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Trois gangsters parisiens -des types plutôt sympathiques- sont piégés par une mystérieuse organisation les contraignant à réaliser pour elle un cambriolage.
Michel Constantin en tête d'affiche et Georges Géret à ses côtés sont des "tronches" appréciées du cinéma policier, parodique ou non, de l'époque. Le film de Serge Leroy est un polar sérieux qu'on suit d'un oeil, sans s'en désintéresser complètement mais sans y trouver non plus de séquences fortes. Au crédit du film, le charisme de Constantin, malgré ses lacunes de comédien, et une intrigue plutôt mouvementée associée à divers rebondissements. A son débit, un sujet courant qu'on aurait voulu plus concis au regard de scènes ni très utiles ni originales, et pas mal de stéréotypes et personnages sans épaisseur.
L'intrigue est assez simpliste et, dans le registre du film de gangsters, bien peu inventive. Les dialogues comme les protagonistes manquent d'authenticité. La mise en scène de Serge Leroy produit une certaine rigueur dramatique et un sobriété que le cinéaste, consciencieux, ne parvient pas toutefois à ériger en style personnel. "Le Mataf" est un film policier qui se tient à égale distance du nanar et des polars modèles d'un Jean-Pierre Melville.
Michel Constantin en tête d'affiche et Georges Géret à ses côtés sont des "tronches" appréciées du cinéma policier, parodique ou non, de l'époque. Le film de Serge Leroy est un polar sérieux qu'on suit d'un oeil, sans s'en désintéresser complètement mais sans y trouver non plus de séquences fortes. Au crédit du film, le charisme de Constantin, malgré ses lacunes de comédien, et une intrigue plutôt mouvementée associée à divers rebondissements. A son débit, un sujet courant qu'on aurait voulu plus concis au regard de scènes ni très utiles ni originales, et pas mal de stéréotypes et personnages sans épaisseur.
L'intrigue est assez simpliste et, dans le registre du film de gangsters, bien peu inventive. Les dialogues comme les protagonistes manquent d'authenticité. La mise en scène de Serge Leroy produit une certaine rigueur dramatique et un sobriété que le cinéaste, consciencieux, ne parvient pas toutefois à ériger en style personnel. "Le Mataf" est un film policier qui se tient à égale distance du nanar et des polars modèles d'un Jean-Pierre Melville.
Le film commence par un hold-up de train qui échoue et la mort d'une jeune fille qui travaille dans cette gare. Annie Cordy est patronne d'un bistro, elle a un rôle sérieux et inhabituel, il y a aussi le toujours excellent Georges Géret, Adolfo Celi (L'Homme de Rio) et plein de seconds couteaux bien connus dont Cathy Rosier (la pianiste dans Le Samouraï). Histoire de chantage en raison de photos compromettantes de ce hold-up prises par les hommes qui en réalité sont les responsables de la mort de la pauvre jeune fille. Comme d'habitude Michel Constantin est très bon dans son interprétation de braqueur, faut dire qu'il avait la tête qui fallait pour ça le Constantin ! Un bon polar...oui je mets 3,5 car justement je suis un fan de l'acteur.
Objectif du « Mataf » et de ses complices ? S'emparer d'une mallette de diamants à la Gare du Nord où chaque homme a une mission bien prècise! Malheureusement, le hold-up foire au bout de deux minutes de projection! La jeune employèe, maîtrisée puis assassinèe sèchement en dèbut de film, est la jolie Michèle Delacroix, aperçue dans "Le grand bazar". Au moins elle aura fait la une de France Soir [...] « Le Mataf » , c'est Michel Constantin! Ni violent, ni indice derrière lui! L'excellence dans le milieu...ou presque! On le surnomme comme ça à cause d'un engagement de cinq ans dans la marine de guerre! Personne ne lui a jamais forcè la main pour forcer un coup! Et c'est pas une affaire de chantage qui changera la donne! Avec lui, deux complices, des artistes de la serrure dont Georges Gèret! Polar mèlancolique des seventies qui prend son temps et interprètè avec conviction par des acteurs choisis pour tenir les rôles! Adolfo Celi incarne un avocat corrompu, Cathy Rosier est toujours aussi troublante (cf. "Le samouraï") et Annie Cordy chante ici « Les printemps qu'ils nous restent à vivre » . A voir...
AMCHI
J'aime les polars des années 70 mais là je cale devant ce film car **Le Mataf** est une mollesse pas possible même *Michel Constantin* qui est un acteur que j'apprécie est amorphe (il est vrai qu'à la base ce n'est pas un comédien et qu'il a toujours manqué d'expression mais il compensait cela par une certaine présence à l'écran).
Donc voilà un film de casse ou la nervosité et le suspense sont totalement absents, tous les poncifs du genre nous sont ressortis sans aucune imagination et dès les premières minutes on s'embarque dans un film ennuyeux qui le restera jusqu'au final.
Donc voilà un film de casse ou la nervosité et le suspense sont totalement absents, tous les poncifs du genre nous sont ressortis sans aucune imagination et dès les premières minutes on s'embarque dans un film ennuyeux qui le restera jusqu'au final.
Dans l'ensemble un bon petit polar avec ses rebondissements et son suspense, bien filmé, plutôt bien interprété exception faite de Cathy Rosier, charmante mais qui ne sait pas jouer. Dommage qu'il y ait quelques facilités de scénario :
spoiler:
(Comment les hommes de l'avocat ont fait pour retrouver Cathy ?)
Un petit film de truands classique des années 70 de bonne facture, le casting avec Michel Constantin et Georges Géret en autres assure une bonne base. Il manque juste un peu de gniac à la réalisation, difficile d'imiter du Melville pour une première.
Bon polar, le Mataf donne à Michel Constantin l'occasion de quitter son costume de "méchant" pour incarner un voyou au grand cœur.... Le scénario est bien ficelé et relativement réaliste.... Digne de la "série noire" de cette époque...... bon film pour les fan de Constantin
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