais impersonnel est accompagné par une très bonne b.o. signée Lorne Balfe. Ses compositions légères collent parfaitement au propos et accompagnent très bien l'action. Surtout, on retrouve le thème intemporel d'Harold Faltermeyer remixé à toutes les sauces qui revient en plus à de nombreuses reprises pour notre plus grand bonheur auditif. Celui-ci nous renvoie immédiatement à son époque avec mélancolie. Reste une fin sans surprise mais tout de même satisfaisante venant mettre un terme à cette enquête familiale. En conclusion, Le Flic De Beverly Hills : Axel F. est un film faisant honneur à la franchise en la faisant revenir d'entre les morts pour un résultat tout à fait convenable et respectueux du matériau d'origine.

Axel Foley est une icône du cinéma, la saga est culte. Le 1er et le 2nd m'ont bercé (et j'adore tout particulièrement la photo, les thèmes et le côté plus hardboiled de ce dernier), le 3e était bien moins inspiré alors revenir 30 après, à quoi bon ? Ce nouvel opus rappelle le casting originel avec des nouveaux personnages bien sentis, se montre divertissant, bien réalisé et réenclenche la nostalgie, mais c'est déjà vu et traîne en longueur.

On retrouve tous les protagonistes des premiers films avec nostalgie, ils ont tous vieillis, Eddie murphy aussi même si pour son age il est encore bien. Mais on perd de la fougue du personnage. Le film est sympatique, on rigole 3 ou 4 fois mais voilà, rien de plus quoi. Un film à voir le dimanche apres midi sous le plaid avec un chocolat chaud pour l'hiver.

Humm se lancer à un classique comme le Flic de Beverly Hills c'était osé de la part de Netflix. Et malgré la joie de qu'un nouveau volet était sorti, on reste cantonner à "c'était mieux avant". Pourquoi se forcer à faire un nouveau volet après l'excellente trilogie. Faire sortir Eddie Murphy de sa retraite n'était pas nécessaire pour ça. Ça manque d'actions, les blagues ne sont pas drôles, le scénario est super prévisible, ça manque d'engouement. Bref, je vais me remater la trilogie et oublier ce dernier volet.

J'ai trouvé ce film excellent, j'ai bien rigolé. J'ai passé un bon moment devant ce film et Eddy Murphy est en pleine forme

Quarante ans après, on nous ressert les mêmes gags, quelques chansons et certaines scènes de l’original. Ça fait un peu réchauffé. Cependant, alors que l’entreprise de ce quatrième volet ne sentait vraiment pas bon de prime abord, ce retour à Beverly Hills s’avère pas mal du tout. Récréatif et largement supérieur au 3, « Axel F. » spécule à fond sur le plaisir et la nostalgie. Rosewood, Taggart, Serge et Jeffrey Friedman sont au rendez-vous, il ne manque finalement à l’appel que la voix de Med Hondo, la régulière et iconique doublure française d’Eddie Murphy de 1982 à 2011, décédé en 2019.

Vu ce Axel F (avec mon grand frère).
Ça fait le café. Bien évidemment ce n'est pas aussi réussi que le 1er (encore moins le second de Tony Scott). Et j'aime assez le 3éme film (dans ce fake Disneyworld xd ). Mais ce 4éme volet s'attache parfaitement a la franchise.

La franchise n'a jamais brillé par son scénario. Ce qui la faisait sortir du lot, c'était bien évidemment Eddie Murphy dans le rôle d'Axel (devenu légendaire), et les personnages autour (ainsi que la BO de Harold Faltermeyer) ici repris superbement par Lorne Balfe.

Du coup pour moi, ce quatrième opus réussi de moitié son pari. En faisant ce qu'elle sait faire, mettre Eddie au centre, et le laisser s'éclater. Avec en prime des retours de la "famille" (que c'est plaisant de revoir tout ce petit monde ... Billy, Taggart, Jeffrey, Sergeee ^^).

Ainsi que des nouveaux, comme Kevin Bacon ou JGL que je valide toujours. Avec des séquences d'action bien huilée (dont une a la Heat bien efficace). Dommage que par rapport aux autres films, le réal ne donne aucune personnalité, se contente du minimum.
(vu en VO)

Encore un film qui surfe sur la vague nostalgie des 80's (ghostbusters,...) C'est génial de revoir Axel, mais tout est déjà vu. Scénario mince, personnages stéréotypés (Kevin Bacon en flic ripou?). C'est sympa de retrouver les personnages, la reprise de la bande son de l'époque. Il manque la voix d'Eddie Murphy en VF (RIP). Un bon moment qui surpasse Coming to America.

Un bon film qui replonge avec réussite dans les poncifs du film d'action des années quatre-vingt.

Il faut être honnête: on ne donnait pas cher de ce quatrième volet de la saga « Le Flic de Beverly Hills ». Avec une envie de le visionner qui n’était assurément pas au rendez-vous, on y allait clairement à reculons. Presque persuadé qu’on allait subir un nouveau navet Netflix. Un peu comme à Hollywood depuis une bonne décennie, la plateforme au N rouge semble à court d’idées au point d’aller exhumer des licences mortes et enterrées des années 80, décennie qui fait toujours vibrer la corde nostalgique. En plus, le dernier des trois volets date quand même d’il y a trente ans et le premier d’il y a quarante ans (!), tout cela sentait donc clairement l’arnaque pour spectateurs peu regardants et la naphtaline pour les fans. La surprise n’en est que plus surprenante car ce « Flic de Beverly Hills – Axel Foley », (titré ainsi pour éviter un numéro 4 pas forcément engageant) est plutôt bon et réussi dans ce qu’il entreprend.

Le prologue à Détroit nous laisse certes quelque peu dubitatif hormis le plaisir coupable de voir une séquence de poursuite en déneigeuse assez amusante et inédite. Mais on doit reconnaître l’incroyable vitalité d’Eddie Murphy qui du haut de ses 63 printemps fait toujours aussi jeune et semble toujours autant en forme. L’intrigue qui se met en place ne semble pas non plus de celles qui vous marquent l’esprit ou même le font travailler. Et sur les presque deux heures de film, cela ne se démentira pas : banale et déjà-vue, elle sert simplement de vecteur aux facéties de la star et au parfum de nostalgie qui parcourt cette suite tardive. Il faut également passer sur de nombreuses facilités de script, sur les coïncidences destinées à relier tous les personnages et surtout quelques invraisemblances notables comme cette évasion bien trop facile du commissariat. Bref, « Le Flic de Beverly Hills – Axel Foley » n’est pas parfait et souffre de pas mal de petits défauts de fabrication.

Mais, finalement, il regorge aussi de qualités qui prennent haut la main le dessus et cela est de plus en plus vrai au fur et à mesure que le film avance. Dès lors que le personnage principal retourne à Beverly Hills il y a une sorte de magie qui opère et tous les curseurs se mettent au vert. Les images du néophyte australien Mark Molloy sont constamment baignées dans une sorte de lumière de coucher de soleil californien du meilleur effet même s’il réalise ses scènes d’action comme si on était encore dans les années 80 (ce qui pourrait être fait exprès et qui ne dérange pas ici). Il y a pas mal de situations comiques très drôles (la scène du cabaret de gangsters mexicains par exemple) et des répliques bien senties, drôles et très contemporaines qui mettent cette suite en accord avec notre époque et permettent à l’énergie comique de Murphy d’éclater de nombreux instants. Et la séquence d’action centrale de l’hélicoptère est très réussie et spectaculaire.

Quant au parfum de nostalgie espéré, entre les notes de musique si célèbres réactualisées, ces acteurs à la trogne vieillie mais toujours fringants ainsi qu’un humour et de l’action parfaitement dosé entre régression eighties et remise à niveau contemporaine, il fonctionne à plein régime. Il fait aussi plaisir de revoir les anciens personnages d’une saga qu’on avait quelque peu oubliée et qu’on pensait moribonde et dépassée. Les deux heures que dure « Le Flic de Beverly Hills – Axel Foley » passent à une vitesse folle et dans la bonne humeur. On est également presque amusé de voir un Kevin Bacon s’auto-parodier en méchant ripou comme il en a tant joué. Bref, on est conquis et surtout étonné du capital sympathie et réussite d’un projet peut-être un chouia opportuniste mais bien plus humble et sympathique, par exemple et dans le même genre, que le dernier volet des « Bad Boys » pourtant pas trop mal non plus. Pour les amateurs le plaisir devrait y être mais peut-être que les plus jeunes accrocheront moins.

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Une accumulation gigantesque de tous les clichés possibles et inimaginables et pourtant ....Ça se regarde sans déplaisir !!!
Et puis rien que pour la musique !!
Mais par contre la voix d'Eddy , ça le fait pas du tout ;O((

Bonne surprise, ça fait plaisir de revoir Eddy Murphy dans ce classique, on retrouve tous les codes des films precedents dont la fameuse musique, les scene d'action, l'humour, le casting, etc Mission accomplie pour moi :)

Les craintes que j'ai eues en visionnant la bande-annonce se sont vite confirmées... Cette suite est tout bonnement mauvaise et sans intérêt. Les dialogues sont fades et globalement ça sent le réchauffé. Même la présence d'Eddy Murphy peine à captiver le spectateur au vue de la pauvreté du scénario. C'est simple, je n'ai pas pu aller au bout...