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bibialien
37 abonnés
794 critiques
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4,0
Publiée le 14 janvier 2012
J’ai beaucoup aimé ce film Certes il porte quelques longueurs, mais ça va dans le ton et l’histoire Quand on voit la vie de Félicité, même sans moral on peut s’estimer heureu(se)x Belle interprétation des comédiens Je le recommande aux amateurs de sensations tristes et profondes
Même si je n'ai pas lu le livre de Flaubert, je suis persuadée qu'il est parfaitment adapté dans ce film où les deux actrice prinicpales sont époustouflantes : Sandrine BONIARE n'a plus rien à prouver,on a beau le savoir, on reste scotché par son jeu; quat à marina FOIS, j'ai vu tous ses films et depuis "Darling" il est évident que c'est une actrice hors pair. Très beau film où l'on profite de chaque minute à fond !
Un grand bravo à Sandrine Bonnaire qui réussit à donner de la qualité à ce sujet misérabiliste traité sans grande finesse psychologique. Le film est bien ennuyeux. La Normandie est belle, mais la réalisatrice a-t-elle pensé que les maisons d'autrefois n'ont pas toujours été vieilles ?
L'acteur Patrick Pineau assomme puis égorge un cochon pendant que Sandrine Bonnaire en récolte le sang... avec le sourire! C'est sans doute ce genre de scènes que la presse de gauche caviar a osé qualifier de "tableaux exceptionnels"... Un genre de scène dégueulasse qui plaît énormément à ce genre de presse férue de "réalisme. Bien évidemment sans aucun avertissement pour les personnes sensibles... Certes, Sandrine Bonnaire tout comme Marina Foïs jouent bien, mais ça s'arrête là, tant l'ennui, hormis durant cette scène discutable du cochon, s'installe durablement. En résumé, un film à oublier car de bobos avec des comédiens bien bobos pour un public de bobos... ou de gogos?!
Adapter Flaubert au cinéma - pensons à la célèbre Madame Bovary exportée au-delà de l'Atlantique - n'a jamais été simple. Or l'adaptation qu'en propose Marion Laine déçoit rapidement. Même si l'image travaillée, la photographie influencée tantôt par l'impressionnisme, tantôt par un La Tour ou un Rembrandt, le conte initial perd paradoxalement, en rapport à son titre, sa complexité. Où est l'ironie, le cynisme mordant d'un auteur tout sauf poli avec son lectorat ? Si le long-métrage est souvent beau, il demeure cependant assez vide et, n'en déplaise aux deux comédiennes talentueuses, l'histoire est laborieuse, contraire à son modèle littéraire. A lui seul, le conte flaubertien est plus moderne que cette le lecture lisse et policée d'une destinée qui porte plus à rire qu'à pleurer. Un coeur simple, cet oxymore comme fausse peinture de la nature humaine, n'existe pas et, comme Flaubert, on préférera rire que pleurer devant l'ennui suscité par le film. Dommage.
Ce film est une merveille et Sandrine Bonnaire est habitée par son rôle.J'espère qu'elle aura des prix d'interprétation pour son jeu. Remarquable adaptation d'un conte de Flaubert. Un très très joli film.
A la recherche du Rohmer des «Amours d’Asrtrée et de Céladon» et du Ferran de «Lady Chatterlay», Marion Laine dans «Un cœur simple» (France, 2008) ne trouve que le mimétisme de l’image, la fraîcheur préfabriquée de la simplicité. Adapté d’une nouvelle de Flaubert, le film semble d’avantage opérer une affaire de transposition que d’adaptation. Comment peut-on différencier si le film adapte ou s’il transpose sans avoir lu le texte originel ? C’est car le cinéma pour Laine, n’est pas pris comme médium nouveau à l’intrigue mais seulement comme un support avec lequel s’exprimer. Faisant des mots de Flaubert des images, Laine transpose le récit plus qu’elle ne le transcende. L’image est fade, le récit linéaire et les interprétations respectables. Le relief du film est aussi peu volumineux que «Bienvenue chez les Ch’tis» de Dany Boon. La musique quant à elle, uniquement de cordes, soutient la nonchalance du film. Pourtant le premier long-métrage de Laine n’est pas dépourvu d’ambition. Aux torses nus que baise Félicité et sur lequel elle trace son amour profond ne reste plus que le corps empaillé d’un perroquet. Les autres pour Félicité sont tant de vases dans lesquelles elle déverse son amour. Agonisant vierge, Félicité n’aura su trouver l’objet de son désir. Cette enquête qui s’engage tout le long du film au nom de Félicité s’englue dans l’ambiance austère de son esthétique. Faire de Flaubert un monde ascétique revient à en occulter la fourmillante vigueur. Pourtant le régime plastique partage de nombreuses caractéristiques avec celui de «Capitaine Achab» (France, 2008) de Philippe Ramos. Le mouvement initiatique et sacrificiel de ce dernier est enroué dans «Un cœur simple» pour ne plus que se décrépir sur place. Il ne reste plus à se satisfaire du film que comme un film de costume. «Un cœur simple» n’est plus qu’un témoin, le médaillon d’une époque difficile où l’amour des femmes de petite condition souffre des affres de la vie.
Rooooh là on va encore me traiter de pisse froid méprisant envers le "grand" cinéma français. On va me taxer de fermeture d'esprit, d'iconoclaste... Mais comment puis je donner plus de 0,5 à ce film ? Expliquez le moi... Alors pour commencer il faut dire que ce film est inspiré du livre du même nom de Gustave Flaubert. Enfin livre ou nouvelle, pour tout dire je ne m'en souviens plus et surtout je m'en tape le coquillage contre un mur tellement je m'en fous. Alors à la question est ce que "Un coeur simple" est une bonne adaptation je répondrais "J'en sais rien". Tout ce que je constate c'est que visiblement il ne me donne pas envie de lire l'oeuvre de Flaubert si c'est pour autant me faire chier que devant ce film.
Car oui, là on touche le noeud du problème avec ce film : c'est chiantisant au possible. Tout est fait pour lui donner la dimension film d'auteur français avec ses longs mono plans de 5 minutes sur des personnages qui ne font rien... Les acteurs peinent à nous impliquer avec leur personnage. Car oui voir Sandrine Bonnaire hurler contre un taureau pour le faire fuir et ainsi "protéger" la famille ça laisse circonspect. Bon après faut admettre que pour jouer la simplette inintéressante elle est douée la Sandrine. Puis c'est qu'elle n'a pas de bol... tout le monde crève autour d'elle ou alors la méprise. Ca commence par son mec qui se barre avec une vieille pour échapper à la conscription, la gosse dont elle s'est occupée qui clamse, son neveu qui part aux Etats Unis et qui lui aussi passe l'arme à gauche, la gamine dont elle s'est entichée qui.... meure. Putain même le perroquet crève !!! Comme quoi fréquenter Sandrine Bonnaire doit nuire à la santé. D'ailleurs elle aussi elle crève à la fin. Comment ça je vous ai spoilé ? Non je vous ai simplement fait économiser votre temps à ne pas regarder cette merde.
Marion Laine s'éloigne des fioritures des films d'époque pour réaliser une oeuvre personnelle, maitrisant l'art de l'ellipse et incarnant dans certaines scènes une poésie rare au cinema. Notre compassion est mise à rude épreuve avec cette suite de malheurs qui jalonnent la vie de Félicité, mais le film ne se résume pas à celà: c'est aussi le portrait de trois femmes en pleine solitute à savoir Félicité, son employeur et la fille de cette dernière. Pour qu'il soit réussi il fallait aussi que les actrices (les acteurs sont anecdotiques) crèvent l'ecran, c'est le cas avec une Sandrine Bonnaire qui nous bouleverse et une Marina Fois incroyable, elle parvient à donner par son ton et son humour particulier sa propre personnalité à un personnage flauberien! Chapeau...
En demi-teinte. C'est dommage car l'histoire liée et en même temps assez éloignée de ces deux femmes m'a touché. Une adaptation très nature, sincère, authentique, avec des décors champêtres où il fait bon y vivre et des petits moments simples épurés qui viennent apporter de l'agréable douceur à ce drame maussade mais bien souvent, on retombe dans l'académisme la plus totale dans ce qu'il y a de plus rudimentaire : dans la pure tradition française des adaptations à costumes pour la télévision, à budget serré (au désavantage de l'histoire et du rythme). Contrairement à ce que j'ai pu lire, Un cœur simple n'est pas une histoire de lesbienne, mais l'histoire de deux femmes dont les chemins vont se croiser et, qui comme par hasard, vont connaître un destin similaire : elles vont tout perdre. Au départ ma principale motivation à voir ce film est Sandrine Bonnaire que j'ai découvert dans La Cérémonie, et quand je vois à côté l'interprétation (elle aussi bonne) de Marina Foïs, je me dis que je n'ai pas complètement tout ratée.
Beaucoup de maladresses (comme ces ralentis qui ne font qu'appesantir le propos) mais un film très attachant par ailleurs. On ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec "Lady Chatterley" de Pascale Ferran tellement le film sait parfaitement inscrire le portrait de cette femme dans une certaine intemporalité et surtout dans un environnement foisonnant de bruits d'une grande sensualité. Il est fait un usage particulièrement intelligent des valeurs de cadre (de très belles profondeurs de champ, en particulier) qui soulignent élégamment les rapports hiérarchiques des personnages. Une fois de plus, Sandrine Bonnaire est absolument éblouissante de retenue, de sensibilité, de rage contenue. Quelle grande comédienne nous avons là !