Avis : Un coeur simple - Page 6

Bizarre... Bizarre impression après la sortie de ce film, mais aussi pendant. Le jeu des actrices est très fort, très bon, l'histoire est belle, les sentiments retranscits d'une façon formidable, mais des longueurs, des images un peu niaises parfois, des effets voulus qui sont risibles. Donc, oui, sensation étrange. Mais Sandrine Bonnaire est toujours aussi excellente et Marina Foïs... incroyable.
Un (très) bon film tout de même.

Assez bon film, a ne pas regarder si on a le morale dans les chaussettes. Mais finement joue par 2 actrices tres convaincantes. Les deces s'enchainent, c'est triste, voire larmoyant, c'est ce qui fait malheureusement le charme de ce film, la fin est somptueuse de symboles

au secours que de longueurs et aucun rebondissement. cela en devient pathtique lorsque sandrine bonnaire se met a crier loulou pour retrouver son perroquet. on se croirait dnas la pub de cacharel. en résumé un mauvais téléfilm...

Un très beau film!
L'émotion est totalement constante dans ce film. Une interprétation extraordinaire avec une Bonnaire incroyablement bouleversante,et une Foïs étonnante...
A ne pas manquer...

Un très beau film avec une Marina Foïs toujours autant formidable.

Le cinéma français nous offre encore un bon moment... Ce film nous livre une belle leçon, du don de soi... Donner, sans attendre de retour... Sandrine Bonnaire est dans son élément, naturelle, sensible... je retiens la moralité de l'histoire, cet esprit de partage. Aller à l'essentiel, aimer, donner...Ce film, est en quelque sorte, un rappel à l'ordre : La vie ne serait-elle pas plus belle, si nous partagions avec amour, gentillesse, et respect ?

Un coeur simple est une oeuvre littéraire difficile à porter à l'écran car ce n'est pas ce que j'appelle une oeuvre qui peut devenir aisément un produit cinématographique. Bien qu'avec quelques réticences au départ sur la façon dont va être traitée l'oeuvre de Flaubert, on finit par adhérer. Quelques exemples : l'ironie flaubertienne qui apparaît vers la fin avec la diminution physique (et mentale ?) de Félicité et qui fait penser à cette phrase : "le petit cercle de ses idées se rétrécit encore". C'est une femme qui souffre tout le long du récit, le destin semble l'accabler, le temps joue contre elle, mais elle réussit toujours à toucher des moments de joie (son perroquet loulou, Victor) qui sont malheureusement très fugaces. Celà rend l'oeuvre très triste, les acteurs jouent remarquablement, avec une mention particulière pour Sandrine Bonnaire, qui a un jeu touchant avec ce rôle d'ingénu, présence rassurante, mais éplorée par les malheurs qui l'affectent. à voir, surtout pour les amateurs de Flaubert ! Par contre, il est à signaler quelques ellipses qui peuvent un peu dérouter et peut-être quelques longueurs, mais bon, ce n'est pas non plus un film d'action !

J'adore G. Flaubert, et j'ai retrouvé dans ce film toute l'atmosphère de ses romans. C'était beau, bien joué, très bien joué. Atmosphère, atmosphère...

Eblouissante interprétation de Sandrine Bonnaire, qui donne une dimension et une profondeur à son personnage, que seule une grande comédienne pouvait lui donner. Pour le reste, une lenteur dans l'action ternis le propos. Une mention tout de même à Marina Foïs, dans un registre inhabituel.

Un beau film, une histoire triste et longue.. Long c'est un peu le mot qui résume le film.. aussi bien dans l'avancé de l'histoire que dans l'avancé des emotions tout au long du film..

Il a suffit quue je vois la bande annonce sur allocine, pour que je devine que ce film allait forcément me plaire et je n'ai pas été déçu.
Les deux actrices, Sandrine Bonnaire et Marina Foïs sont toutes les deux justes et parfaitement crédibles dans leurs rôles. L'émotion, si elle existe est montrée avec finesse : la réalisatrice ne tombe pas dans une sensiblerie dégoulinante, mais elle sait parfaitement faire resentir les pesanteurs sociales du XIXe siècle. C'est également un film qui montre la difficulté d'être une femme dans un univers profondément codé par les hommes. J'ai apprécié tous les indices qui montrent le rapport inabouti que les deux femmes entretiennent avec la sexualité surtout Sandrine Bonnaire : la scène où l'on tue le cochon est ainsi pleine de signification.
En résumé, un film juste et sincère.

Pour son premier film, Marion Laine ne se défend pas trop mal mais peut être aurait-elle du commencer par autre chose que l'adaptation d'une nouvelle de Flaubert.Malgré un très bon casting des deux actrices principales, la naïve Sandrine Bonnair et la quasi démoniaque Marina Fois nous plonge totalement dans le film de part leur talent. Mais a part quelques scènes d'actions le film reste tout de même assez plat dans son ensemble et ne donne pas assez à voir au spectateur lambda. Des scènes d'actions assez longues dans la nouvelle (l'attaque du taureau par exemple) ne durent que quelques secondes dans le film. La mort de la baronne est elle aussi totalement éludée, quelques petits éclaircissements auraient été pourtant les bienvenus. Au profit du début du film la descente aux enfers finale de Félicité n'est pas assez exploitée, le spectateur s'ennuie et au moment où sa curiosité est enfin réveillée c'est déjà la fin du film.Un demi-succès donc pour Marion Laine qui signe néanmoins l'adaptation parfaite du "conte" de Flaubert.

Un beau film, vraiment. Ca respire la sincérité. Marion Laine réussit cette adaptation avec brio. Par une lumière et une mise en scène simples et discrètes, nous nous retrouvons dans un véritable roman illustré. Sandrine Bonnaire et Marina Foïs excellent, contrastant intensément avec la majeure partie des seconds rôles. Si la décrépitude progressive du personnage de Marina Foïs est très bien retranscrite à l'image, on note un manque total de crédibilité dans l'ellipse... A en juger par le changement d'acteurs incarnant les enfants, on saute une petite dizaine d'années. Or, Bonnaire qui n'a pas pris une ride, semble porter la même robe quand dans les plans précédents ! Dans les ratés, on retiendra également la scène du taureau. Fatal...